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Ali Bongo Ondimba: Cent jours au rythme des réformes et ruptures

Investi à la magistrature suprême le 16 octobre 2009, le président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, élu au soir du 30 août de la même année, célèbre ce samedi, son centième jour à la tête de la République Gabonaise; cents jours marqués par d’énormes réformes en vue de la mise en orbite du Gabon émergent.

Les cent jours au pouvoir d’Ali Bongo Ondimba auront été marqués par une kyrielle de réformes « ambitieuses », et selon nombre d’observateurs, souvent « novatrices ».

Ainsi, au lendemain de son accession au fauteuil présidentiel, le premier acte posée du successeur de feu le président Omar Bongo Ondimba, ira dans le sens de la nomination d’un gouvernement réduit, resserré, avec une trentaine de membres, contre plus d’une quarantaine dans l’équipe sortante.

Après ce premier signe fort d’un Gabon axé vers l’émergence, lors du premier conseil des ministres sous sa présidence, le 19 octobre 2009, le gouvernement du « Gabon émergent » avait émis des « signaux forts » en décidant notamment de la suppression de certaines hautes fonctions publiques, en annonçant les audits des effectifs de la Fonction Publique, pour la maîtrise de la masse salariale de l’Etat (lancés depuis le 23 novembre 2009), et en invitant les membres dudit gouvernement à « s’acquitter, chacun, conformément à la loi, de leur obligation législative de déclaration de patrimoine, devant la Commission Nationale de Lutte contre l’Enrichissement Illicite, dans un délai d’un mois « .

Lors du Conseil des ministres en date du 28 octobre 2009, autre action de poids, Ali Bongo Ondimba et son gouvernement décidèrent du plafonnement des rémunérations et autres avantages pécuniaires versés aux dirigeants des Sociétés d’Etat, et ceux d’établissements publics et parapublics notamment.

L’on notera aussi la décision de l’interdiction d’exporter les bois et grume gabonais à partir de 2010, afin d’industrialiser la filière, dynamiser la transformation locale et favoriser la création d’emploi.

La réforme on s’en souvient, n’aura pas manqué de causer le mécontentement de certains responsables d’entreprises, souvent de droit français, œuvrant dans le secteur. Toutes choses qui avait conduit le président de la République, le 20 novembre 2009 à effectuer une visite à L’Élysée, à l’occasion de sa première visite officielle en France, et à tabler sur des « mesures d’accompagnement ».

Par ailleurs, résolument engagé à mener le Gabon sur la voie de l’émergence économique, le Chef de l’Etat, fort de la loi des finances 2010, consacrait une part importante à l’investissement: 897,5 milliards FCFA exactement (plus de 40 % du budget global), contre 315,6 milliards en 2009.

Conscient que le développement économique ne peut s’impulser sans des infrastructures optimales, le président de la République y consacrait donc une portion congrue de 544 milliards francs CFA.

Dans la même veine, l’on retiendra également, plus récemment, l’application de la journée de travail continue, effective depuis le 1er janvier dernier sur le territoire national, de 7h30 à 15h 30, conformément aux décisions du Conseil des ministres du 29 décembre 2009.

Toutefois, ces cents jours au pouvoir d’Ali Bongo Ondimba auront également été marqués par ses innombrables sorties internationales.
Véritable globe trotteur, le Chef de l’Etat aura valablement représenté le Gabon notamment à une pléthore de sommets internationaux et sous régionaux.

Le sommet mondial sur la sécurité alimentaire de l’Organisation des Nations Unies chargée de l’alimentation (FAO), du 16 au 18 novembre 2009 à Rome (Italie), ou encore le sommet de Copenhague (Danemark) sur le climat du 7 au 18 décembre de la même année, sont à inscrire en lettre d’or à l’agenda 2009 du Chef de l’Etat.

Sur le plan régional, Ali Bongo Ondimba aura, entre autres, brillé par ses participations au sommet de l’Organisation pour l’Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique (OHADA), le 20 décembre 2009 à Njaména, ou plus récemment, le 17 Janvier dernier, au 10e sommet de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC).

Déjà, au lendemain de la présidentielle, Ali Bongo Ondimba à la faveur sa Lettre aux Gabonais indiquait: « L’engagement que je prend ici et maintenant, c’est de mettre en œuvre, dès les premiers jours et mois de mon mandat, les grands chantiers qui nous permettront de nous inscrire dans une dynamique irréversible d’émergence ». Élément prévisionnel? Rien n’est moins sûr.

Quoi qu’il en soit, sur le plan national, Ali Bongo Ondimba a ordonné le lancement de nombreux grands chantiers qui changeraient forcément le visage de la capitale gabonaise.

On retient dans ce cas de figure, les échangeurs des carrefours Nzeng-Ayong et IAI, sans omettre l’ambition affichée par le numéro un gabonais de faire aboutir dans les délais, les projets inhérents à l’organisation, en 2012 de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations de football, co-organisée avec la République de Guinée Equatoriale.

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