Le groupe Samsung, qui opère dans le secteur de l’électronique, de l’électroménager et de des télécommunications, s’est dit intéresser, mardi lors de l’audience que le ministre des Mines, du Pétrole et des Hydrocarbures Julien Nkoghé Bekalé, par la reprise de la société gabonaise de raffinage (Sogara).

Au cours de cet échange, le patron du département des Mines, a exhorté ses interlocuteurs de procéder à la démarche réglementaire en la matière, notamment par une proposition d’offre technique ou financière fiable à soumettre le moment venu au Gouvernement.

La Sogara, qui traîne un déficit de l’ordre de 22 milliards de Fcfa, a besoin d’être restructurée. Et surtout d’améliorer sa capacité de production et de stockage, aujourd’hui établie à 1 million 800.000 tonnes par an. L’objectif est de porter cette performance à 5 millions de tonnes, tout en veillant au respect des normes environnementales internationales.

Le ministre a expliqué au vice-président du Groupe Samsung, Choi S.K, que ‘’Le plan de distribution des produits pétroliers de l’entreprise nécessite une mise aux normes des standards internationaux. Ce qui permettrait de satisfaire non seulement le marché national, mais également le marché international’’.

Il faut dire que la Sogara fait l’objet de convoitise de la part de nombreuses multinationales, tant de la France, de la Chine qu’au niveau de l’Afrique. D’ailleurs, le Sud-africain Imbani, qui mène actuellement des négociations avec le Gouvernement gabonais pour le rachat de cette entreprise, semble être le mieux placé pour gagner le marché.

Un préaccord aurait même été déjà signé entre les autorités gabonaises et le groupe Sud-africain, qui entend restructurer Sogara et construire une nouvelle raffinerie. Les autorités attendent juste une lettre de confirmation ou de désengagement de Total Marketing qui détient des actions dans Sogara.