L opération de recensement physique des agents publics et ceux de la main d’œuvre non permanente débutée le 19 janvier dernier à Mouila, chef-lieu de la province de la Ngounié (sud) avant de s’étendre dans les départements a pris fin samedi, a constaté l’AGP.

Le dernier recensement s’effectué à Mouila où était lancé l’opération le 19 janvier dernier pour les agents civils de l’Etat et de la main d’œuvre non permanente retardataire. En revanche pour les agents des forces de l’ordre et de sécurité, le recensement s’est déroulé à la 6ème région militaire.

Se sont principalement les secteurs de l’Education et de la Santé qui ont bouclé ce processus d’identification et de tous retardataires confondus, sous la conduite du Coordinateur provincial Aimé-Brice Sakyss et du Chargé de la régularité du Contrôle de l’Audit des agents de la Fonction publique pour la province de la Ngounié, Vincent Pyssame.

L’opération qui a été saluée par tous, du moins par ceux qui sont concernés par le recensement physique des agents publics a laissé un goût amer dans certaines administrations où quelques catégories d’agents de la main d’œuvre non permanente, en l’occurrence les agents municipaux et ceux de la Santé n’ont pas connu cette joie d’être pris en compte les services publics.
Dans le secteur de la santé par exemple, plusieurs agents diplômés dans les grades d’infirmiers assistants et autres, affectés, mais en attente d’intégration ont été ’’écartés’’ de l’opération.

Cette opération initiée par le gouvernement vise à dépoussiérer le fichier de la fonction publique et à optimaliser les ressources humaines de l’Etat.

Selon des statistiques proches du ministère gabonais de la Fonction, l’Etat compte plus de 50.000 agents.