spot_imgspot_img

Economie : Dernier exercice pour les ministres du budget et de l’économie devant les sénateurs

Le ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique, chargé de la modernisation de l’Etat, Blaise Louembé, et son collègue de l’Economie, du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme, Magloire Ngambia, ont passé le dernier oral mercredi devant la commission des finances, du budget et des comptes économiques de la nation du Sénat avant l’adoption définitif du budget de l’Etat 2010.

C’est la deuxième fois en l’espace de trois semaines que les deux ministres passent devant les sénateurs de cette commission, dans le cadre de l’examen du projet de la loi des Finances exercice 2010. Une session extraordinaire, on le sait, est ouverte pour l’examen des ressources de l’Etat gabonais au cours de l’année 2010. Les sénateurs avaient à cœur de comprendre les chiffres mentionnés dans les ressources affectées aux différents départements ministériels, mais également à mieux saisir l’opportunité des projets retenus pour cet exercice budgétaire.

Le ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique chargé de la Modernisation de l’Etat, a rappelé que ‘’le projet de budget exercice 2010 s’établissait à 2.096 milliards de Fcfa, contre 1.541,6 milliards de Fcfa dans la loi de finances rectificative de l’année 2009. Le projet de budget de l’année 2010 serait donc en hausse de 554,4 milliards de
Fcfa’’.

Cette augmentation, a dit M. Louembé, résulterait essentiellement de la bonne tenue des recettes pétrolières qui seraient en hausse de 450,7 milliards de Fcfa par rapport à la loi de finances rectificative du précédent exercice. Ce projet de budget, actuellement en examen, intègre un gap de financement de 4,7%, a ajouté le ministre. Il a indiqué que ‘’les dépenses hors amortissement de la dette se chiffreraient à 1.775 milliards de Fcfa en 2010, contre 1.774 milliards de Fcfa dans la loi de finances rectificative de l’année 2009, soit une augmentation de 601 milliards de Fcfa’’.

Autre élément à relever, c’est que les dépenses d’investissement ont été fortement revues à la hausse dans ce projet de budget. Elles passeraient de 295,3 milliards de Fcfa à 897,5 milliards de Fcfa, soit une augmentation de plus de 602 milliards de Fcfa,, dont 278 milliards de Fcfa au titre des projets financés sur les ressources extérieures. Elles comprennent 376,4 milliards de Fcfa pour les projets en cours et 521,1 milliards de Fcfa pour les nouveaux programmes.

La forte augmentation du budget d’investissement répond à l’exigence du gouvernement de l’émergence de renforcer sa politique de relance de l’économie par l’investissement public en allouant près de 43% du budget global aux dépenses d’investissement financées, entre autres, par des économies internes réalisées au niveau du fonctionnement. Le ministre Louembé n’a pas manqué de relever cette rupture avec le passé où le budget d’investissement se réduisait à une portion congrue du budget général.

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES