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Le non paiement de la bourse, cause d’une nouvelle grève à l’UOB

Les étudiants de l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville rempilent; ils ont de nouveau barricadé le grand portail qui donne accès à la plus ancienne institution universitaire du Gabon, entravé la circulation des automobiles par des barrages, des pneus brûlés et des bois ramassés à l’emporte pièce, ceci en vue de réclamer le paiement de leurs bourses d’étude, a-t-on constaté ce jeudi.

On pouvait constater sur les lieux la présence de force de l’ordre tentant de mettre de l’ordre face aux étudiants, visiblement en colère. Le but poursuivi est de dégager la voie menant au quartier Derrière la prison et celle qui conduit au boulevard triomphal, deuxième arrondissement de la capitale gabonaise.
Sur la voie publique, on aperçoit des cahiers, sacs, stylos, crayons, livres, calepins, calculatrices, chaussures, égarés par des étudiants contestataires, dispersés par des forces de l’ordre voulant rétablir la circulation sur ce chemin très fréquentée par les usagers.

Les hommes en treillis, munis de leurs bombes lacrymogènes tentent, tant bien, que mal de repousser les représailles des étudiants, qui ont pour armes, des pierres, des morceaux de bois, des invectives réfutant la présence de ceux qu’ils nomment, « ennemis » sur leur mythique voie de contestation.

Interrogé par GABONEWS, un des étudiants surpris sur le « front » a indiqué que « ce qui soulève notre colère c’est le mépris des autorités rectorales et de notre ministre de tutelle. On ne peut pas comprendre que le 3 février dernier, elles nous confirment, lors d’une rencontre convoquée par elles, après notre soulèvement que nous aurons notre bourse le 10 février et lorsque la date arrive, il n’y a pas gain de cause ».

Par ailleurs, ajoute un autre étudiant contestataire, il y aurait « des étudiants blessés par des « grenades » lancées par les forces de l’ordre et d’autres qui se sont accidentés dans la fuite. Nous protestons paisiblement, on ne comprend pas pourquoi, ils nous chargent », s’est interrogé ce dernier jetant des pierres aux forces de l’ordre.

« Le 2 février dernier, lors de notre protestation nous avons interpellé les plus hautes autorités du pays à tête desquelles, le Président de la République, le Premier ministre qui prônent « l’émergence » à s’appesantir sur les problèmes sempiternels de l’Université Omar Bongo, » a déclaré un autre étudiant très remonté.

Outre ce problème de la non règlementation du paiement de bourse, ajoute-t-il, « il y a aussi l’harmonisation du système Licence, Master, Doctorat (LMD), tropicalisé au sein de cette institution, le manque d’amphithéâtres, des salles de cours, la pauvreté livresque de la bibliothèque, la construction des salles multimédias, l’achèvement des travaux du pavillon G et la construction d’autres pavillons à la cité universitaire ».

Quand nous quittions les lieux, un autre barrage s’est érigé au niveau du boulevard triomphal, non loin de l’ambassade de Russie, causant un embouteillage monstre qui a paralysé la fluidité de la circulation sur cette voie très prisée par les riverains de Libreville.

Une de nos source étudiante déclarait par téléphone également, « qu’ils ont fait le virement des bourses, c’est regrettable qu’il faut toujours passer par la violence pour avoir ce qui nous revient de droit au Gabon, que les autorités gouvernementales prennent des précautions en vue d’éviter tout débordement ».

Le 2 février dernier, les étudiants de l’Université Omar Bongo (UOB) avaient de nouveau barricadé le grand portail qui donne accès à la plus ancienne institution universitaire du Gabon. Parmi les raisons évoquées y figuraient la mauvaise application du système Licence, Master, Doctorat (L.M.D), le non paiement de la bourse d’étude.

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