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Revue de la Presse : « Que vient faire Sarkozy au Gabon ? – AMO met en garde le président Sarkozy

Les interrogations relatives aux véritables raisons de la visite du Président français Nicolas Sarkozy au Gabon et à la supposée « peur viscérale » que susciterait le dernier né des partis politiques, « l’Union Nationale », les décalages et autres lenteurs qui nuisent à « L’Emergence » du côté de la Primature, les compteurs de la SEEG qui marqueraient des taxes frauduleuses augmentées d’escroquerie et les casseroles que « traîne » le maire de Libreville, sont entre autres les sujets-phares épluchés par les journaux locaux au courant de la semaine écoulée.

Tranches à déguster :

AXE DE COOPERATION LIBREVILLE-PARIS

Coopération France-Gabon, ou les vraies raisons de la visite de Nicolas Sarkozy au Gabon ! Le mot est lâché, et « Echos du Nord », le Bimensuel gabonais d’informations, lance les hostilités : « Que vient faire Sarkozy au Gabon ? », s’interroge le journal. Avant d’entrer en bloc dans la réponse, il impose une remémoration: « d’un côté les mesures de l’Exécutif Emergent, avec l’interdiction depuis janvier 2010 des exportations de grumes, mesures qui frappent de plein fouet les hommes d’affaires français ».

Le journal d’entrevoir en cette visite « rien d’autre qu’une ingérence de plus ». Et soupçonne même « l’hyper-président », d’être « la main invisible qui a favorisé la situation politique incertaine actuelle du Gabon », et n’accorde pas crédit au futur visiteur d’être l’« homme à nettoyer les crottes de son chien sur les trottoirs où ils les promènent ». Mais qui sait !

AMO MET EN GARDE LE PRESIDENT SARKOZY

Toutefois, les leaders de « l’Union Nationale », à l’occasion du déjeuner de presse qu’ils ont offert, jeudi dernier, dans un hôtel de la capitale gabonaise et auquel GABONEWS était présent, ont affirmé en chœur qu’ils ignoraient, en bloc, les mobiles de la visite de Sarkozy au Gabon.

A la question de savoir si les rumeurs justifiant le voyage du numéro un français par une tentative de réconciliation entre l’opposition et le pouvoir étaient fondées, André Mba Obame de répondre : « Nous ne sommes pas informés des raisons de ce voyage. Le président Sarkozy a un représentant au Gabon qui est l’ambassadeur de France, accrédité dans notre pays. Nous n’avons pas été contactés par ce dernier pour parler de cette visite. Quoi qu’on dise, la France est, à tort ou à raison, responsable de la situation que vit actuellement le Gabon. Nous ne refusons pas de rencontrer le président français s’il le désire. Mais, ça ne sera pas comme par le passé, c’est-à-dire nous prendre de vitesse à la dernière minute. Nous ne sommes pas des bambins qu’on peut déranger n’importe comment et n’importe quand. Il y a des formes pour appeler les leaders politiques que nous sommes ».

Pour clore définitivement avec la France et les français « Echos du Nord » s’interroge à nouveau: « Que cherche l’armée française dans le Woleu-Ntem ? ». « Chacun y va de son fantasme », « un couvre-feu ? », se demande le canard. Et selon le journal, « Plusieurs personnes affirment avoir été interrogées par quelques éléments de ce bataillon… ».

Le Commandant Yann Begue, Chef de bataillon, interrogé par « Echos du Nord », précise : « les tournées provinciales des soldats français en poste au Gabon ont pour objectifs, faire connaître les milieux gabonais, permettre aux soldats d’être en contact direct avec les populations… ».

Le journal de se réjouir : « un bémol tout de même à ce bel enthousiasme, la carence en matière de communication de la troupe en direction des populations locales ».

SEMAINIER DU PRESIDENT

Le semainier du Président entre dans sa phase routinière. Cette semaine récapitule quatre événements majeurs. « L’Union », très attentive à cette lecture condensée du Porte-parole de la Présidence de La République, Guy-Bertrand Mapangou, a noté l’information « clé » en titre de sa page 2 : « La visite de Nicolas Sarkozy, la coopération et le développement économique en ligne de mire », menu d’un entretien récent entre le Président Ali Bongo Ondimba et l’ambassadeur de France au Gabon, Jean Didier Roisin.

SALON NUMERIQUE : UNE REUSSITE TOTALE

Le Gabon des services mis en exergue cette semaine par un premier Salon National de l’Economie Numérique. Le reporter du quotidien « L’Union » y a vu « innovations technologiques et partenariat renforcé ». Normal, la tribune est toute trouvée pour nombre de sociétés, « CFAO Technologies » par exemple, sans publicité, « affiche ses ambitions », écrit le journal.

A préciser que ce premier Salon, fut un coup d’essai qui s’est avéré un véritable coup de maître, en raison bien entendu, de l’engouement, du sérieux et de la qualité qui l’ont caractérisé. Bravo, Madame le ministre et bon courage pour la poursuite, dans la sérénité et l’engagement, de la mise en œuvre de la politique de désenclavement numérique du Gabon, tant ambitionnée par le Président Ali Bongo Ondimba.

QUI A PEUR DE L’UNION NATIONALE ?

« Echos du Nord », partisan de l’Union Nationale ? Je n’en sais rien. Toujours est-il que la manchette de sa dernière parution porte une grosse interrogation pour le moins frisant la partisannerie : « Qui a peur de l’Union Nationale ? »

Là-dessus, des observateurs non moins avertis questionnent de savoir si « Un bébé fait-il peur à ceux qui doivent établir son acte de naissance? ». « Visiblement, le pouvoir en place est pris de panique, il a peur », écrit Zang Memine l’auteur de l’article, qui argumente : « l’Union Nationale est le début de la réponse à l’appel lancé par la société civile à l’opposition gabonaise de s’unir (…), ce nouveau parti se pose désormais en alternative valable et crédible », hic.

Une union voulue pour le 30 août 2009, qui arrive finalement le 10 février 2010. Mieux vaut tard que jamais, dit l’adage. Rendez-vous est pris pour confirmer cette peur « aux prochaines législatives », conclut Zang Memine. Nous y serons tous !

A voir de plus près, les avis sont très controversés quant à l’avenir du dernier venu sur la place politique gabonaise. L’Union Nationale marcherait « sans les autres », c’est du moins le coup d’œil de « Le Mbandja », l’hebdomadaire indépendant, qui le souligne dans son éditorial en date du 18 février. « Confectionné autour d’un sentiment commun, à savoir la haine envers Ali et ses alliés, cette Union, a ceci de particulier que tout ce qui rassemble les ténors est autrement moins signifiant que ce qui les divise », martèle d’entrée le journal.

Les précisions s’accumulent, archives à l’appui, et sans être exhaustif, nous allons prendre un cas de figure : « Myboto a été chassé du gouvernement grâce à une grosse manipulation de Mba Obame. Et ce n’est d’ailleurs pas un hasard si André a été le premier à dégainer la plume pour répondre au « J’assume », de Myboto », (Ndlr : titre d’un livre écrit par Zacharie Myboto après sa démission du gouvernement).

Artur Ebinda, l’auteur de l’article, d’ajouter sur sa lancée : « Autant dire que cette union est avant tout un cocktail de haine mutuelle entre ses membres. Et c’est justement pour ne pas faire dans l’hypocrisie que les autres ont refusé de s’y mêler ».

La conclusion de l’éditorialiste a des allures de pari : « Le moment venu ceux qui fréquentaient Mba Obame n’hésiteront pas à le clouer à la première occasion à moins que, comme il l’a peaufiné, ce ne soit lui qui dégaine le premier. Ce n’est d’ailleurs qu’une question de temps. C’est à ce moment-là, celui de l’éclatement précisément, que les uns et les autres se rendront compte que cette tentative d’harmonisation des contraires étaient parfaitement illusoire ».

Note gaie cette fois, toujours pour parler de l’Union Nationale (UN). A la faveur d’un déjeuner de presse, le staff dirigeant de l’UN a précisé que « la légalisation de l’Union Nationale devra se faire de manière automatique et nos élus conserveront leurs mandats », rapporte « L’Union », dans sa parution de samedi matin. Le président Myboto, capitaine du bateau « unioniste » a lu la loi et fait écrire à notre confrère que « Tout parti issu d’une fusion bénéficie d’une reconnaissance de plein droit et se voit remettre un récépissé ». Vous avez dit calculatrice !

UNE VAGUE DE TORTUES TORPILLE L’EMERGENCE A LA PRIMATURE

La composition du Cabinet du Premier ministre suscite des polémiques. « La Calotte », hebdomadaire d’information et d’investigation, en date du 17 février, y a vu « la vague de Tortues qui torpille L’Emergence ». Séraphine Yele, bâtisseur de l’article, ne s’encombre pas de gants et lance la pierre : « Depuis l’avènement du gouvernement de Paul Biyoghe Mba, il ne se passe pas un jour sans que l’opinion soit contrariée par ses frasques, malgré le fait que certains approuvent le côté novateur de certaines décisions. Un gouvernement par ailleurs décrié, d’autant que l’administration centrale est aux mains des membres du Mouvement Commun de Développement, (MCD, ancien parti du Premier ministre».

L’explication de cette montée de bile serait dans le fait que « les ministres et directeurs généraux choisis répondent aux critères sentimentaux et ethniques, familiaux et d’appartenance au MCD ». Car, ajoute la consœur, calculette en main, « Si la présidence de la République se contente de Neuf départements, tous pour piloter l’émergence… la primature affiche au compteur vingt-cinq départements sans vergogne. Une inflation qui permet à la vague des tortues de miner la haute administration de l’Etat ». C’est dire !

TAXES FRAUDULEUSES ET ESCROQUERIE A LA SEEG

La SEEG, la dame des eaux et de l’énergie encore et toujours vouée aux gémonies. « La Calotte », y a mis son grain de sel, en page 3 de sa parution du 17 février, et livre, « Des taxes frauduleuses à l’escroquerie à grande échelle ». Vu qu’il est question du bien-être de la population gabonaise, le canard murmure : « il se trouve aujourd’hui que les patrons de la SEEG ont décidé de saigner l’usager jusqu’à la corde ».

Des «indiscrétions» auraient aidé à la rédaction de l’article qui rapporte que : « le surplus de facturation ainsi encaissé servirait à l’entretien des cadres de la Direction Générale qui coûtent les yeux de la tête à la société ». Et de prévenir : « Cette situation devenue intolérable pour de nombreux ménages peut amener à des perturbations sociales inimaginables ».

Confidences du Palais du bord de mer sur la place publique ? A moins d’un secret de polichinelle. « La Démocratie », bimensuel d’information gabonais, paru le 8 février, a prêté sa tribune « aux intrigues du Palais » et placarde : « Le Père, le Fils, et le Président ».

Franck Okandonéro, auteur de la feuille de chou, lève les ambigüités : « Le Père s’appelle Patrice Otha, le Fils Jean-Pierre Oyiba, le Président Ali Bongo Ondimba ». Et l’on se rappelle que le fils, Jean-Pierre Oyiba avait démissionné dernièrement de ses fonctions de chef de cabinet du président de la République, parce que cité dans le scandale de la BEAC. Il s’était mis à la disposition de la justice.

Le problème est posé : « Le Président a nommé le Père à la place du Fils, dont le retour était pourtant très attendu. Le Président aurait-il subi des pressions, aurait-il été manipulé ? Par qui ? », s’interroge notre confrère.

Prenant en grippe le Père, Franck Okandonéro, s’inspirant de ceux qui connaissent le Père, rapporte que l’homme est un « grand manœuvrier », et s’interroge de savoir « s’il est à l’origine du départ du fils ? » et d’ajouter « d’apparence inoffensive, molle, tiède, timide et incapable de tuer un moustique ». Il Aurait fait des « victimes de maintes trahisons, Paul Toungui Essangabéla et Jean Pierre Lemboumba Lépandou, pour ne citer que ces personnalités du temps d’OBO ».

La saga « Jacky mille diplômes » continue. Le maire de Libreville, Jacky dont on parle : « fait le ménage au karcher ». C’est le titre à lui dédié en page 2 par « La Calotte ». L’entrée dans le sujet n’a rien de timide, « Jean Ntoutoume Emane, le maire de Libreville n’a pas le sommeil tranquille ces dernier temps ».

Il vous souviendra que la semaine dernière encore, le maire était face à une grève et dans la foulée limogeait son financier Mesmin Youmou. Il y a du nouveau : « Nommé par Décret présidentiel, les puristes disent que le maire aurait pu exiger un décret de la Présidence de la République pour mettre fin aux exactions du Directeur Général des Finances et du Recouvrement », rapporte le journal.

Et de l’avis des grévistes, relayé par notre confrère, « Jacky veut simplement se débarrasser de Mesmin pour pouvoir gérer lui-même les finances municipales par le biais d’un de ses affidés ».

« Le Mbandja », hebdomadaire indépendant d’informations, quant à lui, s’est aperçu d’un « Micmac à l’hôtel de ville ». Jacky (le maire), est décidément la vedette, mais à l’envers.

Tenez ! «Après avoir lui-même détourné 100 mille euros des caisses de l’Etat pour l’achat d’un camion qui fait le transport de sable sur la route du Cap et aider financièrement un parent avec l’argent public, l’édile de Libreville achète des pages dans la presse pour vouloir noyer son ancien Directeur Général des Finances et du Recouvrement (DGFR), qu’il vient de limoger pour effacer les traces de son forfait », fustige le journal.

« Le Mbandja », (partisan ?), a vu dans cet imbroglio la promesse de vengeance d’une femme se réaliser : Mme Yolande Abessolo, victime d’une « lourde frustration », à la suite du refus du DGFR de « débourser 15millions de francs CFA nécessaires à l’organisation, par elle, de l’arbre de Noël ». Et de fil en aiguille, s’est mise en route une machination « qui accuse pêle-mêle le DGFR de détournement et lui attribue l’entière responsabilité des maux qui minent l’hôtel de ville ».

Cible d’un coup monté, tout y passe selon « le scribouillard », qui semble être l’avocat attitré du Martyr Mesmin Youmou : « La gendarmerie » qui exige « des preuves palpables », les obtient. Ensuite, scande le journal, « le tapis rouge est déroulé… à un hôte de marque, en la personne d’Alphonse Ongouo…Directeur-rédacteur en chef de « La Loupe »… La suite c’est le grand scoop que « La Loupe » a publié dans sa dernière livraison ».

Où est la bonne version ? Vous avez dit querelle par médias interposés, quel journal cire les bottes de qui ? Ce n’est pas à nous de trancher, on les lit juste pour vous, chers internautes, et stop.

LE MINISTRE DES MINES INDEXE

Les scandales, il en pleut dans la presse cette semaine. Et cette fois, c’est le non moindre ministre des Mines qui serait impliqué, plutôt « maître dans l’art ». Le podium de « Le Mbandja » lui est réservé, qui étale le « Coup fumant du Juge Julien ».

Le résumé de ses mises en scènes est ainsi spécifié par l’hebdomadaire : « En quelques mois de présence au gouvernement, ce brave ministre a déjà réussi à signer de mirobolants contrats avec un imaginaire homme d’affaires suisse, propriétaire de fictives sociétés basées à Genève ».

Et même que « l’Etat gabonais est engagé dans une affaire avec un parfait inconnu ». Documents et photo à l’appui, le journal va jusqu’au bout de sa logique, celle de prouver la « fausse manœuvre » du ministre Julien.

BRAS DE FER COMUF-MAIRIE DE MOUNANA

Scandale des déchets dits toxiques de Mounana, ce n’est pas fini. « Gabon Matin » titre en page 5 de son édition du 19 février : « Questions sur une brouille entre COMUF et la mairie ».

Signataire de l’article, le correspondant de l’AGP à Mounana veut savoir ce qui « s’est réellement passé ? ». D’abord le quotidien étatique étale la pratique : « A Mounana, il y avait comme un mode de vie… Créer des agitations pour se faire payer et les incitateurs recevaient de grosses commissions ».

Le ton est donné, une machination, selon l’AGP. Toujours est-il que, « l’actuel Directeur de la COMUF, Philippe Drouot qui opte pour des relations franches avec ses interlocuteurs semble gêner plus d’un ». En marche vers la vérité, le quotidien étatique a été voir chez GEOFOR, signataire d’un accord avec le CIRMF « pour débarrasser son entrepôt des matériels et objets encombrants ». Et d’ajouter « des documents fournis par le CIRMF font foi ».

« D’où pourrait donc provenir les 11 bidons de produits toxiques découverts sur le terrain? », s’interroge le quotidien, avant d’ajouter qu’« il fallait écarter les feuilles sauvages pour les apercevoir ». « Provocation ou simple erreur, l’avenir et les enquêtes en cours nous édifierons », conclut l’agencier.

PORT-GENTIL ET LE RETOUR A LA VIE NORMAL

Restons en province, cette fois à Port-Gentil, pour parler de ces « 45 millions de FCFA dégagés par la mairie pour le Stade Mandji », histoire de « régler les problèmes financiers de l’équipe de football « Stade Mandji », représentant du Gabon à la ligue des champions de la CAF », rapporte « Gabon Matin », le quotidien étatique, dans sa parution de vendredi.

« L’Union », l’autre quotidien, martèle à propos du Conseil municipal de Port-Gentil : « Budget : la dernière chance », et se permet d’espérer : « C’est ce lundi qu’on saura si le budget primitif de l’exercice 2010 passera, car sur instruction du ministre de l’Intérieur, une nouvelle session devra regrouper les conseillers municipaux dont la majorité s’était prononcée, le 11 décembre dernier, pour son rejet »

Et comment ne pas espérer ? « La Ville retrouve son attrait », sublimait à sa grande Une « Gabon Matin », dans son édition de vendredi. « Cinq mois après les évènements malheureux qui l’ont violemment meurtrie et la levée du couvre-feu en janvier dernier, Port-Gentil, la capitale économique, retrouve la joie de vivre, son attrait et son sens civique », ajoute le quotidien, une large photo absorbant sa première page qui illustre cette vie revenue à la normale.

ALLEGEMENT-TROMPE L’ŒIL DE L’EXECUTION DU BUDGET NATIONAL

La dépense budgétaire : « un allègement en trompe-l’œil », c’est le titre-phare de « La Calotte » pour taper du point sur la table et soutenir que les budgets actuels véhiculent « un parfum de mort de l’économie gabonaise », car « le Budget de Blaise Louembé n’est que fumée… », au-delà « d’un soudain amour de la vertu de la discipline budgétaire officielle », ironise le canard.

EXTENSION DU PORT D’OWENDO

Etendre le port d’Owendo, « une nécessité pour l’économie », note « Gabon Matin », en date du 19 février. « Certes, il n’a pas atteint le seuil d’engorgement redouté… Mais combien de temps durera cette douceur sur la chaine d’activités au port d’Owendo ? », susurre le journal. Prévoyante, « la société Gabon Port Management, qui a signé avec l’Etat Gabonais une convention pour la gestion et l’exploitation du port d’Owendo s’est engagée à entreprendre des travaux d’extension de l’espace portuaire », confie notre confrère.

RENVERSEMENT DE TANDJA AU NIGER

Et le Gabon s’en mêle ! Et comment pouvait-il en être autrement ? Toute l’Afrique s’est sentie touchée, concernée, interpellée par le coup d’état survenu, jeudi dernier, à Niamey, la capitale nigérienne. « L’Union », le plus vieux quotidien gabonais, a consacré sa manchette à la situation au Niger, en placardant en première page de sa parution de ce samedi, une exclamation : « Et revoilà l’ordre Kaki ! ».

Olivier Ndembi analyste-critique, pointe du doigt l’avidité de pouvoir pour justifier les malheurs de Mamadou Tandja, Président déchu du Niger : « Aveuglé par le pouvoir, Tandja tombe aux pieds des militaires», lance le confrère.

« Dans tous les cas, l’éviction de Mamadou Tandja est vécue comme un véritable soulagement au Niger(…). Et malgré le concert de condamnations qui ne cessent de tomber pour dénoncer le coup de force… parfois pour la simple formalité », explique le chroniqueur, la vérité est simple : « Mamadou Tandja était un géant aux pieds d’agile qui vient d’être broyé par un pouvoir kaki qu’il pensait contrôler ».

Et, notre confrère de conseiller : « Cette situation devrait pouvoir interpeller les Chefs d’Etat qui ont décidé de charcuter les constitutions de leur pays pour se maintenir ad vitam aeternam au pouvoir contre la volonté populaire ».

Bénis soient les militaires et leur rôle de régulateur démocratique, aurait-on envie de dire ? Pour notre « écrivassier », il est toutefois question de la compréhension par tous et chacun de « la nécessité du renouvellement des intelligences par les voies démocratiques à l’issue d’une durée constitutionnelle ».

Le raccourci médiatique amorce sa phase de fermeture de rideau, mais avant, un crochet s’impose sur la page sportive, où l’actualité dominante est le départ du sélectionneur des Panthères Alain Giresse, « la tête haute », c’est du moins la déclaration qui a retenu l’attention de « Gabon Matin », pour résumer les propos de l’homme au sortir d’une conférence de presse qu’il a donnée dans un établissement hôtelier Libreville.

Un bilan satisfaisant, du reste de l’avis du concerné, relayé par le quotidien étatique. « L’ex-sélectionneur national a qualifié son bilan de positif pour avoir hissé les Panthères à la 7ème place africaine, selon le classement FIFA », le désormais ancien entraineur de la sélection gabonaise de football est allé fouiner dans toutes ses archives footballistiques pour faire le décompte, soit au total : « 13 victoires, 8 défaites, et 6nuls ». Il faut le faire !

Alors que la porte ne s’est pas encore totalement refermée sur le « feuilleton » Alain Giresse, sélectionneur national du Gabon jusque la semaine dernière, voilà que se murmure le nom de son potentiel remplaçant.

« L’Union », le quotidien privé, a ouï « la rumeur Rohr » courir pour « prendre la succession » de Giresse : « le technicien franco-allemand, qu’on dit très intéressé par ce challenge, pourrait ainsi arriver à Libreville dans les prochains jours pour trouver son accord avec les dirigeants de notre football », signe le quotidien.

Tout est bien qui finit bien. Ainsi s’achève le marathon médiatique de ce dimanche. Bonne lecture à tous et à la semaine prochaine si le propriétaire des jours accepte de se faire notre complice. Bye, bye !

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