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Coopération Gabon – France: Des actions concrètes et significatives

La coopération entre le Gabon et la France est marquée, depuis la fin des années 1990, par un ensemble d’actions concrètes qui, sur les plans financier, sanitaire, environnemental ou agricole, met en relief la relation d’entente bilatérale qui caractérise les deux pays amis.

Concernant la plan stratégique, la France a financé avec le Gabon le séminaire politico-militaire « Gabon 2000 » qui a eu lieu à Libreville les 16 et 18 juin 1999. Plus tard, en janvier 2000, la manœuvre militaire « Gabon 2000 » s’est déroulée  dans le cadre de la matérialisation du concept de Renforcement des Capacités Africaines de Maintien de la Paix (RECAMP).

S’agissant de la coopération financière (FAC),  à la faveur de la réalisation du FSD, un protocole d’accord a été signé en juillet 1999 et a permis l’attribution d’une enveloppe de 300 000 000 francs CFA destinés à financer des micro projets. Depuis lors, un comité de suivi se réunissant tous les deux mois a d’ores et déjà intégré une vingtaine de dossiers dont seize ont bénéficié du financement escompté.
Le 11 mars 2002, le même protocole a été reconduit à hauteur de 200 000 000 FCFA, tandis qu’en 2006, une troisième enveloppe (en cours d’exécution) a été fixée à 325 000 000 FCFA.

Autre accord, cette fois-ci dans le cadre du suivi des recommandations de la Grande Commission Mixte (GCM), la Commission ad hoc sur la sécurité sociale, qui s’est réuni à Paris les 3 et 4 avril 2000 a examiné les points qui avaient été occultés en octobre 1999 en terre gabonaise.

Concernant la coopération en pêche et aquaculture, une convention de financement en appui structurel du secteur a été ratifié entre les deux parties le 24 février 2000. Le projet entendait moderniser le secteur dela pêche artisanales au Gabon, soutenir le service qualité de l’inspection sanitaire (SQIS) et la materialisation d’actions sectorielles. Les coûts de ce projets ont été estimé à 300 000 0000 de FCFA.

L’Etat français est également à l’origine d’une subvention de 500 000 000 FCFA au ministère de l’Enseignement supérieur dans le cadre de l’appui institutionnel (programmation, carte scolaire) et l’aide à la professionalisation de l’enseignement supérieur dans trois établissements (IST INGS et ESP de Masuku).

Au tire de la coopération décentralisée, le Département de la Seine St Denis, situé en région parisienne, et la « cité pétrolière » de Port-Gentil ont signé un jumelage, tout comme la ville des Trois Cantons, dans les Ardennes, et la ville de Fougamou.

La lutte contre le Sida, autre chantier d’action de la coopération entre le Gabon et la France, la partie gabonaise, à la faveur de l’action de la Croix Rouge française a bénéficié du financement d’un centre de Traitement Ambulatoire (CTA) devant accueillir les malades séropositifs.

Le prolongement des recommandations de la Grande commission mixte (GCM), la commission had hoc sur la sécurité sociale s’est une nouvelle fois réuni les 3 et 5 avril 2000 dans la capitale française. Ces assises ont donné lieu à la signature, le 7 juillet 2000, de l’Avenant n°1 à la convention franco-gabonaise de sécurité sociale du 2 octobre 1980 et de l’Arrangement administratif n°2 relatif aux modalités d’application de la Convention.

Au chapitre de la coopération financière judiciaire l’Etat français, via le Fonds d’Aide et de coopération (FAC), s’est employé à mettre en place le projet de construction de l’Ecole Nationale de la Magistrature, à la faveur d’une contribution financière de l’ordre de 150 à 200 000 000 FCFA. Aussi, la France se charge-t-elle du suivi de la formation des greffiers, des magistrats et de l’équipement des juridictions.

Concernant la coopération sanitaire, et plus précisément, la médecine d’urgence, la France et le Gabon ont signé en juillet 2002 un protocole de financement pour la mise en place du SAMU Gabon, qui devrait assurer les interventions médicalisées sur la voie publique dans la zone de Libreville, ainsi que les transferts hospitaliers sur la capitale et en provenance de l’intérieur du pays.

De même le service de coopération  technique internationale de police (SCTIP), indique t-on, s’inscrit dans le cadre de la coopération institutionnelle française au Gabon. En effet, un nombre important d’officiers de police français, bénéficiant d’un statut d’assistant technique ont oeuvré en tant que conseillers auprès des plus hautes autorités gabonaises, en s’illustrant dans la formation ou en s’investissant dans l’École de police de Libreville.

Les domaines d’actions réservés à la jeunesse et au sport gabonais ne sont pas  en reste, puisque la coopération bilatérale entend faciliter la formation dans les secteurs de l’animation culturelle, le sport de proximité dans les quartiers défavorisés, le sport scolaire et universitaire.

Parallèlement, on note également un ensemble d’actions concrètes et chiffrés dans le domaine de la forêt et de l’environnement, avec l’extension de la dynamique de l’aménagement durable aux petits permis forestiers et son assistance technique (9,2 millions d’euros), ainsi que l’attribution de quatre subventions du Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) pour un total de 3,35 millions d’euros. Cette somme comprenait l’appui à l’aménagement forestier durable, la valorisation de la biodiversité, la gestion de l’information environnementale et de l’écotourisme.

Le secteur de la formation professionnelle a, pour sa part, bénéficié d’un financement de l’assistance technique pour la préparation d’un projet d’appui à la modernisation du système nationale de formation professionnelle. Le secteur de la santé quant à lui, est attributaire de l’appui au Programme national de Développement sanitaire (PNDS) d’un montant de 7 millions d’euros, à la lutte contre le Sida (2 millions d’euros) et son assistance technique (1,5 millions d’euros).

L’on note aussi l’appui au maraîchage mis en œuvre et assisté techniquement par l’Institution Gabonais d’Appui au Développement (IGAD), à hauteur de 5,9 millions d’euros, la mise en place de deux lignes de crédit Proparco en vigueur avec deux des principales Banques gabonaises pour des projets productifs ou industriels, ainsi que plusieurs garanties apportées par Proparco à une institution financière et à un groupe privé gabonais.

Enfin sur le plan des visites officielles 2009-2010, l’on retiendra la première sortie parisienne du Président de la République, Ali Bongo Ondimba, du 18 au 23 novembre 2009, ainsi que la visite de travail à Paris du Chef de l’Etat en vue de la préparation du Sommet de Copenhague, le mercredi 16 décembre 2009.

Source: Secrétariat du ministère des Affaires Étrangères du Gabon.

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