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L’ITA-NEW un vaccin clé contre la maladie des volailles

La maîtrise des techniques utiles à la survie de la volaille dans les fermes et les ménages, face à la maladie de Newcastle, pourrait faire économiser à l’Etat 30 milliards de FCFA et réduire de plus de 75% la dépendance du Gabon en produits carnés.

C’est la conclusion à laquelle sont parvenus les techniciens du réseau d’épidémiosurveillance des maladies animales au Gabon (REMAGA), à l’issue de la campagne nationale d’appui au déparasitage et à la vaccination de la volaille rurale contre la maladie de Newcastle. Plus de 600 poules, canards et dindons ont été vaccinés dans la province de l’Estuaire, au cours de la campagne qui s’est achevée hier au Cap Estérias.
Axée essentiellement sur des techniques de prévention en maladies animales, cette campagne de déparasitage avait pour objectif d’améliorer l’élevage de la volaille rurale à partir de cette année, avec une production attendue de plus de 3.872.800 poulets adultes devant être vendus sur le marché à un prix unitaire ne dépassant pas 1000 FCFA.

Cette opération, qui consiste à relancer la production animale au niveau national, devrait permettre à l’Etat gabonais de faire des économies. En 2009, le Gabon a importé 58.000 tonnes de viande. Les importations de volaille représentaient 30 milliards de FCFA. Selon les études menée par le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et du

Développement durable et l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), sur le plan d’action et le programme d’investissement de l’élevage au Gabon, cette opération qui permettra d’épargner plus de 18 milliards de FCFA par an sur ses importations de volaille, vient à point nommé pour réduire les pertes des effectifs au sein des fermes.

Vu le vaccin inactivé injectable contre la maladie de Newcastle ITA-NEW, administré par voie cutanée ou intramusculaire aux volailles, le déparasitage et l’absorption des substances vitaminées capables d’éliminer le stress en elles est indispensable.
L’objectif visé par l’action entreprise par les acteurs du secteur de l’élevage est d’améliorer l’élevage de la volaille rurale par an dès cette année, partant de la production de plus de 3.872.800 poulets adultes avec pour valeur sur le marché un taux inférieur à 1.000 FCFA par poulet.
Cette tournée vaccinale a permis à la ferme de Mingombyé, située derrière l’Ecole nationale des Eaux et Forêts (ENEF) de bénéficier du passage des spécialistes des questions épidémiologiques animales qui ont procédé à la vermification de la volaille, sa vaccination, sa supplémentaire minérale et vitaminée.
L’ opération qui consiste à relancer la production animale au niveau national, permettra à l’Etat gabonais de faire des économies au regard des importations faites en 2009 qui s’élèvent à plus de 58.000 tonnes de viande, dont 30 milliards pour la viande de volaille.
Désormais, les volailles vaccinées issues des élevages traditionnels verront éliminés de leurs organismes, les parasites internes. Un taux d’anti-corps élevé après la vaccination favoriserait la réponse immunitaire durant au moins 6 mois suivie d’une stimulation de l’appétit de la poularde engendrée par les produits, en l’occurrence, ‘’l’amin total’’ et le ‘’super layer’’, suppléments alimentaires mondialement reconnus et fréquemment utilisés à l’échelle des productions industrielles des volailles.

Grâce à l’appui de la Banque africaine de développement (BAD), l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), l’Union Africaine (U.A) et la détermination des politiques gabonais, le rêve de voir le Gabon parvenir à une autosuffisance productive de la volaille est prêt de se réaliser.

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