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« Je crois que les éditions Nstame ont atteint leur premier objectif, celui de faire connaître le livre gabonais », Sylvie Nstame

Au cours de la dernière journée du salon du livre des ‘’Editions Ntsame’’, qui a refermé ces rideaux, ce vendredi, à l’Assemblée nationale à Libreville, au terme de trois jours d’activités, la fondatrice de l’entreprise, l’écrivaine Sylvie Ntsame, a déclaré à GABONEWS que sa maison d’édition est parvenue à son premier objectif, celui de « faire connaître le livre gabonais ».

« Les Editions Ntsame sont ouvertes depuis fin janvier. Et, après avoir fait un travail titanesque, en moins de deux mois, avec la production d’une dizaine d’œuvres, il était de bon aloi de venir présenter nos œuvres au public », a déclaré Mme Ntsame, peu de temps avant la clôture de l’évènement, ce vendredi.

Jetant un regard rétrospectif sur les trois jours de la manifestation, à la faveur desquelles plusieurs ouvrages ont été dévoilés au public librevillois, celle-ci a poursuivi : « Je crois que les Editions Nstame ont atteint leur premier objectif, c’est de faire connaître le livre gabonais ».

S’agissant de retombées financière de ce salon, l’écrivaine a confié : «Nous avons amené une centaine d’exemplaires, il n’y en a plus. Je pars ce soir de l’Assemblée avec une vente de 50 à 60 %, et je suis satisfaite de la première sortie des Editions Ntsame ».

Pour Jonas Ossombey, journaliste au quotidien l’Union, depuis le lancement de l’initiative, «le public surtout constitué de connaisseurs du livre, est venu en masse ».

« On a pratiquement eu le gotha littéraire gabonais. Il suffit de voir à quel rythme se sont vendus les livres. Hier, les stands étaient pleins, et aujourd’hui, au troisième jour, il n’y a presque plus de livres. Les amoureux des belles lettres se sont appropriés ce salon », a-t-il observé.

Aussi, les élèves des établissements publics de Libreville, venus en nombre ce vendredi, n’ont-ils pas manqué d’exprimer leur adhésion à l’évènement, comme en témoignait leur participation aux séances de présentations d’ouvrages et de dédicaces.

« L’œuvre de Mme Ntsame m’a motivé à venir assister à ce salon, le but étant aussi d’acquérir quelques connaissances », a déclaré Fred, élève au Lycée Léon Mba.

« Cela est important pour nous de venir assister à ce genre de manifestation, qui devrait inciter de plus en plus d’élèves à lire », a rapporté pour sa part Jean-Luc, autre apprenant.

A leur tour, les écrivains participants ont, eux aussi, exprimé leur grande satisfaction. « C’est une initiative louable à plusieurs titres », a analysé Hallnaud Engouang, peu de temps après avoir dévoilé au public son recueil poétique « Les temps déchirées ».

« Déjà, avec les Editions Ntsame, il y a possibilité pour les écrivains gabonais d’être publiés directement sur place et à compte d’éditeur. Car c’est le grand problème. Beaucoup d’écrivains gabonais ont des manuscrits qui restent dans les tiroirs, parce qu’il n’existe pas sur la place de maisons d’éditions à compte d’éditeur », a-t-il déploré.

Lancé mercredi, avec la présentation de « Wongo le guerrier Wandji » d’Eric Dodo Bounguendza, le premier salon du livre des éditions Nstame s’est clos ce vendredi.

Au cours de l’évènement, le public Librevillois a eu la primeur de découvrir neuf ouvrages émanant de six auteurs différents.

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