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Gabon: Revue de Presse : « Myboto et André Mba Obame devant les tribunaux – Ali’9 souhaiterait associer Mba Abessole à l’Emergence…

« Myboto et André Mba Obame devant les tribunaux – Après le congrès, le PDG dos au mur – Ali’9 souhaiterait associer Mba Abessole à l’Emergence du pays – Encore une promesse de la SEEG – MORENA : ‘’Nous ne sommes pas à l’UN »

La dénomination ‘’Union Nationale’’, usurpée par Mba Obame et consorts ? La justice édifiera, puisque le Président et le Secrétaire Général de ce parti, selon toute vraisemblance, devraient comparaître devant les tribunaux. Passés le temps des discours, l’heure est au rassemblement au PDG, Mba Abessole serait-il sollicité pour rallier le train de l’Emergence ? Une énième promesse de la dame des eaux et de l’énergie du Gabon aux populations via le chef de Gouvernement. Que ne l’ignore : le MORENA Unioniste n’est pas à l’Union Nationale, ainsi sont condensés les matières ayant retenu l’attention de la presse écrite locale la semaine achevée.

Refrains compilés:

Démarrons la promenade médiatique de cette semaine, avec le « grand parti », nouveau-né, du paysage politique gabonais. L’Union Nationale est au banc des accusés. « Le Scribouillard », journal satyrique indépendant, en date du 26 mars placarde en manchette un titre sans pitié : « Myboto et Mba Obame devant les tribunaux ! ».

Pas de quartier, les hostilités n’attendent pas: « Sale temps pour les coalisés du 30 août 2009 qui, pour avoir spolié un compatriote de son bien… politique, vont devoir aller s’expliquer devant Monsieur le juge », assène d’entrée le journal. La suite est plus explicite : « Bruno Nzagou Mbacky veut en découdre avec les sieurs Myboto, Mb’Obame, Oyé dit Mba et consorts. Et pour bien montrer qu’il est déterminé à leur en faire baver, le voilà qui les traîne devant les tribunaux comme de vulgaires voleurs de poules ».

Et dans cette « opération de récupération de son bien », Bruno Nzagou Mbacky a introduit « une plainte à l’encontre des coalisés cités plus haut, au cabinet du tribunal de Première Instance de Libreville. Pour deux motifs… : Expropriation intellectuelle et usurpation de dénomination ». Termine hors d’haleine notre confrère.

Mais auparavant, Bruno Nzagou Mbacky a écrit une lettre au ministre de l’Intérieur à l’effet de s’opposer « à la légalisation de l’Union Nationale (UN)… Ceci pour expropriation intellectuelle et usurpation de dénomination… versant au dossier une copie de la lettre de légalisation de son (UN), une copie de presse traitant de son (UN) ainsi que des fiches d’adhésion de ses militants », continue Erik Lacourt, l’auteur de l’article.

Et pour ne pas éteindre trop rapidement les lanternes sur Mba Obame, « l’AMO national », rétrospectives obligent, voyons comment d’aucuns ont analysé les suppositions de Mba Obame. Lequel préconise « un coup d’état à la nigérienne ». « Gabon D’Abord », y a vu « un non-évènement », titraille sélectionnée par Carine Faida Benga pour apporter son point de vue à la situation.

La manœuvre aurait eu pour but de « détourner l’attention du fameux 12 mars. (Cité de la démocratie où se tenait le 10ème congrès extraordinaire du PDG, Ndlr). Et ils ont réussi à attirer sur eux tous les projecteurs ». Tentative de banalisation de l’incident ou véritable argument valable ?

Toujours est-il qu’il y aurait des choses que « Mba Obame nous cache », martèle sur sa haie d’honneur « Le Scribouillard » qui, d’entrée de jeu, malmène les yeux avec « les informations en notre possession sont limpides : André Mba Obame n’a pas prononcé ces propos en l’air. Il sait de quoi il parle ».

Et dans sa lancée de tout nous dire, Germain Lendoye ne fait pas dans la langue de bois : « Mba Obame sait qu’au fil du temps, Ali Bongo se fera une popularité telle qu’il sera difficile à tout prochain adversaire de le battre en 2016. C’est peu de dire que Mba Obame connaît Ali Bongo Ondimba ! ». Conséquences ? « L’homme (AMO) s’active dans la sous-région à la recherche de soutiens politiques… il ne s’agit donc pas d’un ballon d’essai ».

Restons dans le registre des coups d’état pour parler d’une autre suspicion qui pèserait sur le sergent-chef Okounoungou et consorts, soupçonnés d’avoir fomenté un coup d’état en date de septembre dernier, contre le régime en place et dont les propos rassurés ont inspiré la Une de « Le Peuple », hebdomadaire d’information, en date du 25 mars : « J’ai confiance en la justice de mon pays ».

Une interview où l’homme se livre et dénonce « les abus en tout genre : abus d’autorité des supérieurs de la GR, tortures morales… dont il a été victime ». Et aujourd’hui, il « craindrait pour sa vie ». Bien que « relaxé », il continue « d’être auditionné par la Cour de Sureté de l’Etat », mais au passage, il a été « radié de la Garde Républicaine ». Et à la question «quels sont les motifs de votre radiation de la GR », l’homme renvoie son interlocuteur à la bonne porte, à laquelle s’adresser : « il vous revient d’aller poser cette question au ministère de la Défense, mon employeur, car je ne sais ce qu’on me reproche. J’ai cru entendre au cours d’une audition que le motif est celui de la haute trahison à la GR ». La suite en consommation sans modération, mais en kiosque cette fois.

Et pour suivre la logique politique, alternons cette actualité par les nouvelles du dernier congrès extraordinaire du PDG Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir), lequel est désormais, « dos au mur ». C’est du moins la vision de « Le Scribouillard », le journal satyrique. Il argumente : « C’est maintenant que Faustin Boukoubi et les siens doivent se mettre au travail, parce que du travail il y en a ».

Et le 10ème congrès du PDG n’est pas encore rangé dans les archives. La presse n’en a pas fini avec, elle y a vu : « Amateurisme, choquantes improvisations et règlements de comptes ». C’est du moins l’avis de « Gabon d’Abord », la montée d’amertume est très justifiée : « Lorsqu’un professeur du Supérieur, fût-il Franck Idiata, même en quête d’un poste ministériel, accepte de jouer un rôle qui aurait dû échoir à un scketcheur, Serge Abessole en l’occurrence ; c’est qu’on est vraiment descendu plus bas que terre ».

Ou encore : « Lorsque les même zombies, bien que vomis et honnis par les structures de base, reviennent en force au Conseil National et au Bureau Politique, battant ainsi en brèche le blabla d’ouverture du Secrétaire Général, c’est que les forces aussi bien centrifuges que centripètes (le parti est géré) sont de loin plus importantes que Faustin Boukoubi lui-même »

Restons au PDG qui se porte comme un charme avec des retours à la maison qui ne finissent plus. Souvenez-vous de « l’appel lancé par le président de cette formation politique Ali Bongo Ondimba », précise le quotidien étatique, « Gabon Matin ». Le dernier fils prodigue, revenu de ses égarements politiques est Guy Mouvagha Tchioba dont « la main tendue des responsables du parti… et la fidélité au feu président Omar Bongo Ondimba ont fait revenir au PDG ».

« L’Union », le quotidien privé n’a pas non plus manqué cette actualité qui l’écrit en date du 26 mars, rapportant les propos de « l’ancien baron du régime pendant le parti unique » : « Il faut savoir hurler avec les loups, a estimé l’ancien sénateur et président de l’Alliance sociale, quelques jours après son adhésion au Parti Démocratique Gabonais ».

Et comme le vent qui souffle draine forcement beaucoup de choses, et même des personnes avec lui, le vent des adhérences au PDG a entraîné « une pluie d’adhésions au parti », salue dans sa livraison du 23 mars, « Le Scribouillard ». Quelles sont les motivations de tant de gaieté à peine retenue ?

La raison arrive sous la forme d’une belle ironie : « En quelques jours, ce sont les grappes humaines qui ont succombé au charme du PDG émergent avec en guest-star les compatriotes dont les noms suivent : Paul Bundukou- Latha, Jean Félis Mouloungui, Eric Ekobo, Edmond Okemvélé Nkogho et même Gervais Oniane ».

Et pour conclure aux éclats, Claude Gilchrist Longot, l’auteur de l’article, recourt à la satire avec subtilité : « Mais au PDG tout le monde en convient, il y a toujours de la place dans la maison. ‘’Ah que c’est bon d’être à la maison’’ ! Avant d’en repartir dès l’annonce des premières gouttes de pluie ? » L’avenir nous édifiera, attendons de voir.

Maintenons notre logique si bien établie, et parlons de cohabitation politique cette fois. Ce sont plutôt les murmures de « Gabon d’Abord », l’hebdomadaire gabonais d’analyses, qui pressentent qu’«Ali’9 souhaiterait associer Mba Abessole (Ndlr : leader du Rassemblement Pour le Gabon, RPG) à l’émergence du pays ». Et, journal d’indiquer: «Selon certaines indiscrétions, c’est Mba Abessole qui a sollicité l’audience auprès du chef de l’Etat pour manifester son désir de retourner aux affaires… Or, lui, soutient que c’est Ali Bongo Ondimba qui souhaite l’associer à la mise en mouvement du pays ». Qui a sollicité qui ? Mystères politiques sans doute.

Jamais deux sans trois ! Le MORENA Unioniste, non partant dans l’Union Nationale reprécise les choses via son président Victor-Alain Mve, dont les propos à la faveur d’une interview ont inspiré un titre à « Gabon Matin », le quotidien étatique, en date du 27 mars : « Nous ne sommes pas avec l’Union Nationale »

Le quotidien livre in extenso la teneur de la déclaration qui nous intéresse : « L’Union Nationale est un parti qui attend une reconnaissance officielle, et le MORENA unioniste est un parti légalement reconnu, légalisé le 23 mars 1992. Aujourd’hui nous ne faisons pas partie de l’Union Nationale, mais nous faisons partie de la coalition des partis politiques pour l’alternance (CGPPA), nous sommes un parti de l’opposition, nous ne sommes pas non plus dans la majorité ». Qui en doute encore ?

Dame SEEG, la gabonaise des eaux et de l’énergie, multiplie les manœuvres de confiance auprès de la population gabonaise. « Gabon Matin », dont la première page de ce samedi matin scandait : « Encore une promesse de la SEEG ». Le quotidien rapporte que le président du groupe Veolia Water, Patrice Fonlladosa, été reçu en audience par le Premier ministre, Paul Biyoghe Mba. Lequel « a exprimé la désolation du gouvernement et de la population quant à la qualité des prestations offertes aujourd’hui par la SEEG ».

Patrice Fonlladosa « s’est engagé à prendre un certain nombre de dispositions pour répondre aux préoccupations des populations qui aspirent au bien-être social », ajoute le journal. Faut-il avoir confiance en des lendemains moins obscurs ?

Parlons voyages à présent. Et soyez rassurés, personne ne se déplace chers internautes ou si, « Ali Bongo Ondimba est sur les pas d’Omar Bongo Ondimba ». C’est la titraille sélectionnée par « Le Peuple », dans sa parution du 25 mars pour additionner « les 15 déplacements officiels et non officiels hors du pays », de l’actuel chef de l’Etat. Et si cette moyenne est maintenue, Athanase Guéï estime à « plus de 253 voyages en 7ans ».

Et vu que nous sommes allés voir du côté du Palais du bord de mer, restons-y pour aborder ces cohabitions malsaines qui auraient fait écrire en grande Une à « Gabon d’Abord », que « le diable est dans la maison ». Le journal y a tout vu ou presque ; « conflits de compétence, xénophobie, croc-en-jambe et messe cabalistiques plombent la sérénité et l’esprit d’équipe des collaborateurs du Président de la République ».

Cette situation peu reluisante remonterait aux « toutes premières nominations post-investiture », rapporte le journal et même que « des observateurs avertis avaient déjà prédit la ‘’haute tension’’ amicale entre ces nouveaux frères ennemis fraîchement promus par celui qu’ils avaient soutenu tout au long de la présidentielle d’août 2009 ».

Deux faits divers ont captivé notre regard cette semaine. D’abord, « L’Union », le quotidien privé, en date du 26 mars, cédait sa tribune à un « Cambriolage à la douane ». La photo d’une porte qui semblait avoir été malmenée accompagnait la mauvaise nouvelle. Et les faits qui se sont déroulés à Oloumi, en banlieue de Libreville, ont vu disparaître sans traces, « Cent Millions de francs CFA destinés au paiement de diverses primes ».

Les traces du moins semblent inutilisables car « l’enregistrement d’une caméra de surveillance laisse entrevoir un homme de faible corpulence qui aurait enfilé une cagoule et des gants de ménage afin d’y échapper ». Acte prémédité ou hasard heureux ?

L’autre fait divers relate une histoire funeste : « Il bat sa compagne à mort », titraille triée par « L’Union », pour une version des faits macabres. Les faits mettent en scène un jeune homme de 28 ans qui, par jalousie, en a envoyé ad vitam aeternam sa campagne de 45ans. Et il se pourrait que « Petit-Colis Mezui Mezui (auteur des faits incriminés), lui-même, a dû mal à expliquer les raisons pour lesquelles il en est arrivé à une telle extrémité ».

Que s’est-il passé ? L’amour et ses corollaires de jalousie et autres suspicions seraient ici indexés : « Angélique Ayika Ondo (Le dé cujus) était soupçonnée d’être en liaison amoureuse avec son bailleur chez qui ils ont aménagé une semaine auparavant ». Et il ne pèserait pas sur les voisins une quelconque infraction d’omission, car ils ont porté assistance à personne en danger.

« Les voisins sont venus en masse séparer le couple, il était 21h la nuit du jeudi 11 mars… En dépit des conseils reçus des uns et des autres, Petit-Colis Mezui Mezui, aveuglé par un amour passionnel et une jalousie démesurée, revient à son péché mignon, battre sa compagne à l’aide du manche à balai jusqu’à ce qu’elle perde la voix et ensuite le souffle ». Il attend que le tribunal compétent décide de son sort, dans une geôle de la place.

Et, un mot de religion dans cette rubrique pour évoquer l’Eglise Evangélique du Gabon (EEG) qui cherche un successeur à Clément Obame Mezui, président sortant. Information relayée par le quotidien « L’Union ». Dix candidats sur la ligne de départ, qui devaient être passés « au tamis des membres de la communauté sans que le jeu apparaisse clair pour autant ». A toutes fins utiles, souligne le journal, c’est « à la région synodale du Ntem qu’échoit cette fois la présidence de l’EEG ».

Téléphonie mobile à présent, où l’on assiste à un bras de fer entre « l’Etat Gabonais et le groupe Zain », le site GABONEWS très au fait de la situation, précise les raisons affichées de ce courroux : « Apparemment, tout porte à croire que les responsables de l’opérateur de téléphonie mobile ‘’Zain’’ n’ont nullement consulté le gouvernement gabonais avant de procéder à cette transaction qui transgresserait les clauses du contrat liant l’Etat gabonais et cette société ».

D’autant plus que : « Ce qui semble concomitamment paradoxal et choquant dans cette affaire est bel et bien le fait que cette opération, qui avait été interdite au Soudan, au Tchad, en Afrique du Sud et au Maroc, se soit réalisée au Gabon, sans la moindre consultation préalable des autorités compétentes de ce pays ». Gabon république bananière ?

Et ce n’est pas tout, du côté de Moov, « Gabon Matin », le quotidien étatique, relaie l’information selon laquelle : « Les agents de l’opérateur de téléphonie mobile Moov Atlantique observent depuis mercredi 24 mars, un mouvement de grève, en vue d’obtenir de leur tutelle, un meilleur traitement ».

Les raisons de cette montée de colère sont simples : « Chiffre d’affaire mirobolants, de la filiale Moov Gabon… depuis deux ans », qui ne peuvent expliquer que l’entreprise soit sous « la menace d’une potentielle faillite ». Paradoxal !

Un bruit cette fois, celui d’un détournement de fonds à Horizons Nouveaux (la fondation reçoit des enfants autistes et/ou déficitaires physiques et mentaux, Ndlr). Et c’est « Le Peuple », hebdomadaire d’information qui a ouï dire cette nouvelle, et la relaie : « Portée sur les fonds baptismaux le 21 septembre 2006 sous l’impulsion de feue Edith Lucie Bongo Ondimba, la Fondation Horizons Nouveaux, douze mois après le décès de sa marraine, semble battre de l’aile… Grincement de dents du personnel … qui ne sait plus à quel saint se vouer. Tout ou presque hume une odeur de malversations financières ».

Tout est bien qui finit bien comme qui dirait l’autre, nous entamons la descente des rideaux de notre ballade médiatique dominicale. Et comme il est de tradition dans cette rubrique, un mot de sport s’impose, surtout au regard de l’actualité peu reluisante concernant l’exaspération de la CAF à l’encontre du gouvernement gabonais, pour n’avoir rien vu sortir de terre à Franceville. Désormais « le gouvernement est dos au mur », analyse « Gabon Matin », le quotidien étatique, dans sa livraison du 27 mars.

Isaac Mackanga, l’auteur de l’article ne ménage pas sa cible et martèle à l’endroit du principal intéressé : « l’horloge a commencé à tourner pour notre pays… après la menace à peine voilée de l’instance dirigeante du football africain, la CAF donnant deux mois aux pouvoirs publics de se conformer au cahier de charge ».

Pour des raisons techniques, accidentellement survenues, ce dimanche, nous n’avons pu ni vous servir à temps ni en qualité, chers internautes, votre rubrique prisée. Pour ces désagréments à vous infligés, indépendamment de notre volonté, nous vous présentons nos sincères excuses et demandons votre indulgence. Bonne lecture et à la semaine prochaine. Inchallah!

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