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Les présidents des juridictions et secrétaire général du PDG chez Ali Bongo Ondimba

Le président de la République Ali Bongo Ondimba a reçu en audience mardi les présidents de la Cour de cassation, Simon Allogo Eya, de la Cour des Comptes Gilbert Ngoulakia, et du Conseil d’Etat Martin Akendengué, qui ont présenté au chef de l’Etat un rapport d’étape lié aux chantiers prévus dans le domaine de la justice, alors que pour le secrétaire général du parti démocratique gabonais Faustin Boukoubi est allé féliciter le nouveau président du parti élu lors du dernier congrès, rapport un communiqué de la presse présidentielle.

La rencontre était motivée par la nécessité pour ces trois responsables des juridictions de la république de faire au chef d’Etat, en tant que premier magistrat du pays, un rapport d’étape lié aux grands chantiers portant sur le domaine de la justice. Des réformes, en effet, vont être engagées en ce qui concerne l’organisation interne des juridictions, l’environnement et la sécurité judiciaire, le droit des affaires, souligne le communiqué.

Selon le communiqué, l’échange entre le président de la République et les responsables de ces juridictions était également utile, à quelques semaines de la tenue du Conseil supérieur de la magistrature appelé à plancher sur des dossiers suffisamment bien avancés.
En deuxième heure, Ali Bongo Ondimba a reçu le secrétaire général du parti démocratique gabonais (PDG), Faustin Boukoubi, venu le féliciter après son élection à la présidence du parti, lors du dernier congrès tenu les 13 et 14 mars derniers à Libreville. Les deux hommes se sont également félicités de la formidable mobilisation des militants du parti à l’occasion de cet évènement politique, envisageant dès lors avec optimisme les prochaines batailles électorales, indique le communiqué.

Le chef de l’Etat et le secrétaire général du PDG n’ont pas manqué d’aborder la question des élections partielles de juin prochain, avec pour enjeu la conquête ou la reconquête de cinq sièges de député et de deux sièges de sénateurs. Faustin Boukoubi a ainsi présenté au nouveau président du parti la note d’orientation faite aux différents secrétaires provinciaux en préparation de ces échéances électorales. Le PDG, bien implanté sur l’ensemble du territoire national, devait aborder ces consultations électorales avec sérénité, conclu le communiqué.

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  1. Gilbert NGOULAKIA
    L’un des hommes forts du système Ali BONGO ONDIMBA reçu par le ce dernier accompagné de ses collègues du Conseil d’Etat et de la Cour de cassation

    Furieux après avoir pris connaissance de l’article publié sur le site du BDP en février dernier, Monsieur Gilbert NGOULAKIA, Premier Président de la Cour des comptes, avait ainsi proféré des menaces à l’encontre des Magistrats de la Cour des comptes lors d’une réunion qu’il avait convoquée à cet effet en fin mars dernier les accusant d’avoir livré des informations le concernant à Monsieur L’ŒIL DES PAUVRES. Il avait contraint les Présidents de Chambre et les Procureurs Généraux, lors de cette rencontre, à faire, chacun à son tour, une déclaration allant dans le sens de condamner la divulgation des informations, pourtant vraies, postées sur le site du BDP. Par cet acte, chacun des Magistrats cités devait exprimer sa loyauté à l’égard du bon homme à la taille du défunt Omar BONGO ONDIMBA (que Dieu ait son âme). Dans cet article « tsunamique » de février 2010, L’ŒIL DES PAUVRES avait dénoncé les malversations financières et les pratiques de népotisme de Monsieur NGOULAKIA, à la tête de la Cour des comptes depuis plus d’une vingtaine d’années. Dans ses propos, il avait voulu démentir les informations divulguées par L’ŒIL DES PAUVRES sans arriver à convaincre même le plus petit de ses auditeurs. Il avait ainsi tenté de retracer le parcours scolaire de sa fille sans apporter aucune preuve à l’appui de ses propos. Il avait également brandi les dossiers des entreprises qu’il détiendrait, en commun, avec Monsieur DIOP, bénéficiaire à vie des marchés publics de la Cour des comptes et de celles qui appartiendraient à Monsieur ESSONO Guy Serge, Magistrat hors hiérarchie et homme d’affaires associé de Monsieur NGOULAKIA et sa famille. Concernant le détournement d’une partie des primes d’incitation des agents de la Cour, il s’était seulement contenté d’en faire l’historique et de menacer de les supprimer. Dans ses menaces, Monsieur DENGOULE, de son petit nom de chasseur des petites filles « saignantes », pour montrer sa puissance au sein du système, était allé plus loin en évoquant le cas d’une Magistrate de la Cour des comptes, qui est son ex-maîtresse, dont il avait fait annuler la nomination au poste de Secrétaire Général du Ministère de la Justice du fait de n’être pas passé par lui pour accéder à cette fonction. Toujours en cherchant à soigner son apparence de « Magistrat modèle », il était allé plus loin en publiant, avec l’aide de ses valets, un article sur le site de GABON NEWS signé « Le collectif des amis de NGOULAKIA ». Pour DENGOULE, l’article de L’ŒIL DES PAUVRES serait l’œuvre de ses adversaires politiques qui veulent son poste de Premier Président.
    Gilbert NGOULAKIA serait l’un des hommes les plus puissants des régimes BONGO
    En étant au centre de toutes les élections qui se sont déroulé depuis lors au Gabon, Gilbert NGOULAKIA a toujours été l’un des artisans des régimes BONGO. En 2005, il dirige la Commission Nationale Electorale et assure la réélection de BONGO père et sort de ce scrutin nanti d’un parc immobilier important (à NZENG-AYONG, au Charbonnages, etc. ), il obtient également l’assurance de sa longévité à la Première Présidence de la Cour des comptes. Il réussit également à imposer son valet, l’actuel Président de la CENAP, à sa succession à la tête de l’organe, dit indépendant, chargé de l’organisation des élections au Gabon. Il maintient à vie également au poste de régisseur de la CENAP, son associé de toujours dans les affaires, Monsieur ESSONO Guy Serge, propriétaires de plusieurs sociétés alléchantes à DENGOULE. Ce dernier assurerait mieux le partage équitable d’une partie des fonds de l’organisme entre DENGOULE, MBORONTCHOO Madeleine (l’actuelle Présidente de la Cour constitutionnelle) et lui même. Monsieur NGOULAKIA Gilbert influencerait les grandes décisions de la CENAP à travers Monsieur René ABOGHE et de ce fait, il serait le véritable artisan de l’élection de BONGO fils.
    Aujourd’hui, tout le corps judiciaire sait très bien que le véritable Ministre de la justice depuis plusieurs années c’est Monsieur NGOULAKIA Gilbert. Il a toujours imposé des personnes, à sa solde, à cette fonction et démis toutes celles qui ont souvent tenté de toucher à ses intérêts.
    Gilbert NGOULAKIA, grand chasseur batéké des jeunes filles « saignantes »
    Monsieur DENGOULE aurait les mêmes syndromes « d’appétit sexuel » que le Président sud-africain, Monsieur Jacob ZUMA. Il attrape dans ses filets toutes les belles « petites » de la Cour des comptes. De sa secrétaire particulière, sa maîtresse en chef qui est présentement en stage de longue durée en Afrique du Sud sans que le Ministère de la fonction publique lui en ait donné l’accord, en passant par les assistantes de vérification et les magistrates qui arrivent chaque année dans cette « prestigieuse institution ». C’est ce qui expliquerait l’importance des « promotions canapés » constatées lors du conseil supérieur de la magistrature. Il n’hésite pas à tendre son filet depuis l’école nationale de la magistrature dont il est lui-même un des enseignants au point où un de ses proches déclarait un jour que « le patron aime les femmes et l’argent ».
    Pour moi, L’ŒIL DES PAUVRES, l’émergence d’Ali BONGO ONDIMBA aura du mal à se défaire des personnes comme Gilbert NGOULAKIA, qui aujourd’hui fait parti des piliers de son système. Qu’on ne s’attende pas à un quelconque changement dans le secteur de la justice au Gabon lors du prochain conseil supérieur de la magistrature et cela pour la simple raison qu’Ali BONGO ONDIMBA, Président de ce conseil dont l’une des béquilles sur lesquelles son système chancelant est Monsieur Gilbert NGOULAKIA, n’aura pas le courage de s’en débarrasser. L’actuel ministre de la justice, vice président de ce même conseil, a été conduite à cette fonction par Gilbert NGOULAKIA, et elle lui est très redevable. On imagine mal Madame Anicette NANGA OVAGA, qui n’est qu’une marionnette, proposer un changement à la tête de la Cour des comptes et ainsi prendre une décision contre son bienfaiteur. L’avenir va me donner raison.
    Moi, L’ŒIL DES PAUVRES, je ne dit que toute la vérité, rien que la vérité. Je suis un vrai journaliste, j’ai toujours les preuves de ce que j’avance. Je ne suis pas comme mon confrère MAKAYA de L’UNION. Il parait que DENGOULE me cherche depuis des semaines pour me faire des problèmes, je sais très bien qu’il est « très rancunier » et il a l’intention de me montrer que « le pays est géré ». Mon ami DENGOULE, tu te souviens quand nous étions jeunes et que nous chassions les chenilles à ONGA ? Donc, ne te fâche pas avec moi, je ne fais qu’appuyer l’abcès pour que les choses changent afin qu’Ali mettent en place son programme « immergeant».

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