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Zone franche de l’ile Mandji : L’expertise espagnole dévoile le rapport préliminaire d’étape

Le Haut Représentant Personnel du Chef de l’Etat en charge de la Zone Franche de l’Ile Mandji, Honorine Dossou Naki, a présidé, ce jeudi, à Libreville, une réunion technique, en présence des experts du cabinet d’études franco-espagnole, qui ont dévoilé le rapport préliminaire d’étape, a constaté GABONEWS.

A la faveur de cette réunion de travail qui, selon Mme Dossou Naki, intervient « au moment où de plus en plus d’opérateurs économiques affichent leur intérêt pour la zone franche », l’occasion a été donnée au responsable de la direction technique du projet, Salomon Waga Olympio, de s’appesantir sur l’état d’avancement des études réalisées sur le terrain.

S’agissant du suivi de la parcelle « F » (la seule qui demeure à l’étude sur un total de trois), M. Olympio s’est félicité de la progression de deux opérations essentielles. Elles concernent les travaux topographiques et les études géostratégiques.

Bien que des analyses supplémentaires soient de mises (notamment en ce qui concerne le système d’assainissement des eaux usées, et les systèmes d’adduction d’eau) il a indiqué que « 65 à 70% » de l’étude initiale a d’ores et déjà été réalisée.

Dans le cadre de la construction et du positionnement du Port et du Quai de la Zone Franche, les spécialistes du cabinet d’études franco-espagnole, Intecsa-Inarsa groupe lavalin, ont évoqué pour leur part « plusieurs solutions d’aménagements ». Sous réserve des données qui seront collectées. Ils ont par ailleurs exclu l’implémentation d’une digue, hautement coûteuse financièrement.

En outre, l’idée d’un port « multifonctions », annexé à un quai d’une longueur de « 450 mètres » et d’une profondeur de « 150 mètres », a été soumise à l’appréciation de Mme Dossou Naki.

Sous un tout autre plan, les experts, qui ont prôné « l’aménagement fonctionnel », ont fait état de « superficies modulables », destinées à l’usage industriel et domestique.

Ils ont également dévoilé les plans d’un tronçon routier devant relier l’île à l’aéroport de Port-Gentil.

Par ailleurs, la faible desserte en eau et en électricité dans la cité pétrolière les à conduits à envisager la mise en place de structures locales de production d’eau potable et d’électricité.

Enfin, l’expertise espagnole a affirmé prendre en compte les caractéristiques naturelles de l’ile, traversée par d’innombrables cours d’eau.

Au titre des contributions, entre autres spécialistes présents à cette réunion de travail, les représentants du ministère des Mines et de l’Energie ont dit l’intérêt que portent leurs administration respective sur le projet de la zone franche, où ils planifient des projets industriels.

« Il y a plusieurs mois, le Chef de l’Etat avait assisté à la signature d’un marché avec le groupe Lavalin, représenté par la partie espagnole (…). Ce marché a donné lieu au démarrage des études qui a commencé le 26 décembre 2009 », a rappelé à la presse Salomon Waga Olympio.

L’orateur de poursuivre : « Dans les termes de référence, la socialité a l’obligation de faire un rapport préliminaire d’étape qui doit être validé par la partie gabonaise. Aujourd’hui, nous sommes donc à la croisée des chemins ».

Le projet de la Zone Franche de l’Ile Mandji découle des « directives » du défunt Président de la République, El Hadj Omar Bongo Ondimba. En 1996, il envisage « la refondation des bases de l’Economie Gabonaise ».

Il vise notamment la « promotion de nouveaux investissements de type industriel, commercial et de services par l’implantation de nouvelles entreprises ».

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