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Pourquoi ? Comment ? Ghassan Bitar, directeur général de la société John Bitar & Co. Ltd. … – Lisieux

Pourquoi ? Comment ?
Ghassan Bitar, directeur général de la société John Bitar & Co. Ltd.
Vous étiez déjà candidat à la reprise de Plysorol l’an passé ?
Je suis né dans une famille de bûcherons et j’ai été élevé dans une usine de bois. Le savoir-faire de mon entreprise familiale permettrait de valoriser les 600 000 ha de forêts détenus par Plysorol au Gabon. La qualité des produits est déjà très bonne mais nous devons développer la certification FSC garantissant que le bois est issu d’une forêt gérée en tenant compte de l’environnement et viable économiquement.
Votre première offre comportait une suppression de 51 emplois, avant que vous ne vous engagiez à maintenir tous les salariés. Que dites-vous aujourd’hui ?
L’an passé, un audit a montré que le site de Lisieux n’avait pas été modernisé. Et il n’est pas viable de se fonder sur une activité de déroulage de grumes. Je ne vois pas d’autres solutions : certaines p ersonnes vont perdre leur emploi.
Combien ?
Peut-être 170 personnes, à Lisieux, où je conserverai une activité de traitement du plaquage de bois, pour la réalisation de contreplaqué. Sur les sites de Fontenay-le-Comte et d’Épernay, l’activité et les emplois seront maintenus. J’embaucherai par la suite, puisque mon objectif est d’augmenter la quantité de production et de développer, à Lisieux, de nouvelles lignes pour des produits à valeur ajoutée : panneaux spéciaux, peinture, vernissage, découpe et stock logistique de panneaux.
La fin du déroulage à Lisieux est-elle uniquement liée à l’interdiction du Gabon d’importer du bois ?
L’importation des grumes représente 50 % de déchets et c’est incroyable de financer cela ! C’est l’une des raisons expliquant que Plysorol a perdu de l’argent, même quand l’actionnaire était le groupe Sonae.
L’an passé, vous annonciez un programme d’investissements de 34 millions d’€ en France et 15 millions d’€ au Gabon, sur cinq ans. Quel est-il aujourd’hui ?
La situation est différente mais notre niveau d’investissement sera similaire. J’ai déjà parlé des produits à valeur ajoutée. Au Gabon, il faudra un très lourd investissement pour rétablir une production forestière conforme aux prescriptions de développement durable et d’environnement social et écologique. Je me dois de réserver ma réponse chiffrée, car un audit est nécessaire au préalable. J’ai demandé à recevoir les documents du groupe mais cela m’a été refusé.

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