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Le Plan de travail annuel des parcs nationaux de Waka et Birougou au cours d’un séminaire à Mouila

Les acteurs de la conservation des parcs nationaux, notamment ceux de Waka et des Monts Birougou ont assisté jeudi à l’ouverture par le directeur technique de l’Agence nationale des parcs nationaux, John Michael Fay, à un atelier portant sur la mise en place d’un Plan de travail annuel (PTA) des Parcs nationaux, rapporte l’Agence de presse gabonaise (AGP).

« Les « Défis et enjeux de gestion » des deux parcs par le conservateur de celui des Monts de Birougou, Daniel Nzame et celui de Waka par son conservateur, Benoît Nziengui.
Le Parc national des Monts Birougou (PNMB), objet de la première présentation est situé au sud du Gabon, dans le massif du Chaillu. Il est à cheval entre les provinces de la Ngounié (sud) et de l’Ogooué-Lolo (sud-est) et frontalier au Congo Brazzaville.

Le Parc national des Monts Birougou est le ’’Château d’eau’’ d’une bonne partie du réseau hydrographique du Gabon. C’est dans ce parc que la Nyanga, l’Offoué, la Lolo et l’Onoye prennent leur source, a précisé le conservateur.

Selon Daniel Nzame, la connaissance et la protection à long terme du Parc national des Monts Birougou va contribuer à la valorisation de l’exception biodiversité et de la richesse historique du massif du Chaillu.

Les enjeux de ce parc sont énormes, a indiqué le conservateur, en citant quelques uns tels que la réalisation des études sur l’impact environnemental, préserver le processus écologique de toute pression humaine, développer un système de surveillance dans la zone périphérique, réduire le conflit homme/faune, les conflits fonciers, assurer une gestion concertée et bien d’autres.

Le second parc est celui de Waka, situé dans la province de la Ngounié entre les districts d’Ikobey (nord) et Etéké (centre-est). Ce parc est un véritable refuge forestier et constitue un rift de la vallée d’Ikobey. C’est une des rares régions où les rites initiatiques sont encore bien conservés. On y remarque la présence des peuples autochtones et une importante population des grands mammifères emblématiques (éléphants, gorilles, chimpanzés), a soutenu le conservateur.

La gestion du Parc national de Waka va assurer la conservation de la biodiversité du massif du Chaillu et ses reliefs uniques, l’intégrité des écosystèmes du rift d’Ikobey et la valorisation du patrimoine culturel des populations locales, a poursuivi Benoît Nziengui.

Parmi les défis et enjeux, il a cité l’exploitation forestière non durable, la gestion de la zone tampon, la faiblesse des revenus en milieu rural et la participation à la promotion des bonnes pratiques autour des parcs.

Après une série des questions des participants, le Coordinateur paysage Ivindo-Chaillu du WCS, Gaspard Abitsi a, dans un exposé, défini les priorités de gestion 2010 des deux parcs en insistant sur les enjeux de ceux-ci exposés par les conservateurs. Toutefois, il n’a pas manqué de faire observer les difficultés dans la gestion des parcs liées à l’exploitation forestière et minière ainsi que des relations avec les populations.

Pour impliquer le maximum des partenaires au projet des parcs, l’Agence nationale des Parcs nationaux a invité à cet atelier, outre le WCS, organisme américain d’appui technique représenté dans les parcs par des directeurs de projet, les représentant des collectivités locales des départements concernés par les parcs, les préfets, représentants l’administration déconcentrée, les responsables des eaux et forêt et les associations et ONG engagées dans la préservation de la nature.

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