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Le président gabonais sur les traces de son père

Ali Bongo s’offre un hôtel particulier À 65 milliards FCFA à Paris
C’est à quelques jours de l’ouverture du Sommet Afrique – France que Le Canard Enchaîné, dans son édition de la semaine dernière datée du 26 mai 2010, révèle une information dont se serait bien passée la délégation gabonaise attendue à Nice. Selon l’hebdomadaire satirique parisien, le Président Ali Bongo Ondimba s’est acheté «un des plus beaux hôtels particuliers de Paris
C’est à quelques jours de l’ouverture du Sommet Afrique – France que Le Canard Enchaîné, dans son édition de la semaine dernière datée du 26 mai 2010, révèle une information dont se serait bien passée la délégation gabonaise attendue à Nice. Selon l’hebdomadaire satirique parisien, le Président Ali Bongo Ondimba s’est acheté «un des plus beaux hôtels particuliers de Paris, situé sur la rue de l’Université», à un coût de cent millions d’euros
C’est à quelques jours de l’ouverture du Sommet Afrique – France que Le Canard Enchaîné, dans son édition de la semaine dernière datée du 26 mai 2010, révèle une information dont se serait bien passée la délégation gabonaise attendue à Nice. Selon l’hebdomadaire satirique parisien, le Président Ali Bongo Ondimba s’est acheté «un des plus beaux hôtels particuliers de Paris, situé sur la rue de l’Université», à un coût de cent millions d’euros, soit la somme astronomique de 65 milliards de francs Cfa.
Si l’on en croit toujours Le Canard, cette propriété de luxe a une surface habitable de «4 500 m2, entourés de 3 700 m2 de cour et de jardin» et elle «(…) date du XVIIIe siècle et appartenait jusque-là à la famille Pozzo di Borgo». En 2007, ajoutent nos confrères, des princes du Qatar s’y étaient intéressés, «mais avaient calé devant la note : l’hôtel était déjà proposé à 100 millions d’euros».
Mais, note ironiquement Le Canard, «le Président gabonais a plus de ressources que ces va-nu-pieds des Emirats. A l’arrivée, la facture devrait largement excéder cette centaine de millions puisque le Gabon achète aussi l’immeuble mitoyen pour y loger des bureaux et une partie de l’ambassade». L’autre facteur de hausse du prix d’achat indiqué est que l’hôtel «nécessite de sérieux travaux de remise en état», sans toutefois qu’il y ait péril en la demeure car «toutes ces dépenses ne représentent, après tout, qu’un peu plus de 3% du budget gabonais…»
Le Canard Enchaîné rappelle que «le 21 mai, un communiqué officiel, publié à Libreville, avait annoncé l’achat d’un immeuble dans le 7e arrondissement, au nom – défense de rire – de la «bonne gouvernance» et de la «transparence» (…) mais pas au point d’en révéler l’adresse ni le prix d’acquisition».
Le dossier dit des «biens mal acquis», visant les biens immobiliers acquis en France par le défunt Président Omar Bongo Ondimba, Théodore Obiang Nguéma de la Guinée Equatoriale et Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville, a été classé sans suite par le Parquet de Paris, après plusieurs plaintes successives d’organisations comme la section française de Transparency international.

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