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Dr. Daniel Mengara : « Honorer la mémoire d’Omar Bongo ? Jamais ! Omar Bongo fut un malfrat »

Je ne sais pas pour vous, cher peuple gabonais, mais à chaque fois que j’entends le nom d’Omar Bongo, j’en ai la nausée.

N’en déplaise à des bongoïstes incurables comme André Mba Obame qui, après avoir pendant 20 ans tué la démocratie gabonaise issue de la Conférence Nationale en compagnie de leur « papa » Bongo, ont passé leur temps lors de la campagne présidentielle à promettre aux Gabonais qu’ils érigeront des monuments en l’honneur du criminel, je déclare, en cette date d’anniversaire du 8 juin 2010, et ceci en mon nom propre et au nom de tous ceux qui, directement ou indirectement, ont souffert des malfaisances de cet homme, qu’Omar Bongo ne mérite même pas que l’on inscrive son nom sur le papier toilette avec lequel on s’essuie les fesses un jour de diarrhée.

Mais je suis convaincu que pour se faire un peu plaisir, la très grande majorité des Gabonais, y compris moi-même, accepteront néanmoins que le visage d’Omar Bongo soit gravé sur leur papier toilette, pour qu’ils puissent au moins se donner la satisfaction de chier dessus chaque jour de leur vie, ne fut-ce que pour l’effet de catharsis, et en juste rétribution pour les misères subies.

Aux bongoïstes invétérés qui, comme Mba Obame, déclarent que le Gabon était une démocratie jusqu’au 8 juin 2009, date officielle de la mort d’Omar Bongo, et que pour cela ils considèrent qu’Omar Bongo était non seulement un grand homme puisque père de la démocratie gabonaise (quelle bêtise !), mais aussi un monument national puisqu’exemple de probité nationale et internationale (quelle connerie !), je dis oui, je suis d’accord. Elevez-nous donc ce fameux monument, pauvres imbéciles. Elevez-le-nous pour que les Gabonais puissent aller pisser dessus chaque jour, et pour que pisser sur Omar Bongo et sa tombe devienne un sport national. Et après on pissera aussi sur celle de tous les autres Bongo, y compris Ali Bongo, le moment venu.

Quoi ! 42 ans de traumatisme, de mort lente, de vols, de viols, de crimes, d’exactions et d’arbitraires en tous genres par la famille Bongo ne suffisent donc plus ! Il faut encore que l’on fasse perdre leur temps aux Gabonais en leur imposant une minute de silence à la mémoire d’un criminel qui a vendu son pays aux Français et s’est comporté comme un hooligan tout au long de sa misérable vie de mafioso à la tête d’un pays qui n’en a jamais voulu, et sur lequel il s’est vautré avec kleptomanie comme un pachyderme insatiable frappé d’obésité ?

A quel moment Omar Bongo s’est-il arrêté de voler une seule minute son peuple ? A quel moment s’est-il arrêté de manger un seul instant pour, au moins, se préoccuper de sauver les milliers de bébés qui, chaque année sous ses yeux indifférents, mouraient de malnutrition et de paludisme, faute d’hôpitaux et de suivi médical dignes de ce nom ?

Et après tant de meurtrissures, on veut nous voir honorer la mémoire d’Omar Bongo ? Jamais ! Omar Bongo fut un malfrat et ce n’est pas dans mon Gabon à moi, le pays des hommes et des femmes dignes et libres, qu’on honorera un malfrat.

Quoi ! Alors qu’ailleurs on célèbre la mort des dictateurs, certains peuples comme au Liberia ou en Pologne allant même jusqu’à traîner leurs corps dans les rues des villes jadis meurtries et ensanglantées par les despotes, au Gabon on veut que le peuple remercie Omar Bongo de l’avoir appauvri, humilié, traumatisé ? On nous prend pour les esclaves des Bongo ou quoi ? Je ne serai jamais l’esclave de malfrats qui se sont nourris au biberon de la nation en laissant en rade tous les autres Gabonais. Le peuple gabonais, le peuple de vrais Gabonais qui aiment leur pays, se refuse lui aussi à cet esclavage.

Quoi ! On nous demande d’oublier Jean-Hilaire Aubame, Rendjambé, Agondjo, Oulabou, Mamboundou et tous ceux qui ont sacrifié leurs vies au nom de la cause commune pour honorer qui ? Un malfrat nommé Bongo ? Ça jamais !

On nous demande d’ignorer la mémoire des martyrs connus et inconnus récemment tombés à Port-Gentil en septembre 2009 sous les balles d’Ali Bongo, de Rose Rogombé et de Madeleine Mborantsuo pour honorer qui ? Omar Bongo ? Ça jamais !

On nous demande d’oublier les 60% de Gabonais qui, 42 ans après la venue du tyran au pouvoir, croulent toujours sous la misère alors que les Bongo, s’accaparant de la manne pétrolière nationale, paient des villas de 25 milliards de F CFA à leurs concubines, s’achètent des hôtels particuliers de 65 milliards de F CFA qu’ils affectent à l’usage personnel et privé de leur seule famille, et entretiennent un réseau international de comptes bancaires dans lesquels est dissimulé l’argent qui aurait dû financer le potentiel gabonais ? Tout cela pour honorer qui ? Omar Bongo ? Ça jamais !

Et puis, entre nous : que célèbre-t-on donc et que peut-on vraiment célébrer de bon en la mémoire d’Omar Bongo ?

– 42 ans de détournements et de sous-développement ?
– 42 ans de dictature et de népotisme ?
– 42 ans de criminalité et d’impunité ?
– 42 ans d’incompétence et d’obscurantisme ?
– 42 ans de replis identitaires et de tribalisation ?
– 42 ans d’animalité et d’animalisation ?

La seule bonne chose qu’Omar Bongo ait jamais faite dans sa vie, en fin de compte, c’est d’avoir privé les Gabonais d’hôpitaux décents. Ayant pris l’habitude, lui, d’aller avec sa clique de macros se soigner à l’étranger aux frais d’un peuple mille fois détroussé, il ne savait pas que c’est par cet acte de trahison envers le peuple gabonais qu’il périrait. Oui, il fut foudroyé par la maladie à Libreville alors qu’il se gavait des biens volés aux Gabonais, et parce qu’il n’avait construit aucun hôpital décent au Gabon qui pût soigner un président de la République, il ne trouva nulle part dans son propre pays les structures sanitaires qui auraient pu l’assister.

C’est ainsi que, suprême ironie, il est allé (officiellement) mourir comme un rat en terre étrangère dans un hôpital de Barcelone en Espagne, en tout anonymat et dans la honte la plus totale. Bien fait pour sa cabosse et bon débarras ! Il ne se doutait pas que le sort qu’il avait réservé aux Gabonais pendant 42 ans finirait un jour par le rattraper.

Oui, je dis : vive Omar Bongo, pour nous avoir débarrassé… d’Omar Bongo par la redoutable arme d’un pays riche sans… hôpitaux !

Qu’Ali Bongo veuille se masturber l’esprit en se gavant de l’illusion d’avoir eu un père digne d’un honneur national, c’est son droit. Chez les Bongo, la folie n’est-elle pas la chose la mieux partagée ?

Mais au nom de qui Ali Bongo se permet-il de dépenser l’argent des Gabonais à couvrir Libreville d’affiches à la mémoire de son papa macro ? Les Gabonais n’ont que foutre d’Omar Bongo. Qu’il ait au moins la décence de libérer l’espace de cette vision qui donne la nausée. Les gens étouffent sous les Bongo, bon sang ! Le peuple n’en peut plus de voir les Bongo continuer à les ruiner. Même quand ils sont morts, on continue à dépenser des milliards en leur nom. Cela suffit !

Qu’André Mba Obame, Paul Mba Abessole, Ntoutoume Emane, Zacharie Myboto, Maganga Moussavou, Casimir Oyé Mba et tous les autres malfrats bongoïstes qui doivent tout à Bongo veuillent se masturber l’esprit en vantant le vide et les zéros accomplis par la personne à qui ils ont vendu leur âme et avec qui ils ont mangé des décennies durant alors que tous les Gabonais dormaient avec la faim et les moustiques, c’est leur droit. Mais ce qu’ils n’ont pas le droit de faire c’est masturber l’esprit des Gabonais pour leur faire accepter l’inacceptable d’une paix illusoire que l’on veut leur vendre en échange de leur esclavage permanent.

Pour l’écrasante majorité des Gabonais, le 8 juin sera, plutôt, le jour où le champagne coulera toujours à flots, le jour où les cabris de la réjouissance seront toujours égorgés, et, enfin, le jour où la grande fête de libération nationale sera proclamée. A la place des affiches, des monuments et des inscriptions vantant le dictateur, on lira : « 8 juin, jour de libération pour les Gabonais ».

Chaque 8 juin au Gabon, une mère ou une grand-mère, un père ou un grand-père, quelque part dans un village oublié, prendra sur ses cuisses un petit ou une petite de 5 ans et lui dira : « Enfant, mon enfant, souviens-toi bien de ce jour ; souviens-toi du 8 juin ; ce jour-là, un diable est allé brûler en enfer. Maintenant, va, petit ; va ma fille, va. Va pisser sur le monument qui fut érigé en la mémoire de Satan par André Mba Obame, le candidat qui jadis s’interposa pour empêcher la chute des Bongo ».

Dr. Daniel Mengara
Président du mouvement « Bongo Doit Partir »

BDP-Gabon Nouveau
P.O. Box 3216 TCB
West Orange, NJ 07052, USA
Tel/Fax : 973-447-9763
https://ww.bdpgabon.org

Exprimez-vous!

  1. Comme j’aime internet, meme les gens comme Ndong Bikoro, si tel est son vrai nom viennent se permettre d’insulter un docteur en utilisant un si mauvais francais. Mais j’avais oublie qu’au Gabon des Bongo la mediocrite est la maxime la mieux partagee. Tu dois avoir recu quelques miettes pour venir defendre ce bout d’homme qui a suce le Gabon jusqu’a la lie! honte a toi, je prefere te tutoyer car avec le torchon de commentaire que tu as poste, tu ne merites aucun egard!
    Quant a Mengara, je vous dis courage et j’espere que vous verez les fruits de cette lutte car moi je commence a desesperer!

  2. Monsieur Daniel Mengara Bonjour.
    je voudrais vous demandez ci vous savier ce que veux dire CON c ette phrase le plus souvent es utulise pour designee la partie genital d une femme .
    mais ici je me sert de c ette phrase pour vous car plus con que vous je ne pense pas quil ya nas vous ete plus con parmie les personnes qui pensents comme vous .
    vous avier ete recu part Omar Bongo de son vivant quel avais ete les phrases que vous avier utulisee pour vous adresser a lui vous n ete allez le voir que pour votre propre interer et comme vous n avier pas eu gain de cause il n as j amais ete bon pour vous mais qui ete vous juste une merde un con qui cherche une place a l ombre une mouche a merde un tiran plus con que vous je ne sais pas ci le Gabon en dispose
    un addage Gabonais dit ce qui suit CON DE TA MERE mengara
    continue a utulisee les gents qui comme toi sonts CON
    QU AURRAIS TU FAIT A LA PLACE DE BONGO CON DE TA MERE MENGARA

  3. Ah doc, je sui vraiment dépassé par toute les vérités que tu as dites.serrons ns les coudes contres cette familles de tyran, ca finira par payer.Dieu laisse un temps pour tout, il agira comme il l’a fait avec Moise et le pauple en souffrance dans le désert. soit téméraire on n’est derrière toi.
    o ne fam, a tsing !!!!!

  4. votre allocution me va droit au coeur Dr !! … Malheureusement je me sens impuissante face au geant criminelle qu`est la famille Bongo soutenu par nos maîtres les gaulois !! … Je refléchi chaque jour qui passe sur la stratégie à mettre en place pour commencer à mobiliser et surtout rendre les gabonais conscients de cet état dans lequel nous continuons à sombrer . Il n`y a que nous- mêmes , seuls nous pouvont règler le problème , mais sans violence des armes à feu , car nous n`en auront les moyens de s`en procurer. Il nous faut donc l`INTELLIGENCE suprême et le COURAGE sans faille pour résoudre le problème . Je sais que ce n`est pas facile , mais il faut oser , car nous avons plusieurs fronts sur lequels il faudrait luter : LA CORRUPTION de tout genre et à tous les niveaux , les arabes qui s`accaparent du gabon et de l`afrique , les chinois et encore te toujours nos ancêtres les gaulois aussi .
    GABONAIS de SOUCHE , SOYONS CONSCIENTS , … REVEILLONS- NOUS , notre pays nous ECHAAAAAAAPPPEEEEEEE et MEURT à PETIT FEU !!!!!!!!!! …… A TARE ZAMMMMMMMMEEEEE !!!!!
    Merci de me lire !!!

  5. J’ai oublie’ de preciser que, quant a Mba Obame et toute cette clique qui se pretendent etre dans l’opposition, alors que ce sont les memes individus, qui, dans le passe’, ont amplement aide’ a Omar Bongo a assoir pour pouvoir et de ce fait, a apauvrir le gabon de maniere recurrent, je dis que Mba Obame’ et toute cette clique des pretendus opposants sont pires qu’Omar Bongo, et par voie de consequences, ne meritent que du mepris et rien que du mepris.

  6. merci MENGARA POUR ta franchise car le peuple gabonais a besoin des personnes comme toi un jour viendra ou cartainement tu sera le véritable guide ,et c’est dommage pour ceux qui ne comprennent pas encore ,ici en france il y a les bourses des étudiants qui ont été suspendu pour des raisons que tous nous devrions déja imaginé merci car il faut certains signaux de ce genre pour attirer l’attention des gabonais.mais triste est de constater que face a la réalité il y en a qui s’obstine toujours a croire que ce regime pourrait encore apporter au peuple gabonais .alors a toi MENGARA de prendre le flambeau les mamboundou n’y sont plus vas y il y a un temps pour faire passer le message et un temps de se faire comprendre ne lache rien vas y et ensemble nous réussirons

  7. Je demande aux malfrats qui critiquent Dr mengara ,d’aller graver leurs visages sur un papier hygienique pour que tout le monde puisse chier sur eux jusqu’a la fin de la vie . Le Dr Mengara minko est libre de s’exprimer et de dire ce qu’il pense.
    Les cadavre d’Omar Bongo et celui d’ali bongo meritent d’etre donner aux chiens en pature. Comment comprendre qu’en 2010 le Gabon soit compter parmi les grands bidons villes africains? Les bongos pensent que le Gabon se limite au bord de mer ou ils errigent quelques buildings, mais aller dans les quartiers de libreville ,vous verrez que c’est la construction anarchique pire que les constructions du 18e siecle . Allez dans les chefs lieux de provinces du Gabon,vous verrez que c’est la misere totale. Quand vous lisez les propos de mengara,pensez directement aux realites du Gabon. Car mengara ne fait que denoncer. C’est a cause de Bongo que Mengara n’ a pas pu assister a l’enterrement de sa maman cherie qui a fait tout pourqu’il soit ce qu’il est aujourd’hui. Dans un tel cas qui d’entre nous n’eprouverait pas de la haine envers les Bongo? Mengara est avant tout un homme qui s’est vu contraint de s’exiler loin de sa famille et a cause d’un seul bout d’homme : l’animal bongo

  8. Arrêtez. Bongo a aopporté la paix au Gabon. on ne meurt pas de faim chez nous contrairement au reste du continent. Regardez partout en Afrique. Rendez hommage à l’homme de paix qu’était Omar Bongo Ondimba. Il a beaucoup fait pour le Gabon.

  9. Mbolo Docteur!
    ô NE FAME! Ton parlé est franc et réaliste. On en a marre des bongoistes qui depuis 42 ans l’homme gabonais vit dans le moribond. Mais cela finira un jour, je te le promet.
    Continu ton combat et courage.

    Mone N’toum.

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