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Le Directeur général de la CAISTAB, en homme de terrain, évalue le Projet Ngounié 2008

Le Directeur général de la Caisse de stabilisation et de péréquation (CAISTAB), Mathias Otounga Ossibadjouo, à la tête d’une forte délégation, constituée de technocrates, en homme de terrain, a sillonné, du 9 au 12 juillet, malgré parfois l’état quasi impraticable des voies de communication, les provinces du sud du Gabon, notamment la Ngounié en passant par le Moyen Ogooué et la Nyanga, en vue d’évaluer le programme de relance de la filière café-cacao dans cette partie du pays, a constaté GABONEWS.

Projet mis en œuvre dès l’année 2008, dans la province de la Ngounié, inscrit au calendrier des fêtes tournantes, le « Projet Ngounié 2008 », doté d’une enveloppe de deux (2) milliards de francs CFA, supervisé par la CAISTAB, a pour leitmotiv de poser les bases de la relance de la filière café-cacao dans le pays, et par ricochet l’agriculture globale.

Et l’objectif de la CAISTAB, dans ce processus, est de produire des plants ou de fournir de semences à la population agricole, désireuse de créer des plantations, tout en l’orientant et en l’accompagnant, avec son expertise, dans la tâche.

Ainsi, Mathias Otounga Ossibadjouo, qui dirige cette structure, a pris son bâton de pèlerin pour s’enquérir des avancées sur le terrain, depuis le lancement efficient de l’opération en avril 2010, mais aussi pour inciter davantage la population, réticente, à épouser ce projet et à le porter à bon port.

Que ce soit à Sindara (5 hectares), à Mandilou (10 hectares), dans la Ngounié, ainsi que dans la province du Moyen Ogooué, sur des sites abritant les toutes premières plantations expérimentales de café et de cacao, le constat présente un résultat mitigé. Et pour la plus part des cas, elles sont encore à la charge de la CAISTAB, alors que, selon Mathias Otounga, « derrière chaque plantation, il devrait y avoir un propriétaire », un promoteur.

Selon le patron de la CAISTAB qui n’a pas manqué d’afficher son mécontentement face à cette situation de quasi surplace, d’autant plus qu’il a affirmé sans ambages que « le projet est au point zéro », « l’agriculture est une question de passion ». De ce fait, il a tenu à préciser que « le rôle de la Caisse est juste d’accompagner les personnes qui veulent cultiver. Rien d’autre ».

Pour lui, en présentant, à chaque étape, depuis le Moyen Ogooué, en passant par la Ngounié et la Nyanga, les plants produits par ses délégués provinciaux, avec en prime des rejetons de bananiers sélectionnés en vue d’une association de cultures, Mathias Otoungou Ossibajouo a précisé: « vous avez la preuve que nous sommes capables de créer et de produire une plantation de 500 hectares. Mais il nous faut de la place ».

Pour booster donc l’adhésion de la population, le patron de la CAISTAB a sollicité l’apport des hommes politiques de chaque localité. « Les hommes politiques de la localité doivent conscientiser la population », a-t-lancé.

Sur le terrain, la délégation provinciale de la Ngounié, pour ne citer que celle-là, et leurs équipes ont développé des pépinières autant à Mouila, à Lébamba qu’à Mbigou. Une initiative qui affiche au compteur plus de 475 000 pieds de cacaoyers et 78 000 plants de caféiers qui ne restent qu’à trouver preneurs.

En attendant et surtout dans l’optique de ne pas perdre ces jeunes plants qui devraient revenir à la population locale, si elle s’intéressait à l’agriculture, le Directeur de la CAISTAB a encouragé la réalisation des plantations pilotes afin d’édifier, avec matière à l’appui, la population sur les retombés à venir.

7 et 2 hectares de café respectivement à Moalo et à Mokabo (Mouila), un hectare de cacaoyers, ce sont, entre autres, autant de réalisations qui devraient soutenir l’action de la CAISATAB dans la région.

Et plus loin, le Directeur de cette structure et son équipe ont visité les plantations des compatriotes telles que Marcel Kassa ou de Madame Rashiwa qui reçoivent l’appui de l’institution, et dans lesquelles l’on applique la notion de culture associée, désormais vulgarisée par la CAISTAB.

Ces plantations affichent une association de cultures à l’instar de la banane, du manioc et autres produits qui pourraient être rentables, en moins d’un an, avant que le café ou le cacao ne produise. Une manière de permettre à l’agriculteur d’avoir des ressources pour entretenir son champ.

Le projet Ngounié 2008 est réparti sur quatre secteurs dans la province. On notre la zone Nord 1 composée des localités de Mouila et de Guiétsou, suivie de la zone Nord 2 répartie entre Fougamou, Mandji Ndoulou et Yombi-Sindara.

Le secteur Centre est quant à lui constitué de Lébamba, Ndéndé, Nzenzélé et celui du Sud s’articule autour de Mbigou, Mimongo et Malinga.

Des régions qui ont tour à tour été visité par le directeur de la CAISTAB qui veut résolument engager cette population dans l’agriculture (un pourvoyeur de ressources renouvelables) et répondre à l’idéal du Gabon vert prôné par les autorités gabonaises.

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