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Manifestation des Gabonais à Washington: Rapport, Photos et Vidéos de la marche

Manif du 16 juillet au Département d'Etat - Washington, DC

Conformément au Communiqué du 25 juin 2010, des Gabonais et amis du Gabon résidant aux Etats-Unis ont marché vendredi 16 juillet à Washington devant le Département d’Etat et la Maison Blanche pour condamner le régime Bongo et demander à Hillary Clinton de révoquer et renoncer à ses mots de soutien au dictateur gabonais. Il s’agissait aussi de demander à Hillary Clinton et à Barack Obama de ne plus rencontrer le dictateur gabonais, et encore moins l’inviter à la Maison Blanche ou à des fonctions officielles pour quelque raison que ce soit.

Gage du succès de la manifestation, les organisateurs ont d’ores et déjà confirmé la réception par Hillary Clinton en personne de la lettre de protestation qu’ils lui ont adressée. La lettre a été transmise directement à Hillary Clinton par des membres de son staff venus personnellement rencontrer les manifestants. En effet, aux environs de midi, une visite du chef de la police urbaine et de deux assistants de l’administration de Madame Clinton a permis aux manifestants de remettre, lors de l’entretien, une lettre officielle à l’endroit de Madame la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton. C’est avec satisfaction que les manifestants ont constaté que Madame Clinton elle-même, qui se trouvait dans ses bureaux au moment du sit-in, avait non seulement eu vent de l’événement, mais avait également pris connaissance du contenu de la lettre.

Une rencontre plus formelle entre les organisateurs de la marche et les assistants du département d’Etat qui aurait dû avoir lieu l’après-midi dans les bureaux du département d’Etat a été annulée au dernier moment, faute de temps.

Les manifestations ont cependant tiré assurance supplémentaire du fait que vers midi, ils ont vu ce qui semblait être le cortège sécuritaire de Madame Clinton quitter ses bureaux avec à bord ce qui semblait être l’illustre Secrétaire d’Etat elle-même, sous les appels tonitruants des manifestants criant leurs « Hillary ! We want democracy ! Say « no » to Bongo ! » (Hillary, nous voulons la démocratie ! Dites « non » à Bongo !).

Sous l'oeil vigilant des agents de sécurité... Département d'Etat

C’est donc sous l’œil vigilant des agents postés devant le Département d’Etat, de la police métropolitaine et du FBI, et les morsures d’un soleil accablant que la manifestation a eu lieu. L’événement n’a pu commencer qu’après que les autorités policières et le FBI se sont assurés de la légalité de la marche, avant de l’encadrer dans le cadre réglementaire de la protection du droit à l’expression libre des citoyens. Un déploiement d’agents en tenue noire et blanche était visible sur la devanture du département d’Etat et, du toit de l’immeuble abritant les bureaux d’Hillary Clinton, on pouvait voir des agents avec des jumelles notant scrupuleusement les messages écrits sur les pancartes des manifestants.

Malgré le soleil, et le challenge financier et matériel que constituent les déplacements dans un pays aussi grand que les Etats-Unis, les Gabonais et les amis du Gabon, venus de plusieurs Etats lointains, ont tenu à apporter leur soutien à cette initiative qui consistait à rappeler à l’ordre la Secrétaire d’Etat américaine et lui demander de ne plus donner validation à un système de 43 ans pourtant reconnu comme criminel non seulement par les Gabonais, mais aussi par la communauté internationale.

Le rassemblement à l’entrée principale du département d’Etat a commencé comme prévu à 10h00, et la manifestation a commencé vers 10h30. Des membres de quelques médias américains étaient sur les lieux, et ont permis aux organisateurs interviewés, notamment Patrick Ambamani (activiste), André Bouassa (Représentant de l’UPG aux USA) et le Dr. Daniel Mengara (Président du mouvement « Bongo Doit Partir »), de brosser un sombre tableau de la situation politique et économique du Gabon, et de mettre en perspective la monumentale erreur de Madame Hillary Clinton qui, en prononçant des mots de soutien au dictateur gabonais Ali Bongo le 8 mars dernier à l’occasion de la session du Conseil de Sécurité de l’ONU, ne se rendait pas compte du mal qu’elle faisait au peuple gabonais. Elle avait, selon les manifestants, compromis, par ses mots, toute chance de progrès démocratique au Gabon.

Les responsables interviewés à la fois par les journalistes et les agents des services secrets présents n’ont donc pas manqué de mettre en exergue l’impossibilité des Gabonais de choisir librement leurs dirigeants, justement pour cause d’élections non seulement frauduleuses, mais aussi d’illégitimité des institutions familiales et dynastiques qui dirigent le Gabon depuis 43 ans.

Maison Blanche

De ce fait, on pouvait par exemple lire sur les pancartes et banderoles des slogans et messages demandant à Hillary Clinton de révoquer et renoncer à ses mots de soutien au dictateur gabonais, de constater le trafic humain des enfants qui sévit actuellement au Gabon, de dire « non » à un Ali Bongo assis sur l’héritage criminel de son père (corruption, génocide du 1/6ème des enfants qui meurent au Gabon avant leur cinquième anniversaire, détournements de milliards de F CFA, biens mal acquis, etc.) et de le déclarer persona non grata aux Etats-Unis tant que le Gabon ne sera pas démocratisé.

Le sit-in devant le département d’Etat s’est terminé comme prévu à 14h00, permettant aux manifestants de se rendre à la Maison Blanche où, conformément au programme, la marche pour un Gabon meilleur a continué. Cette fois, c’est Barack Obama que les manifestants ont interpellé par des « Obama ! We want democracy ! Say « no » to Bongo ». Là encore, sous les yeux d’Américains sympathisants, et avec le soutien des amis du Gabon venus soutenir la marche, les Gabonais ont demandé à Barack Obama de ramener à l’ordre Hillary Clinton et de tenir sa promesse envers les Africains, auxquels il avait promis, lors de sa visite au Ghana, un soutien sans failles aux démocraties avérées, leur recommandant la mise en place non pas d’hommes forts, mais d’institutions fortes.

La marche devant la Maison Blanche s’est terminée à 16h30 sur une note de satisfaction générale des manifestants convaincus que leur message a été entendu.

C’est sur la base de ce satisfécit que les organisateurs ont décidé de remettre cela à l’occasion du 17 août 2010. Ils donnent déjà rendez-vous aux Gabonais qui souhaitent un avenir meilleur pour leur pays pour un événement similaire devant l’ambassade de France à Washington le 17 août 2010. Les détails pour cette nouvelle manifestation seront donnés dans une dizaine de jours.

Les organisateurs,

M. André Bouassa, Représentant de l’UPG aux Etats-Unis
M. Patrick Ambamani, Activiste de la société civile
M. Landry Amiang Washington, Activiste de la société civile
Dr. Daniel Mengara, Président du mouvement « Bongo Doit Partir ».

GALERIE IMAGES
(Veuillez excuser la mauvaise qualité des images. Nous essaierons d’en produire de plus claires dans quelques temps)

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Exprimez-vous!

  1. VOILA DES GABONAIS QUI EN ONT DANS LE PANTALON,UN SEUL MOT ,BRAVO,SI LE COURAGE POUVAIS SE COMMUNIQUER,LE BIAFRAIS NE SERAIS PAS CHEZ NOUS,BONJOUR L’IMMIGRATION AVEC LA PERMÉABILITÉ VOLONTAIRE DES FRONTIÈRES

  2. Votre action est salutaire; mais voyez-vous les blancs traitent avec les pouvoirs en place et non avec les populations car leurs interets passent avant les problemes des nègres. Je prends l’exemple de la Guinée Equatoriale avec Teodorin, le fils d’Obiang . Le Département d’Etat est en possession des resultats d’enquêtes concernant cet individu qui nargue les autorités Americaines: drogue,blanchiment d’argent,proxenetisme,assassinat,corruption etc. Les autorités Americaines n’osent rien entreprendre contre Teodorin a cause de leur buziness en Guinée Equatoriale. Teodorin utilise des dignitaires des USA pour virer des fonds dans des paradis fiscaux, achète des jets, des domaines etc. QUE FONT LES AMERICAINS ? RIEN DU TOUT. moralité votre action contre X ou Y est stérile. LE POUVOIR S’ARRACHE.

  3. Cher M.Mengara

    Votre mouvement BDP inspire considération et sérieux. Et j’ai personnellement une haute estime de vos actions. Mais suite à la publication de la vidéo du 16 juillet 2010 devant la Maison Blanche, j’aimerais apporter un commentaire au sujet d’un de vos activistes, M.Patrick AMBAMANI. Cet homme est mon beau-frère ce qui m’autorise à tenir ces propos. Patrick est en contradiction avec certaines de vos valeurs. La Responsabilité n’a pas de sens pour lui car depuis qu’il est aux USA, il a abandonné sa femme et ses enfants, dont l’un est à ma charge, sans justification aucune. Comment voulez-vous que l’on puisse accorder de la crédibilité à votre mouvement si parmis vos activistes se trouve un individu capable d’agir de la sorte? J’interviens dans le domaine de la vie privée mais j’estime que cette intervention vous sera d’une haute importance.

    Mme Eliane Ipendey

  4. Le distingue camarade, ALI BONGO ONDIMBA, a ete democratiquement et sous le strict respect de la restitution de notre pays le Gabon.Il n’est nullement question qu’il soit taxe de dictateur .
    Vous qui postez sur ce site incarnez vraiment la honte de notre pays. Au lieu d’oeuvrer pour la reussite du projet de societe  » L’ AVENIE EN CONFIANCE »,vous vous faites remarquer par des actes negatifs qui n’ont aucun sense. Laissez nous travailler on veut la paix

  5. j’aimerais savoir ce que vous attendez concrètement de cette marche? vous savez tous que les pays occidentaux ne pensent qu’à eux-mêmes. Hillary Clinton ne vous écoutera jamais car les intérêts commandent.

  6. Je trouve votre action courageuse. le combat pour notre Gabon doit passer par tous les actes possibles. Il me semble que vous honorez votre peuple quand vous faites comprendre aux Américains l’importance de ne pas encourager la dictature.

  7. je vois clairement que le but de ces manifestants était de poser un acte visant à faire prendre conscience à Hillary Clinton de son erreur. Ce n’était pas un acte de démontrstaion de force du nombre, mais un acte d’intelligence pour faire passer un message auprès des autorités américaines. Il me semble qu’au dire des organisateurs, ce but a été atteint et c’est ce qui compte.

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