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Le Gabon au hit parade des pays les plus corrompus de la Cemac.

L’analyse est d’une Ong de notoriété internationale, Transparency International, qui place l’ensemble des pays de la sous région Afrique Centrale dans la zone rouge, dite zone endémique, au regard du caractère préoccupant de la corruption dans cette partie du monde.

C’est curieusement à l’air de l’émergence, que le Gabon décide contre toute attente, de damer le pion à son voisin Camerounais, pourtant de triste réputation mondiale en la matière. Le Cameroun, qui contrairement au Gabon par exemple, verse dans des arrestations bien que ciblées de certains de ses cadres et autres ministres de la république, impliqués dans les cas flagrants de corruption.

Un autre avantage dans la lutte contre cette pieuvre d’aurait le Cameroun sur le Gabon, est l’audace de sa commission en charge de lutte contre le fléau, de rendre annuellement des indicateurs, à travers des publications dans lesquelles, l’opinion peut se faire une idée des individus et autres administrations qui auraient avancé ou régressé dans les efforts de lutte.

La pieuvre au Gabon, à l’instar des pays de la sous région est endémique, alerte Transparency Internationale. Pour ce qui est particulièrement du Gabon, les indicateurs de lutte sont au point mort, la commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite mise en place en 2004, n’a curieusement mis la main jusqu’ici sur aucun voleur de fonds public, même pas sur le moindre suspect qui aurait été gardé en détention préventive, dans un pays qui brille à ciel ouvert par des actes gravissimes de détournement des fonds du contribuable.

Même les invitations faites par cette commission à l’endroit des membres du gouvernement et autres cadres de la république en vue de la publication de leur fortune, reste sans suite, les ministres émergents, prennent leurs fonctions sans se plier aux recommandations préalables de déclaration de fortune, sans risque d’être interpellé par la commission chargée de la prévention et la répression des faits d’enrichissement illicite. Une commission vraisemblablement mise en place pour la couleur, comme par mimétisme, histoire de coller dans les apparences à l’air de temps, sans pourtant nourrir la moindre intention de s’y arrimer dans le fond.

D’où les nombreuses remises en cause dans la volonté d’Ali Bongo Ondimba, d’envisager de couper le cou aux voleurs, quant on sait qu’il est le produits et l’artisan d’un système qui en a fait une marque de fabrique depuis plusieurs années.

D’aucuns allant jusqu’à déduire qu’il ne saurait donc être exempté, encore moins de nombreux de ses proches consanguins ou non, qu’il ne saurait sacrifier pour rien au monde. La lutte annoncée contre la corruption au Gabon, pourrait donc se faire à la tête du client, puisqu’il faudra donner des résultats de l’annonce faite solennellement, de peur de cumuler un énième effet d’annonce qui ne saurait que desservir l’émergence. Qui vivra, verra.

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