spot_imgspot_img

Gabon : Mines grises à la Radio Télévision Gabonaise

Les agents de la première chaîne de Radiodiffusion télévision nationale (RTG 1) sont en colère depuis le 8 septembre. Ils réclament la signature de l’accord négocié avec le gouvernement en juillet. Cet accord leur accorde entre autres, une prime de servitude et de risques professionnels, une prime vestimentaire, une prime de logement qui sera le double de l’actuel. En attendant, ils vont observer la journée continue pratiquée par toutes les administrations.

Les agents de la première chaîne de Radiodiffusion télévision nationale (RTG 1), par le biais du syndicat des personnels de la première chaîne (SPC) ont décidé de s’arrimer au programme de journée continue, à savoir travailler de 7h30 à 15h30. Horaire pratiqué dans les administrations gabonaises.

Selon le président du syndicat des personnels de la première chaîne (SPC), Sylvestre Moundounga, ce mouvement d’humeur se justifie par le retard accusé par le gouvernement dans la signature du protocole d’accord négocié par la commission inter ministérielle mise en place au niveau de la primature.

«L’opinion publique sait que nous sommes rentrés en négociation depuis le mois d’avril dernier grâce à la mise en place d’une commission inter ministérielle par monsieur le premier ministre, cette commission a rendu ses conclusions fin juillet. Ces conclusions ne sont toujours pas signées par le gouvernement en la personne du premier ministre et par les syndicats qui ont négociés», regrette Sylvestre Moundounga.

«Nous appelons le premier ministre à venir autour de la table pour parapher ces documents, parce que c’est dans ces documents que les communicateurs vont bénéficier des avantages inhérents à leur statut particulier», a-t-il ajouté.

Selon les agents de la RTG 1, la signature du procès verbal des travaux en commission donnera droit à une prime de servitude et de risque professionnel, à une prime vestimentaire, à une prime de logement, qui sera le double de l’actuel et de la propriété.

«On ne peut pas toujours demander au communicateur d’être les derniers de la nation alors que tous les jours ils sont derrière les hommes politiques à les accompagner dans toutes leurs activités et nous ne récoltons aucun fruit de ce service. Parce que nous travaillons à des heures impossibles pendant que d’autres fonctionnaires sont chez eux», a fustigé le président du syndicat des personnels de la première chaîne (SPC).

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES