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Deux agents de la Direction Générale des Bourses et Stages du Gabon (DGBS) suppriment illégalement la bourse d’un étudiant gabonais en France

Les faits remontent au mois de juin. L’étudiant boursier du gouvernement gabonais inscrit en troisième cycle dans une université française se voit suspendre le versement de son allocation d’étude des mois de juin, juillet et août par décision de madame MAMBARI Sandra et de monsieur BAKARY Ali.

En effet, l’étudiant inscrit en année doctorale option génie civil dans une université du nord ouest de la France a été surpris le 30 juin 2010 de recevoir un mail du CNOUS (Centre Nationale des Œuvres Universitaires et Scolaires) faisant état du fait que son allocation d’étude avait été supprimée par décision de deux agents des bourses et stages MAMBARI Sandra et BAKARY Ali.

Selon les conditions d’attributions des bourses d’études, les bourses sont attribuées chaque année du mois d’octobre au mois septembre et sont comptabilisées dans le budget de l’État gabonais voté par l’Assemblée nationale. Une fois la bourse attribuée, le début de versement dépend du début de l’année scolaire. Elle sera versée jusqu’à la date de la nouvelle commission des bourses, donc elle ne peut être supprimée en milieu d’année scolaire ou bien par une tierce personne. Or, c’est ce qui s’est passé en la date du 30 juin 2010, le malheureux étudiant apprend par le CNOUS et par le CROUS qui gèrent son allocation d’étude que madame MAMBARI Sandra et monsieur BAKARY Ali ont demandé à ce que sa bourse ne soit pas versée pour les mois de juin, juillet et août parce que le laboratoire où il effectue ses recherches a décidé de lui verser une allocation de recherche en complément à sa bourse ayant jugé cette dernière très insuffisante (427 euros).

L’étudiant ayant appris cela a tenté de prendre contact avec madame MAMBARI Sandra et monsieur BAKARY Ali pour savoir sur quoi ces deux personnes se basent-elles pour demander la suppression de l’allocution d’étude de ce futur Docteur qui fera la fierté de son pays, un pays qui manque pourtant d’experts dans le domaine du génie civil la branche dans laquelle le jeune homme poursuit ses travaux de recherches.

Pour un pays qui se veut émergent, l’Etat doit protéger cette jeunesse « émergente » dont les anciens du pouvoirs et les ennemis de la République tentent par tous les moyens de freiner l’élan.

Au vu du climat qui règne actuellement au Gabon (tribalisme, épurations ethniques, corruption, règlements de compte, absence de justice, arbitraires en tous genres, abus de pouvoirs, etc.), pourquoi veut-on maintenant prendre la jeunesse en otage?

Lettre anonyme envoyée au BDP le 13/8/2010. le BDP n’est pas responsable des opinions et informations ci-cintenues.

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