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Les ministres Congolais et Gabonais de la Communication échangent à Brazzaville

Les ministres Congolais et Gabonais de la Communication échangent, à Brazzaville, autour des questions de formation, d’encadrement et de renforcement des capacités de médias publics et privés .

Le ministre congolais de la Communication et des Relations avec le Parlement, porte- parole du Gouvernement, Bienvenue Okiémy , et son homologue gabonaise , Laure Olga GONDJOUT, en charge de la Communication , de la Poste et l’Economie Numérique , ont évoqué, jeudi, à Brazzaville, les aspects liés au renforcement de la coopération sud-sud, particulièrement les questions de formation, d’encadrement et de renforcement des capacités de médias publics, a-t-on appris.

L’entretien -qui s’est déroulé en marge de la troisième session ordinaire de la conférence de plénipotentiaires de l’Union Africaine des Télécommunications(24-25 septembre), dans la capitale congolaise- a permis à Madame Laure Gondjout et M. Bienvenue Okémy d’effectuer un large tour d’horizon de leurs préoccupations communes dont la formation, l’encadrement et le renforcement des capacités de médias publics et privés.

BONNE GOUVERNANCE MEDIATIQUE

A ce sujet, le Congo dispose de certaines structures notamment un département de Communication à l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville tandis qu’au Gabon, dans le « but d’instituer une bonne gouvernance médiatique, des réformes sont engagées pour moderniser la presse et le paysage audiovisuel », rappelait, le chef du département de la Communication, L.O.Gondjout, le 3 mai 2009, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse.

Aussi, après les modalités pratiques, l’heure est-elle à l’attente de l’ouverture d’un Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) et d’un département des Sciences de l’information et de la communication (SIC) au sein de l’Université Omar Bongo (UOB), à Libreville.

Dans ce contexte, une synergie, soutenue par des actions concrètes, viendrait renforcer la coopération entre les deux pays, activement liés dans le cadre de leur appartenance aux organisations sous-régionales, particulièrement la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale(CEEAC).

L’intérêt des deux ministres a aussi porté sur la situation de la radio panafricaine, Africa n°1, émettant de Libreville et de Moyabi, au Gabon, et se sont accordés sur la nécessité d’en faire un outil d’intégration fort et qui doit, à nouveau, retrouver ses lettres de noblesses.

Actuellement en pleine restructuration, le sort de ce média, détenu majoritairement par un holding libyen depuis 2008, figurait dans le discours « historique » de feu le président Omar Bongo Ondimba, le 2 décembre 2007, lors de la célébration du 40ème anniversaire de l’accession à la magistrature suprême. « Qu’avons –nous fait d’Africa N°1, symbole parmi les symboles de notre position de précurseur dans le domaine de la communication ? », s’était-il interrogé.

En outre, en cette année jubilaire des Indépendances d’une quinzaine de pays d’Afrique francophones (Gabon 17 août 1960- 17 août 2010 ; Congo 15 août 1960-15 août 2010), le ministre de la Communication, côté gabonais, a souhaité que les équipes de reportage de la « Provinciale du Cinquantenaire » poursuivent la quête des témoignages de l’histoire du Gabon à travers tout le continent.

DIFFUSION DE LA « PROVINCIALE DU CINQUENTENAIRE DU GABON » SUR LA TV CONGOLAISE

M. Okiémy a félicité Mme Gondjout pour cette initiative qui met en exergue l’histoire du continent faite par les africains eux-mêmes non sans être enchanté de recevoir un coffret labélisé « Provinciale du Cinquantenaire du Gabon » et dont il a même garanti la diffusion sur la télévision nationale congolaise.

Du 22 mai-22 juin 2010, se souvient-on, quatre équipe mobiles composées de journalistes ( presse écrite, en ligne, radio&tv) , producteurs, cameramen , réalisateurs et des chercheurs avaient sillonné les neuf provinces gabonaises ( villes, villages, hameaux) aux fins de recueillir les témoignages des acteurs vivants, témoins de l’histoire de l’indépendance et de l’évolution des localités visitées ; dresser l’inventaire du patrimoine national, avec notamment la valorisation et la promotion des lieux de mémoire établis sur l’ensemble du territoire national ; braquer les projecteurs sur les réalisations socio-économiques faites depuis le 17 août 1960 (…).

Des documentaires reflétant les grandes étapes de l’histoire du pays ont été diffusés, le mois dernier, sur les chaines de télévisions nationales et partenaires, à l’issue de ce tour du Gabon effectué par voies terrestre, aérienne, fluviale et ferroviaire.

Cette collecte va également donner lieu à une production cinématographique et la réalisation d’ouvrages à l’effet de promouvoir le « patrimoine multiforme » gabonais.

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