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Ali Bongo Ondimba dénonce l’ethnisme dans son pays

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a dénoncé l’ethnisme dans son pays, dans un message à la Nation à l’occasion du premier anniversaire de son investiture, le 16 octobre 2009.

Vainqueur de l’élection présidentielle anticipée du 30 août 2009 organisée au Gabon suite au décès du président Omar Bongo Ondimba, le 8 juin de la même année à Barcelone, dans le nord-est de l’Espagne, Le nouveau chef de l’Etat a dit avoir « pris la mesure de l’ampleur du problème ethnique dans notre pays, particulièrement dans notre administration », depuis qu’il est aux commandes du pays.

« Pour y faire face, j’avais prescrit aux membres du gouvernement de privilégier les critères rationnels, notamment la compétence dans le choix de leurs collaborateurs. Mais je constate que ces choix sont souvent orientés vers le village, l’ethnie, le clan ou la province », a-t-il déploré.

« Il n’est pas normal que quand je demande des Gabonais compétents, on ne positionne que des parents. Il n’est pas normal que nous ne jugeons bons que ceux qui sont de notre ethnie », a déclaré le président de la République qui s’est dit « fortement peiné de savoir que certains d’entre nous entretiennent cet état d’esprit qui ronge, tel un cancer, notre cohésion nationale ».

Selon le président Ali Bongo Ondimba, le tribalisme est « l’une des racines principales de nos incompréhensions mutuelles et qui nous empêche d’avancer ».

Le chef de l’Etat, qui s’est défini comme « l’homme de toutes les ethnies, de toutes les provinces », s’est engagé à se battre de toutes ses forces, « aux côtés de tous les patriotes, pour ne pas laisser de place à ces réflexes rétrogrades qui consistent à défendre ou à placer d’abord le membre de sa famille, de son ethnie, de sa province, même si celui-ci ne dispose d’aucune compétence, d’aucun mérite ».

« Un pays ne peut pas se développer si l’énergie des forces vives est en permanence sollicitée dans des combats ethniques, politiciens et autres mouvements d’humeur », a déclaré le président gabonais, soulignant que « toutes les grandes Nations se sont construites en abattant les murs de l’ethnisme et de la race ».

« Je suis convaincu que nous ne pouvons pas nous exprimer en termes d’appartenance politique, ethnique ou provinciale si nous sommes des patriotes qui pensent avant tout « Gabon d’abord », a relevé Ali Bongo Ondimba.

« Le Gabon ne se construira que grâce à tous ses enfants et à toutes les intelligences dont il regorge dans divers domaines », a-t-il affirmé, lançant un appel « aux Gabonaises et aux Gabonais épris de paix, de patriotisme, d’équité et de justice sociale ».

« Nous devons travailler ensemble dans le sens de la modernisation de notre pays et de son rayonnement économique, social et diplomatique », a-t-il dit, ajoutant qu' »il n’y a pas de honte à confronter nos idées, nos intelligences, parce que l’idéal que nous poursuivons tous, c’est le développement du Gabon ».

« Pourquoi ne pas conjuguer nos talents? Pourquoi ne pas nous mettre ensemble pour construire durablement notre cher et beau pays? A interrogé le chef de l’Etat.

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