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Revue de la presse quotidienne et en ligne : Le Chef de l’Etat à Bâle, après un Conseil des ministres « réformateur »

Ce jeudi, la presse quotidienne et en ligne du Gabon s’appesantie sur la sortie du Président de la République à Bâle (Suisse), quelques temps avant l’ouverture du sommet de la Francophonie, et sur les décisions du dernier Conseil des ministres, qui a vu notamment l’annulation de certaines nominations, et la révision prochaine de la Constitution. Panorama.

« Ali Bongo Ondimba citoyen d’honneur de la ville de Bâle », titre Gabon Matin en UNE, au sujet de la sortie du Chef de l’Etat en Suisse, où il prendra part le 23 octobre prochain, au 13ème sommet de la Francophonie.

Le président de la République effectue, depuis mercredi, « une visite de travail destinée à entamer des échanges avec plusieurs dirigeants de cette ville, des chefs d’entreprises, ainsi que de grandes structures de formation professionnelle spécialisées dans l’architecture, le bois et le génie civil notamment », rapporte notre confrère.

« Cette visite », indique, cette fois-ci le quotidien l’Union, « sera marquée, entre autres, part la signature de conventions de formation, de transfert de technologies, de la construction de l’école du bois entre l’Etat gabonais et l’école supérieure du canton de Bienne, un haut lieu du savoir et du savoir – faire dans les métiers du bois, en Suisse ».

Toujours en politique : « Le Gouvernement dans les cordes » ironise l’Union en UNE, en référence aux décisions du récent Conseil des ministres. Mieux, selon le quotidien, dans un article intitulé « Annulation des nominations intervenues le 14 octobre dernier : Les bœufs avant la charrue », il considère qu’« autant la décision gouvernementale veut faire triompher l’orthodoxie en matière de gestion administrative, autant, elle révèle l’incurie ambiante qui prévaut depuis un certain temps au sein des administrations publiques ».

En effet, citant le communiqué final dudit Conseil, l’Union relève que « certaines » de ces nominations « n’ont pas respecté les procédures appropriées en la matière ». Selon notre confrère, elles dénotent même de « l’impossibilité, sinon l’inaptitude des conseillers juridiques à influencer les décisions ».

Dans la même veine, pour le site d’informations en ligne Gaboneco, « Ali Bongo déjuge ses ministres ». « Une décision qui laisse perplexe d’autant qu’elle concerne seulement les départements ministériels et épargne les institutions, administrations et les sociétés parapubliques », alors que « ce sont les mêmes ministres qui sont à l’origine des nominations dans les administrations exemptées », peut-on lire chez cette autre confrère.

Tout en rappelant que « douze ministères », sont concernés par ces annulations – notamment les ministères de la Santé, des Affaires étrangères, des Relations avec les Institutions, de la Culture, de l’Economie – Gaboneco reconnait le « bien fondé » de ces actions, mais pose un certain nombre de questions : « pourquoi le Conseil a-t-il laissé publier ces nominations pour ne les dénoncer que 5 jours plus tard ? Quelles sont ces procédures en la matière qui ont fait défaut ? »

Le site propose une hypothèse, et indique : « Peut-être que le chef de l’Exécutif s’est aperçu que ces nominations étaient à caractère racial comme il l’a souligné dans son discours à la Nation du16 octobre, à l’occasion de son premier anniversaire à la tête du pays ».

Revenant à son tour sur les décisions du dernier tour de table gouvernemental, qui a entériné la modification prochaine de certains articles de la loi fondamentale, le quotidien Gabon Matin, sous le plume de Louis-Philippe Mbadinga, titre : « Donner un nouveau visage à la Constitution ».

« La Constitution gabonaise (…) est taxée d’avoir été claquée sur celle de l’ancien colonisateur, en l’occurrence la France », or, le Conseil des ministres a souligné que « la Constitution actuelle affirme avec en force l’attachement du Gabon à sa culture ».

Pour Gabon Matin, la « sanctification des seules valeurs positives qui consacrent les droits et liberté des citoyens », prônée par le Conseil, doit être perçue comme la volonté de revaloriser et ériger en lois certaines « pratiques culturelles » de l’espace bantu, voire gabonaises », qui concourent à protéger les individus quels qu’ils soient.

« Le Président de la République, Chef de l’Etat, a décidé d’initier une révision de la Constitution de la République », rappelle l’Agence de presse en ligne GABONEWS afin de « corriger (…) certaines dispositions pertinentes (…) de la loi fondamentale notamment sur trois (3) paragraphes et trente-six (36) articles ».

Ces articles concernent notamment l’« article 13, qui régit la vacance du pouvoir présidentiel » qui passe d’une période de 45 jours, « qui s’est avérée insuffisante à l’épreuve des faits », à 60 jours.

Ces réformes qui surviennent au lendemain de la célébration de la première année de magistère d’Ali Bongo Ondimba sont une manière pour le Chef de l’Etat, « d’amorcer une importante nouvelle étape de satisfaction des attentes du peuple gabonais, grâce à un concert institutionnel synergique, dynamique et équilibré », précise Gabonews en citant le porte-parole du gouvernement, Séraphin Moundounga.

Enfin, sur un tout autre plan, fidèle à son humour, le billet Makaya de ce jeudi souhaite particulièrement « exhorter nos autorités à redoubler de vigilance pour réprimer le micmac qui tend à s’installer dans la conduite des poids lourds », où la chienlit semble de mise.

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