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La vente illicite des produits pétroliers prospère, malgré l’interdiction

La vente illicite des produits pétroliers continue de prospérer à Libreville, en dépit de la mesure gouvernementale interdisant cette activité, a constaté un journaliste de l’AGP.

( Des bidons et des bouteilles contenant du carburant sont vendus chaque jour à des prix dérisoires sur les trottoirs de la capitale gabonaise, où le phénomène semble avoir même pris de l’ampleur ces derniers temps. L’opération « coup de poing » menée récemment par les forces de l’ordre pour mettre fin à la vente des produits pétroliers en dehors des structures agréées, n’a duré que « le temps d’une rose ». L’activité a repris de plus belle. Le Comité national de lutte contre la fraude des produits pétroliers (CNLFPP), mis sur pied juste après cette opération, semble désemparée devant l’ampleur de la tâche. La vente des produits pétroliers (gazole, essence, pétrole, huile de frein et de moteur…) est en toujours en pleine expansion le long de la Nationale 1, notamment au Pk13, à Nkoltang et à Esssassa, ainsi qu’à Owendo et Akournan, dans le sud de Libreville. Dans tous ces sites existent de véritables « dépôts pirates », qui font le bonheur des chauffeurs-routiers en partance pour l’intérieur du pays et une concurrence déloyale aux stations services qui assistent impuissantes à la chute vertigineuse de leurs recettes. Selon les chauffeurs-routiers, le réseau de vente illicite est entretenu par les conducteurs des camions-citernes chargés de livrer le carburant dans les localités de l’intérieur du pays. Le bidon de 5 litres de gasoil est bradé au prix de 2.000 FCFA, alors qu’un litre à la pompe coûte 520 FCFA. Les produits vendus à la sauvette le long des routes posent cependant un problème de fiabilité. En effet, certains sont issus de mélanges hétéroclites représentant un véritable danger pour les moteurs des véhicules. « C’est une activité qui échappe totalement aux agents des brigades de contrôle », a déclaré un automobiliste, estimant que le CNLFPP ne fait pas véritablement son travail. Pour les professionnels du secteur, le trafic des produits pétroliers a entraîné une baisse considérable du chiffre d’affaires du secteur pétrolier, qui n’est pas sans conséquences pour l’économie nationale qui dépend à plus de 60% des recettes pétrolières. |propre)]

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