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Les sénateurs gabonais préoccupés par les chantiers de la CAN 2012

Les Sénateurs gabonais ont exprimé, vendredi à Libreville, leur préoccupation face à la lenteur d’exécution des chantiers de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football que le Gabon doit co-organiser avec la Guinée-Equatoriale en 2012, a appris l’AGP.

Au cours d’une séance plénière du Sénat consacrée à l’adoption du projet de loi de finance rectificative 2010 par la Commission des finances, du budget et des comptes économiques, les sénateurs ont également exprimé leur inquiétude face à la hausse du volume de la masse salariale, des dépenses de biens et services, le faible taux d’exécution du budget d’investissement et la capacité du gouvernement à absorber le reste des dépenses, avant la clôture de l’exercice budgétaire 2010.

La diminution du budget alloué au ministère de l’éducation nationale a également suscité l’incompréhension des sénateurs tout comme la quasi inexistence de fonds propres dans le budget du ministère de la Santé, l’exécution du programme d’entretien routier et la stratégie, en matière d’énergie, du ministère de l’énergie et des ressources hydrauliques.

Le ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction Publique, chargé de la Réforme de l’Etat, Blaise Louembé, a rassuré les sénateurs membres de la commission des finances, affirmant que les chantiers de la CAN 2012 iront à leur terme.

Concernant la hausse inquiétante du volume de la masse salariale et des dépenses de biens et services, M. Louembé a reconnu la gravité du problème qui, a-t-il expliqué, résulte de la forte proportion d’agents émargeant dans la Fonction Publique par rapport à la population active.

S’agissant du faible taux d’exécution du budget d’investissement et de la capacité du gouvernement à absorber le reste des dépenses avant la clôture de l’exercice budgétaire 2010, il a affirmé qu’il est consécutif à la procédure applicable aux marchés publics.

« Tout projet de loi inscrit dans une loi de finance ne s’exécute pas nécessairement dans l’année budgétaire correspondante, mais peut être pris en compte dans l’exercice suivant », a-t-il expliqué.

Le ministre des comptes publics a justifié la diminution du Budget alloué à l’éducation par le report de certaines dotations.

Selon lui, la quasi inexistence de fonds propres dans le Budget du ministère de la santé s’explique par la disponibilité des fonds propres et le respect des procédures du code des marchés.

Par ailleurs, au cours de son audition par les sénateurs, le ministre des Travaux publics, Flavien Nziengui Nzoundou, a justifié la lenteur enregistrée dans l’exécution du programme d’entretien routier par la grève des agents du ministère qui réclament de meilleurs conditions salariales.

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