spot_imgspot_img

Pillage des ressources halieutiques dans le parc national d’Akanda

Les ressources halieutiques font l’objet d’un véritable pillage dans le parc national d’Akanda, une aire protégée située dans le nord de Libreville.

Des pêcheurs de nationalité nigériane sont particulièrement incriminés, qui pratiquent une pêche illégale intense dans le parc, un des treize sites classés au Gabon pour préserver la biodiversité.

Au cours d’une mission de lutte anti-braconnage, le 11 novembre dernier, le conservateur du parc, Jean Jacques Panga, et son équipe ont saisi 50 kg de poisson sur des pêcheurs nigérians.

‘’Les Nigérians étaient à bord d’une vingtaine d’embarcations et pêchaient avec des filets non règlementaires’’, a indiqué M. Panga.

Bafouant les dispositions légales interdisant la pêche en cette période de l’année pour permettre aux poissons de se reproduire, les pêcheurs nigérians se livrent à un véritable pillage des ressources.

‘’Ils capturent toutes sortes de poissons, les grands comme les plus petits et parfois même des tortues martines, une espèce strictement protégée, a indiqué le conservateur du parc d’Akanda.

‘’Ce sont eux qui pillent les ressources halieutiques dans le parc’’, a-t-il ajouté.

Pour venir à bout de la pêche illégale, M. Panga a préconisé le déguerpissement pêcheurs nigérians des sites qu’ils occupent à proximité du parc.

Il a également souhaité l’implication des préfectures, des sous-préfectures et des unités territoriales de la gendarmerie dans la lutte contre la pêche illégale dans le parc.

‘’C’est la seule façon de gérer durablement les ressources halieutiques, a-t-il dit, soulignant que ‘’les préfets, les sous-préfets et les chefs des brigades territoriales de la gendarmerie ont une influence certaine sur les populations’’.

‘’Leur rôle est capital dans la lutte contre l’exploitation abusive des ressources halieutiques, notamment dans le parc national d’Akanda’’, a-t-il souligné.

Le conservateur a organisé récemment une réunion de sensibilisation en direction des préfets des localités du Cap Estérias, de Cocobeach, de Ntoum, le sous-préfet d’Ikoy-Tsini et les chefs des unités de brigades de la gendarmerie ainsi que les populations vivant dans la périphérie du parc.

La rencontre avait pour but de rechercher les voies et moyens susceptibles de permettre, non seulement de sécuriser le parc mais également et surtout d’asseoir un système de gestion concertée de ses ressources halieutiques.

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES