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Un taux de séroprévalence du SIDA de 4,2% dans la Nyanga

Le taux de séroprévalence du SIDA est passé de 5,2% en 2003 à 4,2% en 2005 dans la province de la Nyanga, dans le sud du Gabon, selon le directeur général de la prévention du SIDA, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong.

A l’occasion du lancement, mercredi dernier à Tchibanga, le chef-lieu de province, d’une campagne d’information et de sensibilisation sur le VIH-SIDA, le directeur général de la prévention du SIDA a fustigé le comportement irresponsable de ceux qui s’adonnent à des relations sexuelles non protégées.

‘’La maladie voyage sans visa, aller aujourd’hui avec un partenaire dont on ignore le statut sérologique, est un suicide’’, a déclaré le Dr Obiang Ndong, qui a invité à ’’cultiver et développer les réflexes pour éviter les relations sexuelles non protégées‘’.

Sur les 250 nouveaux cas de SIDA enregistrés en 2009 au Centre de traitement ambulatoire (CTA) Tchibanga, le chef-lieu de province, 20 sont décédés, a indiqué le responsable de cette structure, le Dr Ndinga.

‘’ Malgré l’adhésion des patients à la structure, le CTA est confronté à la survivance des valeurs culturelles, à l’absence d’assistance des malades et de dépistage dans les départements ‘’, a indiqué le Dr Kinga.

Le président du Réseau gabonais des organisations de lutte contre le SIDA (REGOSIDA), le pasteur Gaspard Obiang, a averti que le robinet de la contamination est ouvert en permanence.

‘’Un comportement sexuel irresponsable, une relation sexuelle non protégée, c’est la mort assurée, a-t-il déclaré. ‘’Il faut fermer le robinet en amont’’, a poursuivi le pasteur.

Selon lui, Dieu ne s’est pas trompé en plaçant la tête en haut et le sexe en bas. ‘’C’est donc la tête qui commande le sexe et non l’inverse’’, a expliqué le président du REGOSIDA, dénonçant la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH/SIDA.

‘’Que ceux qui ont des parents déjà malades les soutiennent et les affectionnent car, l’amour a un pouvoir de relèvement ‘’, a-t-il affirmé.

Ancien maire de la commune de Boumango, dans la province du Haut-Ogooué (sud-est), Jean Baptiste Bakoko est séropositif depuis 13 ans. M. Bakoko est devenu une véritable icône de la lutte contre le SIDA au Gabon, invité par les ONG et les pouvoirs publics à chaque campagne de sensibilisation sur cette pandémie.

Mercerdi dernier à Tchibanga, il a déclaré que l’on peut vivre longtemps avec le VIH, à condition de se faire dépister très tôt.

La campagne de sensibilisation, qui bat son plein à Tchibanga, est la première du genre organisée dans la province de la Nyanga, après le passage en 2005 de la caravane de l’OPDAS conduite par la défunte première dame du Gabon, Edith Lucie Bongo Ondimba.

Le taux de prévalence du SIDA au Gabon est passé de 8,1% en 2008 à 5% en 2009, selon les statistiques du ministère de la lutte contre le SIDA, aujourd’hui disparu.

Ce département ministériel avait été mis en place sous l’impulsion du défunt président Omar Bongo Ondimba qui avait également crée, en 2001, un fonds de solidarité contre le SIDA, doté d’une enveloppe de un milliard de FCFA.

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