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Le FMI recommande une refonte du secteur financier au Gabon

La baisse des cours et la diminution de la demande de pétrole, de manganèse et des produits forestiers ont fortement réduit les excédents budgétaires et du compte courant de l’Etat gabonais en 2009, selon le Fonds monétaire international (FMI).

Tous ces facteurs réunis ont entraîné une croissance modérément négative, a indiqué M. Bernardien Akitoby qui a conduit une mission du FMI à Libreville, du 12 au 21 novembre dernier, pour mener des consultations dans le cadre de l’article IV pour 2010.

Le rééquilibrage des finances publiques est nécessaire pour assurer la stabilité économique, a indiqué M. Akitoby, qui a demandé aux autorités gabonaises d’élaborer des budgets annuels tenant compte des politiques, à plus long terme ainsi que des objectifs de viabilité budgétaire.

Le budget d’investissement devrait s’inscrire dans une stratégie budgétaire à moyen terme crédible, afin de préserver la stabilité macro-économique, a recommandé M. Akitobv.

Selon lui, le Produit intérieur brut (PIB) réel du Gabon pourrait augmenter de 5,7 % en 2010 sous l’effet de l’augmentation de l’investissement public et du rebond des activités minières.

Le pays devrait enregistrer un taux d’inflation annuel moyen modéré alors que le déficit primaire hors pétrole va se creuser nettement sous l’effet de la hausse des investissements publics et de la baisse des recettes non pétrolières », a ajouté le fonctionnaire du FMI.

Il a encouragé les autorités gabonaises à poursuivre leurs efforts visant à améliorer l’évaluation, la sélection et le suivi des projets d’investissement ainsi que la budgétisation de leurs coûts d’exploitation et d’entretien.

Selon le FMI, la réforme en cours de la gestion des finances publiques devrait contribuer à améliorer la qualité des dépenses et à dégager des ressources pour les dépenses sociales et pour stimuler la croissance.

La mission du FMI a encouragé les autorités gabonaises à concentrer leurs efforts sur l’amélioration du climat des affaires et de la gouvernance.

Elle a également invité les autorités gabonaises à simplifier les procédures administratives, accroître la flexibilité du marché du travail en réformant la législation du travail et de réformer le secteur financier en se fondant sur les conclusions du Programme d’étude du secteur financier de la CEMAC.

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