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Culture / Les « Ouragans Africains » au menu de la deuxième journée des Escales documentaires de Libreville

La cinquième édition des Escales Documentaires de Libreville (EDL) se poursuit ce mardi au Centre Culturel Français (CCF) de Libreville avec la projection de l’acte 2 d’« Afrique(S), une autre histoire », « l’ouragan Africain », qui met en exergue le contexte politique, et les luttes ayant conduit aux indépendances africaines.

Vingt-quatre heures après l’ouverture du festival, ce sont trois films documentaires qui seront soumis à l’appréciation des cinéphiles de Libreville ce mardi soir.

Avec « Silence, on vaccine », production française de Lina Moreco, l’assistance s’instruira sur la problématique de la vaccination à outrance, et ses effets secondaires en Amérique du nord.

Plus tard, une production africaine, la première à être programmée aux EDL 2010, « On n’oublie pas, on pardonne », de la congolaise Annette Kouamba Matondo, relatera les péripéties d’une jeune artiste de la scène brazzavilloise, qui a choisi le théâtre pour exorciser le souvenir de la guerre civile dans son pays.

Enfin, en deuxième partie de soirée, dans le sillon du premier acte « d’« Afrique(S), une autre histoire », de Elikia Mbokolo, Philippe Sainteny et Alain Ferrari, les spectateurs seront invités à plonger dans le souvenir de la période des indépendances africaines.

Intitulé « L’Ouragan Africain », cette deuxième partie du documentaire, produit par France 5, se penchera sur les soulèvements qui ont embrasé l’ensemble le continent, entre 1945-1964.

Lundi, l’acte 1 de ce documentaire, « Le Crépuscule de l’homme blanc », projeté en avant-première en Afrique, avait donné à voir et à entendre, quatre-vingt-dix minutes durant, des figures emblématiques et des témoins de l’histoire du continent, allant de l’ancien chef d’Etat sénégalais, Abdou Diouf, en passant par le prix Nobel de littérature (1986), le Nigerian Wole Soyinka, et le prix Nobel de la paix (2004), l’écologiste kenyane Wangari Waathai.

Cette projection intervenait après l’ouverture officielle, par le ministre de la Communication, des postes et de l’Economie Numérique, Laure Olga Gondjout, de la cinquième édition des EDL, au cours de laquelle elle avait rappelé « combien il est important pour les récits venus du sud et d’ailleurs d’être vécus comme une œuvre collective dans le flot narratif qui est l’exploration de la mémoire ».

La cinquième édition des EDL est placée sous le thème du cinquantenaire des indépendances.

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