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Le Conseil des Ministre se saisit de l’audit de la SEEG et apporte des additifs

Le Conseil des ministres de ce mercredi a pris acte des conclusions de l’audit comptable de la Société d’Energie et d’eau du Gabon (SEEG), effectué par le cabinet Deloitte-Gabon, et a fait un certains nombres d’observations avant d’y apporter des additifs.

Sur présentation du Ministre de l’Energie et des Ressources Hydrauliques, Régis Immongault, le Conseil des ministres a pris acte de l’audit comptable et tarifaire, financier, technique de la convention de concession avec la SEEG.

Selon le ministre de l’Energie, l’audit a révélé aussi bien des points positifs que négatifs parmi lesquels « des défaillances du concessionnaire à maintenir et à renouveler les biens du domaine concédé et « des difficultés du concessionnaire à accompagner l’augmentation de la demande et à satisfaire les exigences sur la qualité du service ».

Compte tenu de ce qui précède, le Conseil des Ministres a décidé d’un certain nombre de mesures qui sont les suivantes : « La saisine immédiate de l’Agence de Régulation de l’Eau Potable et de l’Energie, à l’effet de renforcer le contrôle du respect par la SEEG des dispositions de la convention de concession et de ses avenants », la « présentation par la SEEG d’un plan de rattrapage pour le renouvellement des équipements à réaliser sur cinq (5) ans », la « présentation d’un rapport annuel spécifique d’avancement du plan de rattrapage du renouvellement des équipements, à compter de la fin de l’année 2011 » et le « respect strict des délais contractuels de réalisation de branchements en eau et électricité et de traitement des réclamations ».

De même, le Conseil des Ministres réclame de l’Agence de Régulation qu’ « elle présente au Gouvernement avant la fin de l’année 2011, une nouvelle structure tarifaire qui tienne compte de la structure des coûts actuels et futurs de la SEEG » et qu’elle « procède dans un délai de six (6) mois, à l’inspection des biens de retour afin de définir les travaux nécessaires à l’exploitation, à l’adaptation des installations dont les réparations et les mises à niveau seront réalisées progressivement par la SEEG ».
Soucieux de l’application de ces différentes mesures, le Conseil des Ministres a décidé de mettre à la disposition de l’Agence de Régulation les moyens nécessaires à l’accomplissement de ces missions.

C’est dans ce contexte que le ministère de l’Energie a été instruit de procéder à l’élaboration d’une nouvelle méthode de calcul du taux de desserte en eau et en électricité sur l’ensemble du territoire via l’accélération du rythme de mise en œuvre des projets en vue de résoudre les problèmes d’eau et d’électricité.

Pour se faire, le gouvernement a également décidé de la création d’une nouvelle Commission Interministérielle chargée du suivi de ces mesures et de la révision de la convention de concession avec la SEEG.

A noter que depuis un certain temps, la SEEG s’est lancée dans un vaste chantier d’amélioration de ses services tant en eau qu’en électricité. Le coût total des travaux déjà engagés, qui vont durer 20 mois, est estimé à 143 millions de FCFA.

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