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Sommet tripartite Gabon-Guinée-Equatoriale-ONU les 24 et 25 février à New York

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba et son homologue Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de Guinée-Equatoriale doivent se retrouver les 24 et 25 février à New York autour du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, pour un sommet tripartite, convoqué par l’organisation mondiale pour débattre du différend territorial qui, depuis 1970, oppose les deux pays voisins à propos de l’Ile Mbanié.

C’est le 2ème sommet du genre, convoqué par les Nations unies, après celui ayant regroupé à Genève (Suisse) en 2006, les présidents Omar Bongo Ondimba et Obiang Nguema Mbasogo, autour de Kofi Annan, alors secrétaire général de l’ONU.

Suspendues depuis juillet 2010, les discussions sur l’île Mbanié et les îlots Cocotier et Conga, dont le Gabon et la Guinée-Equatoriale se disputent la souveraineté, se déroulent le plus souvent au niveau des experts des deux pays, sous la médiation onusienne.

A l’occasion d’un point de presse, jeudi à Libreville, M. Guy Rossatanga Rignault, conseiller spécial du président Ali Bongo Ondimba, a indiqué que les discussions ont été suspendues parce que les deux parties n’arrivent pas à s’entendre sur la définition de l’objet du différend.

Se basant sur un Traité signé à Paris en 1900 par la France et l’Espagne et sur la Convention conclue à Bata, en 1974, avec la Guinée-Equatoriale, le Gabon ne peut accepter que sa souveraineté sur l’île Mbanié soit l’objet du différend, a expliqué Guy Rossatanga Rignault.

Selon lui, le sommet tripartite de New York devrait permettre de relancer les discussions sur la souveraineté de l’île Mbanié, riche en pétrole et en ressources halieutiques, afin d’aboutir à la signature d’un accord permettant à la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye de juger le différend territorial, née des velléités de la Guinée équatoriale à vouloir remettre en question la souveraineté de son voisin sur les trois îlots litigieux.

Selon M. Rossatanga, la revendication de l’île Mbanié a servi de prétexte au président Obiang Nguema Mbasogo pour fixer unilatéralement la frontière entre son pays et le Gabon et étendre ainsi sa Zone économique exclusive (ZEE) sur des régions potentiellement riches en pétrole, à 150-200 km des côtes.

Mardi dernier, le président Ali Bongo Ondimba a entamé à Libreville, une large consultation des forces vives de la nation, dans la perspective du sommet tripartite prévu à New York sur le différend de l’île Mbanié.

Le chef de l’Etat a commencé par s’entretenir avec les responsables des institutions constitutionnelles (Cour constitutionnelle, Cour des comptes, Conseil national de la communication, Conseil économique et social).

Mercredi, il a reçu les gouverneurs des neuf provinces du pays, les anciens Premiers ministres et vice Premiers ministres et les maires.

Les partis politiques, la société civile et la presse ont bouclé le cycle des consultations.

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