Les réserves prouvées de pétrole, celles qui sont déterminées avec un grand degré d’exactitude, sont estimées au Gabon à 3,7 milliards de barils, selon la dernière édition de la revue statistique British Petroleum.

Selon la revue, au rythme de la production actuelle, le Gabon a encore du pétrole pour 44 ans, en dépit du déclin de la production pétrolière du pays qui oscille entre 11 millions et 12 millions de barils par an (très largement en dessous du pic atteint en 1998 avec 18 millions de barils grâce à la mise en exploitation du puits de Rabi Kounga.

Le déclin de la production pétrolière est compensée par un prix de brut élevé, qui encourage le regain d’activité des multinationales (Total, Shell, ENI) et l’appétit des juniors tels que Maurel § Prom qui réalise des bénéfices records depuis son implantation au Gabon qui détient 0,3% des réserves mondiales.

Avec des réserves de 3,7 milliards de barils, la Gabon arrive en tête dans la sous-région de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), devant le Congo (1,9 milliard de barils), la Guinée-Equatoriale (1,7 milliard), le Tchad (1,5 milliards de barils) et le Cameroun (0,2 milliard).

En matière de durée de vie des réserves, le Tchad, avec des réserves estimées à 49 ans, devance le Gabon, le Congo (19,5 ans), et la Guinée-Equatoriale (15 ans).

Le Gabon détient les 7èmes réserves pétrolières du Continent africain, les premières étant détenues par la Libye avec 44,3 milliards de barils, devant le Nigeria (37,2), l’Angola (13,3), l’Algérie (12,2), le Soudan (6,7), l’Egypte (4,4).

L’aventure pétrolière a commencé au Gabon dans les années 1930. Il a toutefois fallu attendre 1956 pour que les premiers gisements d’Ozouri et Pointe-Clairette donnent leurs premiers barils d’or noir.