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L’école gabonaise invitée à former des hommes et des femmes qualifiés et compétents

Le ministre gabonais de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique, de l’innovation et de la culture, Séraphin Moundounga, a invité, mardi soir à Libreville, les enseignants à faire de l’école gabonaise l’instrument de production des hommes et des femmes qualifiés et compétents, dans un message radiotélévisé, à la veille de la célébration de la journée de l’enseignant placée cette année sous le thème ‘’l’enseignant: éthique et déontologie’’.

‘’Il est nécessaire que nous opérions une profonde introspection, aux fins d’une indispensable mue, de nature à nous hisser à la hauteur du défi de faire du Gabon une destination des prestations des services intellectuels de haut niveau, tout en faisant de l’école gabonaise, l’instrument de production des hommes et des femmes qualifiés et compétents (…)’’, a déclaré M. Séraphin Moundounga.

La journée de l’enseignant a été instituée en mai 2007 pour rendre hommage à l’enseignant, un acteur de premier plan dans le domaine de l’éducation des enfants, pour le rôle majeur qui est le sien dans la société et lui faire prendre conscience de sa place dans le développement de la nation.

Cette journée est célébrée le 23 mars de chaque année pour commémorer la mémoire de Martine Oulabou Mbadinga, une enseignante tuée par les forces de l’ordre au cours d’une manifestation organisée par la corporation pour revendiquer de meilleures conditions de travail et matérielles.

19 ans après la manifestation qui a coûté la vie à Martine Oulabou, le bilan est jugé plutôt mitigé. Les enseignants ont obtenu des avancées significatives sur certains points de leurs revendications mais d’autres demeurent insatisfaites jusqu’à présent, en dépit des pressions de toutes sortes exercées sur les pouvoirs publics.

Le problème des postes budgétaires en vue de l’intégration dans la fonction publique des nouveaux enseignants et le non paiement des rappels sont deux questions qui plombent les relations entre le gouvernement et les enseignants qui menacent de déclencher une grève illimitée à compter du lundi 11 avril 2011, pour obtenir gain de cause.

Au nombre des satisfactions figurent l’ouverture des filières pour les enseignants en formation verticale à l’Ecole normale supérieure (ENS) et l’Ecole normale des instituteurs (ENI), allocation de budgets aux établissements primaires, distribution gratuite des livres aux élèves, suppression des frais d’assurance et de mutuelle scolaires, institution d’une Prime d’incitation à la fonction enseignante (PIFE) pour attirer et maintenir les Gabonais dans la profession…

Le ministre de l’éducation nationale a ajouté le recrutement d’enseignants dans les disciplines scientifiques, la réhabilitation de l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville, de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) à Franceville et des Instituts de recherches conformément aux recommandations des Etats généraux de l’éducation nationale, de la recherche et de l’adéquation formation-emploi, organisés les 17 et 18 mai 2010 à Libreville.

M. Moundounga a également cité l’ouverture d’années de Master à l’UOB et à l’USTM, le lancement imminent des projets de construction des universités d’Oyem (nord) et de Mouila (sud) grâce à un financement de la Banque africaine de développement (BAD), l’ouverture dans toutes les filières et de façon progressive des formations doctorales à l’UOB, la promotion de la recherche par objectif soutenue par commande publique et suscitant une attraction de la commande privée, ainsi que le lancement en partenariat public-privé avec la société pétrolière Total Gabon et d’autres associés, de l’Institut du pétrole et du gaz de Port-Gentil (capitale économique, sud-ouest).

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