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Gabon : Ntoutoume émane veut plus de recettes

L’Hôtel de ville de Libreville a abrité du 24 au 25 mars, un séminaire de formation sur le prélèvement des taxes municipales. Une initiative qui permettra aux collectivités locales d’augmenter leurs recettes propres, qui ne constituent que 10% du budget municipal.

Face à la réticence de certains contribuables à s’acquitter de leurs taxes municipales, la mairie de Libreville a organisé du 24 au 25 mars, un séminaire de formation sur le prélèvement des taxes municipales. Une initiative qui visait à renforcer les capacités des agents municipaux collecteurs d’impôts et taxes.

«La liquidation des taxes», «Les procédures de recouvrement de l’impôt», «La gestion du contentieux fiscal», «L’éthique de l’agent de recouvrement et le respect de la hiérarchie», ont été les principaux thèmes débattus au cours de ce séminaire, dont les travaux ont été lancés le 24 mars par le maire de Libreville, Jean-François Ntoutoume Emane.

«Vingt après la mise en place par le gouvernement d’une nouvelle fiscalité locale, les collectivités locales peinent toujours à mobiliser efficacement leurs impôts directs. Seulement 10% du budget municipal proviennent des recettes propres, l’essentiel des ressources étant constitué des ristournes et autres subventions accordées par l’Etat. Avec une telle situation, les collectivités locales ne peuvent pas répondre, de façon efficace, aux attentes de nos populations», a déploré Jean-François Ntoutoume Emane.

«La fiscalité comme moyen de financement des charges publiques par excellence, est devenue incontournable pour les collectivités locales, qui doivent jouer pleinement leur rôle d’impulsion du développement économique et social au niveau local. Dans les pays développés, comme la France, 64% des investissements publics sont réalisés par les collectivités locales», a-t-il poursuivi. Par ailleurs, a annoncé Ntoutoume Emane, ce séminaire constituait le point de départ de la reprise des activités de la direction générale des finances et des recettes au titre de l’exercice 2011.

Le 8 mars dernier, les voyageurs au départ de la capitale gabonaise pour l’intérieur du pays, ont manifesté leur colère par rapport à la nouvelle taxe de 500 francs CFA, prélevée par la municipalité de Libreville sur les marchandises et les personnes. Selon des sources concordantes, cette taxe pourrait générer chaque année plus de 80 millions de francs CFA et qui serviraient à l’éclairage public ainsi qu’au nettoyage de la ville.

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