Les agents de la banque UBA, observent un mouvement d’humeur de revendication depuis le début et pour exprimer leur ras-le-bol général devant certains manquements observés dans la gestion de cette entreprises notamment chez les responsables, ont rapportés certains agents en colère, sous couvert de l’anonymat, rencontrés vendredi.
Le personnel en grève revendique une harmonisation des salaires pour tous les agents de même catégorie, de meilleures conditions de travail, la possibilité d’accéder à des crédits aux taux préférentiels et l’application de la Convention collective en vigueur dans le secteur bancaire.

« Nous sommes entrés en grève depuis samedi dernier tout en assurant un service minimum, et c’est seulement ce matin (vendredi) que nous avons décidé de tout arrêter suite au mutisme de la direction. Malheureusement ce sont nos clients qui en pâtissent », a déclaré un agent.

« La moindre dépense doit être approuvée par la maison mère à Lagos (Nigéria). Or, cela entraîne des retards dans le paiement des fournitures et autres et entraine aussi des désagréments pour le personnel qui tâtonne à ce moment-là, faute de réelles directives », a-t-il ajouté.

Jouissant d’une bonne santé financière et d’un excellent chiffre d’affaire réalisé l’an dernier, le personnel de UBA ne comprend pas pourquoi les responsables de la banque tardent à donner des suite à leurs revendications « sommes toutes légitimes ».

Vendredi, le 22 avril 2011, le personnel était en Assemblée générale lors de notre passage dans le but de préparer une éventuelle rencontre avec la direction de la banque. Une concertation qui s’impose pour apaiser le climat qui prévaut d’autant que les grilles restent désespérément fermées et font craindre aux clients qui commençaient à faire confiance à cette institution.

Signalons que la direction de UBA n’a pas souhaité s’exprimer face à la presse à ce sujet, mais a tenue à rassurer sa clientèle sur la bonne santé de la banque et du service qui se poursuit en dépits de quelques disfonctionnements dus à la grève.

L’on reste en attente d’un dénouement heureux de cette crise qui secoue UBA; une banque qui compte déjà de nombreux abonnés depuis son implantation il y a près de deux ans au Gabon.