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Les rongeurs, réservoirs des maladies transmissibles à l’homme, selon un chercheur français

Les rongeurs sont connus comme de véritables réservoirs des maladies transmissibles à l’homme, selon le chercheur français Jean Marc Duplantier de l’Institut de recherche pour le développement (IRD),qui a soutenu en 1982, une thèse sur les rongeurs myomorphes forestiers du nord-est du Gabon.

Rats, souris, taupes, ragondins, mulots, fouines, larots, loirs et autres campagnols sont des bestioles nuisibles aussi bien pour l’homme que pour les animaux domestiques en ce qu’ils souillent les aliments, véhiculent des maladies et détériorent l’environnement immédiat (…), a indiqué M. Duplantier dans le cadre d’un séminaire sur la reconnaissance et l’identification des rongeurs, ouvert mercredi au Centre international de recherches médicales de Franceville (CIRMF), dans le sud-est du Gabon.

Animé par le chercheur français, le séminaire a été organisé à l’intention des étudiants gabonais en Master de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) et des chercheurs du CIRMF dont les travaux portent sur la virologie.

« Je les ai aidés à identifier ceux (rongeurs) qu’ils ont capturés lors du programme qu’ils ont mis en place dans le cadre de la surveillance de la ville de Franceville », a indiqué le Pr Duplantier.

Face à l’intérêt suscité par ses travaux sur les rongeurs chez les étudiants et les chercheurs, il s’est engagé à développer avec eux un programme plus important au niveau du CIRMF qui se chargera ainsi de leur donner une formation beaucoup plus poussée dans l’étude des rongeurs.

Si à sa création en 1979, le CIRMF avait pour principale mission d’étudier l’incidence des maladies infectieuses, parasitaires, immunologiques et les facteurs hormonaux sur la reproduction et le développement de l’Homme, depuis quelques années, l’institution a su s’adapter aux grandes mutations.

C’est ainsi que ses thématiques de recherche ont évolué pour intégrer la virologie, notamment les rétrovirus des primates, dès les années 1980, avec l’émergence du SIDA et la découverte des virus responsables (HIV1& 2) et les virus des primates non humains (SIV) ; les fièvres hémorragiques virales (Ebola et Marburg) dans les années 1990 et les arboviroses en 2000.

Le CIRMF étudie également les affections les plus importantes en santé publique ou celles plus critiques présentant un risque aggravé pour la santé, à savoir le neuropaludisme humain. les cas de grippe H1N1 et H5N1, le chikungunya et la dengue ont intégré récemment les thématiques de recherche.

Organisme de recherche gabonais de référence, crée en 1975, le CIRMF a été le premier, en partenariat avec l’Institut de recherche pour le développement (IRD), à avoir identifié la chauve-souris comme réservoir naturel potentiel du virus Ebola, une fièvre hémorragique foudroyante, touchant les primates et les hommes.

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