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Rencontre Ali Bongo – Barack Obama: Réponse du Dr. Jean Aimé Mouketou à Télesphore Obame Ngomo

Monsieur Obame Ngomo, bonjour.

Votre article intitulé « Barack Obama plus que jamais aux côtés d’Ali Bongo Ondimba » a attiré mon attention. En effet, vous affirmez qu' »en recevant Ali Bongo Ondimba à la maison blanche, en qualité de Président de la République gabonaise, Barack Obama, le président des Etats-Unis vient de valider et de clore une fois pour toute les débats qui tournaient autour de la légitimité du quatrième président de notre pays même si quelques langues mal rangées vont tenter de se cacher derrière la raison de la présidence du conseil de sécurité assurée par notre pays pour se voiler la face devant leur cuisant échec de tentative de déstabilisation. »

Pour ma part, je trouve que vous manquez d’objectivité d’analyse; autrement dit c’est une grosse erreur d’appréciation de votre part. Le président Barack Obama a reçu Monsieur Ali Bongo-Ondimba en sa qualité de président du Conseil de Sécurité assuré par le Gabon. Le président américain n’a jamais fléchi à l’égard du pouvoir mafieux du PDG. Au contraire, les Américains comprennent très bien les revendications du peuple gabonais opprimé (cf. liens: https://abcnews.go.com/WNT/video/controversial-gabon-president-visit-obama-13796579; https://whitehouse.blogs.cnn.com/2011/06/09/gabon%E2%80%99s-bongo-drums-up-controversy-with-oval-office-visit/); lisez également le point de presse du porte parole de la Maison Blanche: sujet sur la visite de Monsieur Bongo-Ondimba Ali.

Notre lutte doit s’orienter contre nos aînés au pouvoir et la pseudo-opposition qui ne cessent de distraire le peuple gabonais en organisant depuis l’avènement de la « démocratie » (?), des élections abracadabrantes. Notre pays a besoin des députés, sénateurs, conseillers municipaux ou départementaux et un président de la République libres à l’égard du temps et élus dans les règles démocratiques. Le Gabon n’a plus besoin des présidents de la République obligés des réseaux occultes, mafieux de l’Occident à l’instar de la Françafrique. Le dictateur Bongo-Ondimba Albert Bernard est mort (paix à son âme), mais son régime est toujours en place.

Vous intellectuels du PDG, vous devez comprendre ce qui se passe dans le monde Arabe et dans le Moyen-Orient. Depuis plus de 43 ans, vous êtes au sommet du mépris de la souffrance du peuple gabonais. Vous avez raté tous les trains de la liberté au Gabon. L’élite politique gabonaise est délinquante, mafieuse et dangereuse pour l’avenir du pays. Si elle ne se ressaisit pas, elle fera face à une Révolution populaire un jour, une Révolte morale contre la corruption, la démocratie des bourrages des urnes, de distraction politique et des canons. Monsieur Ali Bongo-Ondimba est dans la logique de ces présidents préfets de la Françafrique, maîtrisant l’art de transformer les élections en crampons neufs pour se visser un peu plus au pouvoir.

Pour terminer, je vous formule une invitation sur mon émission débat que j’anime tous les dimanches de 20h30 à 23h (heure de Paris) – 14h30-17h (heure de Washington) avec des universitaires gabonais, malgaches, ivoiriens, guinéens… vivant surtout en Amérique du Nord et en Europe occidentale.

Bon week-end de Pentecôte.

Dr Jean Aimé MOUKETOU

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