Le ministère des Transports a rendu son verdict au terme des audits réalisés, du 15 au 29 juin, par l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) auprès des huit compagnies aériennes nationales. Selon un communiqué publié le 6 juillet, «deux ont vu le maintien de leur certificat de transporteur aérien, les six autres sont suspendues jusqu’à à la levée des non-conformités constatées».
Sur instructions du ministre des Transports, l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) a effectué du 15 au 29 juin 2011 des audits sur les compagnies aériennes gabonaises. Ces audits ont porté sur les aspects ayant des conséquences directes sur la sécurité de l’exploitation des aéronefs utilisés, indique un communiqué du ministre Julien Nkoghé Békalé, daté du 6 juillet.
«Sur l’ensemble des compagnies auditées, huit au total, deux ont vu le maintien de leur certificat de transporteur aérien, les six autres sont suspendues jusqu’à la levée des non-conformités constatées», poursuit le texte.
Invitant l’ensemble des acteurs du secteur à plus de rigueur et de professionnalisme pour plus de sécurité dans les transports aériens gabonais, le ministre Nkoghé Békalé indique que «les décisions prises par l’ANAC à l’issue ces audits prévus par la loi permettent l’amélioration de la sécurité aérienne dans notre pays et interpellent les exploitants des compagnies aériennes sur la nécessité absolue de se conformer aux normes et recommandations de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) en la matière».
Ces suspensions interviennent après le crash d’un Antonov 26, le 6 juin à Libreville. Toutefois, on se demande pourquoi avoir attendu cet accident pour que le gouvernement décide de commanditer les audits, pourtant «prévus par la loi», des compagnies aériennes nationales.
