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Les Avocats d’Ali Bongo Ondimba invitent Eva Joly à ne pas confondre « ce qui fût ses fonctions de juge d’instruction et ses ambitions politiques »

Dans un communiqué parvenu ce dimanche à la Rédaction de GABONEWS, les avocats du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, notamment Maître Patrick Maisonneuve et Maître Georges Arama, tous deux avocats au Barreau de Paris (France), ont invité Madame Eva Joly, à ne pas confondre « ce qui fût ses fonctions de juge d’instruction et ses ambitions politiques ».
Les avocats du président de la République gabonaise montent ainsi au créneau suite à tous les amalgames nés des propos de Yannick Jadot, porte-parole de la candidate écologiste à la présidentielle française, Eva Joly, tenus récemment dans le quotidien français Libération.

Après en effet déclarations polémistes de Madame Eva Joly qui exprimait son souhait de remplacer le défilé militaire du 14 Juillet (Fête nationale française) par un « défilé citoyen », son porte-parole avait déclaré que « Quand on ferme les yeux une seconde et qu’on imagine un défilé militaire dans un autre pays, on pense immédiatement à une dictature ».

Dès lors, selon lui, les défilés de 2008 et 2009 en France se sont faits « devant Bachar al-Assad, ou devant des dictateurs africains comme Ali Bongo ».

« Faire défiler nos armées devant des personnes qui massacrent leurs peuples, ce n’est pas un signal très positif envoyé à la République », avait-il dit.

GABONEWS livre ci-dessous le communiqué des Avocats du président Gabonais.

« Objet : Communiqué de Maître Patrick Maisonneuve et de Maître Georges Arama Pour Ali Bongo Ondimba, président de la République Gabonaise

Monsieur,

En notre qualité d’Avocats de monsieur Ali Bongo Ondimba, Président de la République Gabonaise, et à la suite des différents articles parus soient dans la presse écrits, soit sur internet, nous vous indiquons que monsieur Yannick Jadot, porte parole de Madame Eva Joly, ne doit pas recevoir de leçon de notre part mais une convocation devant le tribunal correctionnel de Paris pour diffamation à l’encontre de Monsieur Ali Bongo Ondimba.
Nous maintenons que le fait d’affirmer, comme le fait Yannick Jadot que Monsieur Ali Bongo Ondimba serait « un dictateur » et que l’on pourrait lui imputer des « massacres contre son peuple » constitue une injure et une diffamation d’une gravité majeure.

Quant à madame Eva Joly, nous pensons qu’elle ne devait pas confondre ce qui fût ses fonctions de juge d’instruction et ses ambitions politiques.

Nous tenons également à préciser que Monsieur Ali Bongo Ondimba n’a pas été mêlé ni de près ni de loin à l’affaire dite ‘’ELF’’ ».

Rappelons que la présidence de la République gabonaise a estimé, pour sa part, que l’action en justice constitue « une première réponse aux nombreuses diffamations et préjugés mus par une ignorance profonde des réalités africaines, en général, et du Gabon, en particulier, de la part de certains médias et d’hommes politiques français qui, par voie d’amalgame, instrumentalisent, à leur bénéfice, des pays qui étaient traditionnellement dans la sphère d’influence française ».

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