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Gabon: petit pays, grande influence et très grands fantasmes

Décidément, les tenants de l’ordre ancien ont la dent dure ! Comblant le vide médiatique inhérent à chaque période estivale, et comme de coutume stipendiée par des donneurs d’ordre animés par de noirs et inavouables desseins, une partie des media français qui veut faire monter ses numéros de vente, en ces temps douloureux pour la presse, en prenant pour cible ses sempiternelles têtes de turc, a inventé un nouveau truc qui fera, comme par le passé, pschitt.
Nous voulons plus particulièrement parler du Journal ‘’Libération’’, vous savez, cette référence de la presse parisienne, le journal créé par Jean-Paul Sartre, qui a acquis ses lettres de noblesse sous Serge July. Libé, comme on le surnomme affectueusement en souvenir de ses unes autrefois impertinentes, prétend ajouter sa vision supplémentaire à la dénonciation de la Françafrique.

Le moins que l’on puisse dire est que cette vision, sans une once d’humour, est, elle aussi, particulièrement déformée. La campagne des biens mal acquis que ce journal reprend pour l’alimenter davantage à la une de son édition du 28 juillet est tout sauf de l’information. C’est d’abord un montage photographique grossier et contraire à la déontologie qui vise à bâtir un amalgame dans l’inconscient du lecteur entre les Présidents que la presse française louait autrefois comme des stabilisateurs du monde arabe, partis du pouvoir et/ou objets de vilipende, et un Président démocratiquement élu, qui s’efforce de promouvoir les principes de paix et de démocratie, dans son pays et dans le monde, en particulier dans le monde arabe. Le message subliminal est celui d’un appel à la désobéissance civile, de manière « hypocrite », dans un esprit que la presse la plus virulente au Gabon n’ose plus.

Libé a-t-elle couvert les présidences gabonaises au Conseil de sécurité des Nations Unies dont le Gabon est membre non permanent depuis 2010 et souligné, ne serait-ce que l’espace d’une dépêche, le vote de ce pays en faveur de la résolution 1973 visant le départ du Guide Libyen et l’établissement de la démocratie dans ce pays, ainsi que l’attitude constante et courageuse du Président gabonais sur cette question ? L’adoption de deux résolutions, sous la présidence gabonaise, protégeant ces catégories défavorisées en Afrique que sont la veuve et l’orphelin et mobilisant davantage l’opinion mondiale dans la lutte contre le VIH/SIDA a-t-elle fait l’objet d’un article de la part d’un journal qui, pour des générations de lecteurs du 20ème siècle, représentait un discours généreux et juste sur le tiers-monde? Que nenni !

Ce dossier, synthèse d’anecdotes sur la fortune présumée de la famille Bongo, déjà écrit dans d’autres journaux, se poursuit lorsque l’on se rend compte que le Chef de l’Etat gabonais n’est manifestement pas l’objet principal des articles. Aucune révélation sur une hypothétique fortune personnelle, mais des attaques ad hominem infondées et irrationnelles, comme si à travers le fils, c’est l’image du père qu’il fallait, encore et encore, pourfendre.

La pertinence sur la possession de nouveaux locaux abritant la nouvelle Ambassade gabonaise, selon des procédures tout à fait légales, n’a jamais fait l’objet d’une enquête journalistique digne de ce journal, alors qu’un véritable débat passionne la classe politique et l’opinion publique gabonaises sur l’impérieuse nécessité de rénover l’ensemble du patrimoine diplomatique de ce pays, particulièrement en France, qu’un « partenariat stratégique » lie au Gabon.

Les critiques sont innombrables sur ce dossier, et, manifestement, le logiciel de ce journal sur le Gabon ne s’est pas actualisé. Qu’elle lance une recherche sur le Gabon et ‘’Libération’’ alignera à ses lecteurs tous les fantasmes de la Françafrique, à l’origine, semble-t-il, de la pauvreté des Gabonais.

Cette lecture caricaturale, dépassée et à la limite du mépris culturel sur les dirigeants Gabonais et, par ricochet, sur le peuple gabonais, a pour origine un autre poncif: ce petit pays d’Afrique centrale jouerait un rôle démesuré dans la vie politique française; ce qui ne plairait pas à beaucoup, à l’approche d’importantes d’échéances hexagonales où tous les coups semblent, nous le constatons à la lecture de ce numéro, permis.

Soyons constructifs et apportons une contribution à cette question délicate, afin de la clore. Qu’une proposition de loi soit votée par les députés français afin d’interdire aux hauts fonctionnaires ou aux hommes d’affaires voire à l’ensemble des citoyens originaires des tropiques de posséder des biens immobiliers en France.

Nous invitons ‘’Libération’’ à se joindre à ce mouvement, en y associant ses sources et ses alliés au sein du Palais Bourbon, pour que la suspicion et la calomnie soient définitivement levées.

Auteur: La Rédaction

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