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Lettre de soutien des Gabonais de France au porte parole de Mme Eva Joly dans l’affaire qui l’oppose à Ali Bongo du Gabon

Le gabon des bongo est bel et bien une republique bananiere pour ne pas dire une republique manioc !

Depuis quelques temps, nous constatons et saluons la détermination d’Europe Ecologie à vouloir initier de nouvelles relations entre l’Occident et l’Afrique dans le stricte respect des pratiques et valeurs démocratiques. D’où les prises de positions officielles sur les situations politiques scandaleuses liées à la FrançAfrique.

Gabonais de souche pour chacun de nous, et Français pour certains, nous avons estimés que nous ne saurions restés insensible à un problème qui touche notre pays en général, et sa situation politique en particulier. Aussi, avons-nous décidé en toute légitimité de rompre le silence et d’exprimer notre soutien à M. JADOT Yannick.

A Monsieur Alain Bongo alias Ali Ben Bongo, nous rappelons d’abord quelques notions de philosophie pour qu’il comprenne mieux son dérapage, du moins celui de la confusion entretenue dans sa tête entre justice dans un Etat de droit, la France, et abus du droit dans un Etat Manioc, le Gabon.

En général, l’homme n’arrive que très difficilement à la conscience de son humanité et à la réalisation de sa liberté lorsqu’il est soumis au dictat du mépris de la morale des institutions. Il naît bête féroce et esclave, et il ne s’humanise et s’émancipe qu’au sein de la cité.

Ainsi, les civilisations d’autre fois avaient compris que pour que les hommes tirent bénéfice de leurs intelligences et de leurs créativités, il fallut définir les règles de conduite et d’échanges entre individus et entre communautés, et que, sans ces règles qui sont la nécessité même, l’instinct primaire de violence et d’égoïsme continuerait à sévir et à compromettre l’épanouissement de la cité et de l’humanité toute entière : cela s’appela, au sens noble du terme, la démocratie. Ce concept mettait donc entre les mains du citoyen tous les moyens intelligents pour mener à bien son destin sociétal. Mais le citoyen ne pouvait le faire que s’il comprenait surtout le sens de la force des institutions de son pays.

Tel dans « l’âne et l’abreuvoir » publié il y a quelques années par un natif Gabonais du BDP, l’âne, nul et incrédule, méprisant et primaire, ne put boire pour renouveler ses énergies afin de contribuer au développement de son environnement. L’âne souffre de son animalité. L’abreuvoir qu’est la démocratie et l’âne qui est le politique incompétent aident à comprendre l’ineptie de la dynastie présidentielle du Gabon face à l’outil démocratique.

Il n’y a qu’une mouche tsé-tsé qui ait pu piquer Ali Bongo pour lui donner un sommeil aussi amnésique lui effaçant autant de souvenirs macabres qui devraient bien hanter sa conscience, s’il était normalement structuré.

Monsieur Alain Bongo, alias Président du Gabon, auriez-vous oublié que vous êtes aux affaires du Gabon depuis que vous êtes adolescent et que le contentieux que les Gabonais réclameraient de droit à la famille Bongo, comme on le voit chez les Ben Ali en Tunisie, vous incombe à la lecture du droit pénal ?

Monsieur Alain Bongo, si vous contestez le statut de « république bananière » que votre père et votre clan familial font porter au Gabon depuis près de 43 ans, montrez nous où il existe au monde une république digne d’un statut respectable où, après 40 ans de règne avec un bilan « bananier », le rejeton du roi lui succède impunément, qui plus est, en falsifiant les résultats au gré de son caprice d’enfant inintelligent mais gâté par son père lui-même limité ?
Un scrutin qui était déjà bien tronqué dans son élaboration à un seul tour croyant que vous l’emporteriez haut la main en spéculant sur le potentiel des pdgistes corrompus mais, à la grande surprise, la vérité vous démontra que vous, votre clan, n’étiez que des TRICHEURS, des VIOLEURS DES INSTITUTIONS.
Vous ne verrez cela que dans des républiques bananières ou mieux encore des « REPUBLIQUES MANIOC ». Le Gabon que votre père et vous-même supervisez depuis plusieurs générations sacrifiées est bel et bien un pays bradé, spolié, dont les dirigeants stratégiques sont de votre clan et des vrais voyous propres d’une république bananière.

Et d’ailleurs, oxygénez un peu vos neurones pour retrouver un peu de mémoire cette fois : Monsieur Chirac, alors Président d’une République digne de ce statut, n’avait-il pas dit que la démocratie était une illusion pour le Gabon ! Il vous faisait subtilement comprendre, vous et votre père, que, n’ayant aucune matrice culturelle ni intellectuelle, ni même de bon sens, vous n’arriveriez pas à comprendre la valeur de ce concept, et qu’ayant animalisé votre entourage, vous continuerez à diriger le Gabon au gré de l’arbitraire et du cynisme, c’est à dire comme une république Manioc ou bananière.

Nous vous épargnerons la liste des exactions politiques, institutionnelles et financières que vous faites subir aux Gabonais. Les dossiers sont biens garnis pour que justice, autrefois, vous eut prononcé la sentence. Heureusement pour vous, les Gabonais sont encore, pour la plupart sous l’influence d’une chape irrationnelle entretenue par des leaders encore prisonniers d’un égotisme primaire.

Monsieur Alain Bongo, et pourtant vous fûtes musicien, et dit-on que la musique adoucit les mœurs ; d’ailleurs vous en portez les stigmates avec votre belle coiffure en curly, comme par nostalgie des Jackson five. Remarquez que vous êtes libre de faire de votre tignasse ce que tendance vous inspire même si de vos cheveux bien crépu jadis, votre complexe d’identité vous les fit lisser pour, probablement, mieux paraître. Sauf que l’apparence ne vous exemptera JAMAIS de toutes les charges qui pèsent contre vous et que vous n’avez cesse d’ajouter.

Vous avez, comme par effet de la maladie du sommeil, un sursaut d’éveil qui vous rappelle que votre république est traitée au rabais. Et pour embobiner l’opinion des ignorants et des naïfs français et gabonais, vous avez le toupet de parler sur un ton d’honneur qui est celui de la justice, mais enfin, monsieur l’héritier de l’incompétence notoire, vous connaissez le ton de la loi, vous ? La loi républicaine, pour tous, ou celle édictée par vos pulsions dictatoriales ?

Voulez-vous vraiment que l’on parla de loi, et de savoir qui de vous ou ceux qui vous dénoncent avec pudeur d’ailleurs, doivent être trainés devant les tribunaux ?
Savez-vous combien d’enfants et de femmes enceintes gabonais meurent chaque jour de manque d’infrastructures sanitaires basiques alors que vous et votre clan familial faites des folies avec les deniers publics gabonais ?

A titre indicatif, pourriez-vous nous établir le ratio qu’il y a entre le patrimoine de votre feu père, fils d’un villageois illettré ne sachant même pas la valeur d’un sou, et les revenus réels que lui octroyait la fonction de chef de l’Etat ? Cette même question est aussi valable pour votre patrimoine et vos revenus, sans oublier votre épouse bientôt.

Pis, les choix ubuesques que vous imposez à l’Etat Gabonais en vous servant comme parement l’argument d’investissement immobilier de l’Etat Gabonais dans des pays (USA, France) où, au grand paradoxe, le Gabon a des dettes hypothéquant le rêve de plusieurs générations.

Après les hôtels particuliers acquis en France, vous voici à nouveau narguer les Gabonais avec une nouvelle acquisition aux States. Information bien relayée par vos virions de l’ujpdg France, une autre génération d’eunuques du cerveau que la jeunesse gabonaise a perdue à cause de votre force de corruption matérielle.

Croyez-vous, monsieur l’héritier de la gabegie bongoïste que ces choix étaient prioritaires aujourd’hui alors que votre propre père est allé mourir en Espagne pour cause de n’avoir pas pu être pris en charge médicalement dans votre propre royaume le Gabon ? Vous n’êtes pas sans ignorer que nombre de vos sbires du système bongoïste viennent périr dans des hôpitaux en Europe parce que les infrastructures que vous avez développées au Gabon sont tellement performantes qu’elles n’arrivent pas à vous soigner même vous-même, quel comble monsieur le présida !
N’avez-vous pas honte d’être reçus, vous et votre épouse, dans des palaces occidentaux alors que vous y allez faire la manche ?
Etes-vous sérieux quand vous faites appeler votre épouse « First lady » par les Gabonais neuneux alors que votre pays souffre d‘un Etat corrompu et de non droit?
Un bon conseil ; faites appeler justement votre épouse « Last lady » ça fera plus sain vis à vis de vos pairs occidentaux qui vous prennent pour des schtroumfs en costume et tailleur.

Un soi disant monsieur Philippe Schault, ancien officier de la garde républicaine, serait monté au créneau pour défendre Ali Bongo contre les propos fondés de monsieur Yannick Jadot.
Ce fameux fantassin opérait pour quelle garde républicaine ? Celle de la république bananière ou de la France ? Si c’est celle du Gabon ça confirme le statut « bananier » de cette république a besoin d’avoir recour aux barbouses de son maître pour mater ses propres citoyens.

Croyez-vous qu’un officier nègre gabonais opérerait dans la garde républicaine française ??? Sinon, étant un ancien officier de l’armée française comme lui, de quel statut se prévaut-il pour défendre un Président d’un Etat, à priori, de droit et qui plus est souverain ???

Croyez-vous que l’armée Gabonaise pourrait assiéger la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, Les Etats-Unis, soi disant pour protéger ses intérêts et ses citoyens expatriés ??? Hélas que non, CQFD d’une république vraiment bananière, le Gabon des Bongo où le chef de l’Etat a pour défenseur un fantassin de l’armée coloniale.

Vous, Philippe Schault, qui êtes, à priori, d’un pays dont l’histoire est marquée par la chrétienté dixit Sarkozy, devrions-vous sommer que l’évangile ne saurait sortir de la bouche de Lucifer…Si vous êtes si indifférent à la détresse d’un peuple qui vous a, des années durant, offert son hospitalité tout en vous permettant de garnir vos comptes au détriment du bien-être des Gabonais, ayez au moins de la considération pour les institutions de votre pays où deux chaines officielles (France2 et LCP) ont diffusé un film documentaire de l’élection Trichée de votre protégé Ali fils de son feu père, lui-même tricheur.
En tant que complice de la Milice euh ! pardon ! de la Garde Républicaine au Gabon, nous comprenons bien votre peine suite aux propos fondés de M. JADOT puisque vous prônez une « démocratie par les armes » et non celle qui correspond au choix du peuple comme chez vous en France, parce que vous considérez les Gabonais comme des être ne méritant pas le libre choix, n’est-ce pas monsieur le colonialiste nouvelle génération comme un poisson dans l’eau tant que la République bananière reignera sous les Bongo ?
« j’écraserai du petit nègre tant que je pourrai » n’est-ce pas cher officier des basses œuvres !!!

Admettons que ce fantassin soit un homme d’honneur, un militaire épris d’esprit de loi, de l’ordre et des valeurs d’un Etat où, de cœur et de sang, la force des institutions et leur respect sont le fondement de la République en Fraaaaaaaaaannce, comme disait De Gaulle ;
Alors cher Capitaine de la Milice euh ! pardon, de la Garde rapprochée du dictateur Omar Bongo, vous qui êtes ressortissant d’un pays, qui fait de vous un citoyen protégé et libre dans ses entreprises et de partout dans le monde, les Gabonais veulent avoir les réponses aux questions suivantes :
– Pourquoi la France que nous aimons tant depuis la coloniale jusqu’à maintenant s’obstine à faire toujours le choix dans le clan des Bongo pour diriger le Gabon ?
– Pourquoi cette France que nous avons adoptée de tout cœur, parce que terre de liberté, fait-elle la malentendante et la malvoyante devant le constat triste d’une politique délétère menée depuis plusieurs générations au Gabon ?
Est-ce l’héritage du Gaullisme que de voir gémir un peuple des maltraitances et des crimes de ses dictateurs (père et fils), ou de maintenir jusqu‘au dernier souffle un régime au bilan plus que tribaliste et génocidaire ?
Si c’est cela le Gaullisme, où est donc passée la raison qui distingua l’Homme de l’Animal dans vos sociétés prétendues civilisées ?
Si c’est cela le Gaullisme, où est donc passé l’esprit visionnaire ô combien admirable du Grand général De Gaulle…..pour la France ?
Est-ce un héritage mal assumé par ses successeurs, ou plutôt, est-ce une face cachée du concept Gaulliste pour l’Afrique ?
Remarquons que depuis J. Ferry à De Gaulle, et maintenant le descendant de l’empire Austro-Hongrois, la stratégie a toujours été de menager la poule aux œufs d’or sans pour autant la laisser libre……..les œufs risqueraient de leur échapper !

Les mercenaires des guerres civiles et du chaos nous diront, bien sûr, que la France n’est pas le Gabon, et que le Gabon n’est pas la France.
Mais nous leur répondons : Que la France cesse donc de protéger ses intérêts par des régimes incompétents, et que les dirigeants incompétents cessent de solliciter l’aide de la France, à l’image de ce fameux capitaine Philippe Schault dont l’intervention est plus que blasfématoire et insultante pour une République qui se voudrait souveraine.

Un président non élu démocratiquement comme Albert Bernard puis maintenant Alain Bongo, ne peuvent donc que mépriser la valeur de la loi et galvauder ses principes.
L’idée de réforme de l’état, tel que le bon sens l’évoque et le suggère, a-t-elle eu vraiment une portée dans la tête d’Ali Bongo et son feu père qui n’ont jamais été élus par le peuple Gabonais ?
Le droit exprime la volonté du corps social. Il ne peut être unifié, dans une communauté d’hommes, que dans la mesure où cette volonté est respectée par l’homme d’état. Mais cette conformité est inconcevable dans un système où, injustice, incompétence et prostitution morale règnent en maître comme les Gabonais le vivent depuis le règne des Bongo, plus de 44 ans de père en fils.
Plus de 44 ans d’un règne illégitime, pourquoi voulez-vous que les Bongo respectent les textes qui régissent le sens et la mission de l’Etat de droit ?
Ils n’ont jamais été élus, jamais connu les valeurs morales et civiques des institutions.
Les Bongo au pouvoir ont donc pris les raccourcis pour gérer le Gabon : l’arbitraire.
Les Bongo veulent être le début et la fin de tout au Gabon. Quelle type de république, si ce n’est la Bananière ou Manioc ?

Au Gabon, on peut parler de concept de « droit illégal ». On retrouve la notion de loi favorable à une catégorie de citoyens (une ethnie par exemple), notion qui nous renvoie au débat primaire des limites de la loi dans l’espace et dans le temps. Un débat qui, autrefois, pour justifier les injustices et les inégalités cyniques au sein d’une communauté, la coutume avait un pouvoir supra étatique.
Or, dès lors qu’un état s’identifie au nom de la démocratie, ces valeurs primitives et rabougries n’ont plus force de régner. Sauf si, une loi universelle venait à nous démontrer que telle responsabilité de l’état correspond mieux aux capacités cognitives d’une ethnie plutôt qu’une autre, d’un clan plutôt qu’un citoyen qulconque. Ou encore, que seul un individu n’ayant aucun sens ni aucune moralité de la constitution est capable de mieux protéger les intérêts d’un pays comme la France.
Nous pensons, bien au contraire, que de tels individus, par leur ineptie récurrente et leur incompétence pérenne, ne peuvent que rendre un très mauvais service à la France. Car ces carriéristes de mauvaise politique font passer notre France pour le « mouton noir » devant les nouveaux enjeux du monde et la volonté du concert des nations à assainir les rapports entre pays du nord, en manque de challenge, et ceux du sud exsangues par leurs dictateurs protégés.

La révolution succède inexorablement au viol et à la falsification des institutions. Gare à ceux qui auront été les acteurs de ces déviances !

Combien de fois devrions-nous rappeler que le règne de cette catégorie de dirigeants incompétents et figés au pouvoir n’a fait que susciter, entretenir et encourager le sentiment anti-Français qui bat son plein aujourd’hui dans toute l’Afrique.
La raison et la justice voudraient que nous reconnaissions en France qu’un régime en règne depuis plus de 44 ans à la tête d’un état, avec un bilan accessible aux registres des échecs, ne doit pas mériter les égards d’un état digne des valeurs Gaullistes comme la France.

Que faisons nous donc de ce que nous inspirent les valeurs républicaines ?

– Admettriez-vous qu’un de vos présidents français reste au pouvoir pendant plus de trois mandats de 7ans, et ce, malgré le constat aigre et ethno-génocidaire de son bilan ?
– Auriez-vous accepté, en France, qu’après l’interminable règne d’un président au même bilan (médiocre), que l’un de ses fils prenne sa succession, au mépris de la volonté du peuple, et donc des institutions ? Quoique Sarkozy a essayé de le faire, mais il a très vite été ramené à l’ordre à cause de l’immaturité et la niaiserie qui transparaissait dans la personnalité inanfrachie de son fiston bébé gaté pourri « gnan gnan », qui croyait qu’il suffisait de dire « papa je veut çà » comme dans une république bananière !
– En France, accepteriez-vous que les ministères clés des gouvernements successifs de la 5ème république, par exemple, ne soient que sous la responsabilité des ressortissants de Corrèze, de Jarnac ou encore les descendants nagybócsai Sárközy depuis plus de 44 ans et ce, au mépris de la compétence ?
– En France, accepteriez-vous, qu’un responsable de l’état ou qu’une personnalité quelconque ne soit même pas perturbé dans ses fonctions après avoir commis des exactions, des crimes et détournements de fonds publiques, malgré toutes les preuves à sa charge ?
– En France, accepteriez-vous qu’un ministre, un directeur administratif ou un conseiller de ministre ait plus de 10 voitures dans son parking automobile privé, et des milliards d’Euros dans une banque en Suisse ou aux USA sans que l’on ne sache d’où lui vient cette fortune pendant qu’il manque de médicaments dans les hôpitaux Français et qu’il y ait plus de 60% de la population française qui vit en deçà du seuil de pauvreté ?
Sachez qu’en Afrique la notion d’héritage ne s’est jamais estimée en valeur de coffre-fort, encore moins pour les membres du clan des Bongo où les parents appartenaient aux populations des « chasseurs-cueilleurs » (les pygmées) et dont la notion d’investissement en terme patrimonial ou de placement financier n’éfleuraient peu leur imaginaire archaïque et très irrationel.
– En France, accepteriez-vous que plus de 97,75% des richesses de la France appartiennent à la famille de Chirac, de Mitterrand ou de Sarkozy alors que vous criez au trou de la sécu ou au taux explosif du chômage en France ?
– En France, accepteriez-vous que chaque fois que des intelligences expriment leur génie par la création d’entreprises pour aider le pays à se développer, ces citoyens créatifs soient obligés de faire allégeance à l’incompétence du clan de la famille du Chef de l’Etat (Bongo au Gabon), jusqu’à rétrocéder obligatoirement un pourcentage de leur bénéfice au président de la république ?
– En France, accepteriez-vous qu’un président en exercice fasse modifier l’âge du droit à la candidature présidentielle sans consulter le peuple ? et ce, pour empêcher que d’autres volontés que celle de son fils ne s’exprient ?

Au Gabon, Bongo prit le pouvoir en 1967 à l’âge de 33 ans. il avait fait modifier l’âge de la candidature aux présidentielles à 40 ans. Pour fermer l’accès à tous les autres Gabonais du moment potentiellement compétitifs, et de préparer un strapontin à son bébé ?
Estimait-il, peut-être, que les générations Gabonaises de ses 38 ans de règne étaient trop idiotes pour continuer à sacrifier le Gabon ?

Si toutes ces questions qui s’adressent à nos consciences en France ne démontrent pas l’Etat de non droit de ce pays qu’est le Gabon des Bongo, alors, comment justifier et expliquer aux Français, aux Gabonais et aux autres nations qui nous regardent cette étroite collusion entre la France, vitrine de la démocratie, et le Gabon opprobre de la démocratie ?
Une élection officiellement volée, les massacres sur Port-Gentil, la destruction et fermeture de médias privés de l’opposition, les violences répétées contre les citoyens (acteurs politiques, journalistes, acteurs de la société civile…), des salaires suspendus aux opposants et limogeage de la fonction publique, instrumentalisation des forces de sécurité et de défense, la suppression de partis politiques, confiscation des médias d’Etat, postes stratégiques confiés à un club d’amis et membres de la famille, des violations massives des droits de l’homme et libertés fondamentales, scandales dans la gestion des biens publics, une constitution révisée et taillée sur mesure… En somme, un pouvoir absolu, arbitraire et oppressif aurait-il un autre nom que celui d’une République Bananière ou Manioc ?

Le Gabon n’est pas une république démocratique. Il n’y a pas d’Etat de droit qui y soit. Il s’agit en terme simple et compréhensible d’une république Bananière ou république Manioc. N’en déplaise aux barbouses et criminels de l’humanité qui œuvrent dans des milices euh ! pardon, dans les services de Sécurité rapprochée des dictateurs des pays africains qui veulent sacrifier l’avenir des nations sur l’autel de leurs appétits charnels et matériels.

Les Gabonais de France

Exprimez-vous!

  1. Bravo pour ce cri de révolte ! Ce cri est en soi un espoir pour le Gabon mais aussi pour tous les pays exploités par leurs propres dirigeants. Je me permets d’intervenir pour faire cette remarque : la plainte que Bongo menace de déposer est une aubaine pour les Gabonnais, car elle est susceptible d’entraîner une enquête qui pourrait fort bien aboutir à la démonstration de la corruption de Bongo. Aussi, pour cette raison, je ne serai pas étonné que cette menace de dépot de plainte ne dépasse pas le stade de la menace, et que la plainte ne soit en réalité jamais déposée. L’est-elle aujourd’hui ? Si oui, réjouissons-nous, car à EELV il y a Eva Joly, ancienne magistrate qui ne s’en laissera pas conter !!

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