A la faveur d’un point presse tenu le 23 août dernier à sa résidence, le président du Parti social démocrate (PSD), Pierre-Claver Maganga Moussavou, a lancé un appel à ses pairs de l’opposition à se regrouper au sein de l’Alliance des forces du changement (AFC), une formation de l’opposition.
Fédérer toutes les formations politiques de l’opposition autour de l’Alliance des forces du changement (AFC) est le vœu émis par le président du Parti social démocrate (PSD opposition), Pierre-Claver Maganga Moussavou, lors d’un point presse tenu le 23 août dernier à sa résidence.
«L’objectif de cette alliance serait de mener les vrais combats qui libéreront le peuple du joug de l’oppression. Et de poser les jalons des projets fondateurs d’une véritable démocratie, d’un véritable développement du Gabon, en évitant les faux-fuyants et faux-semblants», a expliqué Maganga Moussavou.
Le patron du PSD souligne que l’urgence de cette Alliance est la conséquence des retouches, par ordonnance entérinée lors du dernier Conseil des ministres, de la loi électorale. Notamment au sujet du raccourcissement du temps de révision des listes électorales, du temps de campagne, de l’augmentation du montant des cautions aux différentes élections, etc. Toutes choses qui tendent, selon Maganga Moussavou, à «régenter la vie politique nationale».
«En dépit de la promulgation de la loi sur la protection des données à caractère personnel et la prise de l’ordonnance introduisant la biométrie dans la loi électorale, le processus d’enrôlement des électeurs se déroule au mépris de ces dispositions», a relevé Pierre-Claver Maganga Moussavou.
Le souhait émis par Pierre-Claver Maganga Moussavou, notamment celui de voir toutes les formations politiques de l’opposition se regrouper au tour de l’Alliance des forces du changement, intervient près d’un mois après à la confirmation de la dissolution de l’Union national (opposition) par le conseil d’Etat le 28 juillet dernier. Le président du PSD souhaite que cette alliance puisse se matérialiser lors de la prochaine rentrée parlementaire, par une cohésion des élus de l’opposition.
