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Libye, le surplace des ex-rebelles

Les villes de Syrte et de Bani Walid sont toujours aux mains des partisans de Kadhafi. Des luttes intestines empêchent la formation d’un gouvernement provisoire à Tripoli.

Les Libyens s’impatientent. Un peu plus d’un mois après la chute de Mouammar Kadhafi, les villes de Syrte et de Bani Walid résistent toujours aux assauts des forces armées du Conseil national de transition (CNT). Bombardée depuis quatre jours par l’Otan, la ville de Syrte, située à 360 kilomètres à l’est de Tripoli, n’est toujours pas tombée. Hier, les combattants du CNT ont resserré encore un peu plus l’étau sur cette cité de 70 000 habitants. À 170 kilomètres au sud-est de la capitale, sur le front de Bani Walid, les soldats positionnés à l’entrée de la ville subissaient toujours les tirs de roquettes lancés par les forces pro-Kadhafi. « On en a marre d’attendre », a expliqué à l’AFP Ramadan Khaled, un combattant. L’agacement était aussi de mise à Tripoli à l’annonce d’un report de la formation d’un gouvernement provisoire pour des raisons de lutte intestine au sein des différentes composantes du CNT. Ce gouvernement devait initialement voir le jour le 18 septembre.

Ces atermoiements n’ont pas empêché les ex-rebelles d’annoncer la mise en place d’un comité technique chargé d’identifier les corps de plus de 1 700 détenus découverts dimanche dans un charnier datant de 1996. Ils avaient été exécutés dans la prison d’Abou Salim, à 
Tripoli. Parmi eux, se trouvent 
de nombreux opposants 
politiques.

Damien Roustel

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