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Les biafreries d’Ali : Réponse du Dr. Daniel Mengara à Massa Moussa, nouveau zozo envoyé servir d’ambassadeur manioc du Gabon aux Etats-Unis d’Amérique


Par le Dr. Daniel Mengara
Président, « Bongo Doit Partir » (BDP)

Décidément, pour un premier contact avec la communauté gabonaise des Etats-Unis, le nouvel ambassadeur récemment accrédité au pays de l’oncle Sam a raté son show. Il a dit beaucoup de choses, mais ces choses ne m’ont pas plu (voir vidéo plus bas).

Et comme ici aux Etats-Unis, nous les Gabonais exilés n’aimons pas les bandits qui viennent nous parler avec effronterie, surtout quand ils sont suppposés être de simples agents de l’Etat au service de tous, c’est avec une effronterie déclarée que je me charge aujourd’hui, de lui faire la réplique.

Mais j’ai un message d’avertissement, surtout pour les internautes « plaignards » et geignards. Si vous n’aimez pas le langage franc, dur et effronté, arrêtez ici votre lecture. Ce texte n’est pas pour vous. Si vous êtes paresseux et ne pouvez lire un texte long, arrêtez-vous ici, ce texte n’est pas pour vous (et vous ne serez utiles à personne dans un emploi digne de ce nom si tout ce que vous savez lire c’est des textes de journalistes de trois paragraphes alors qu’il y en a qui doivent, pour s’instruire ou pour d’autres raisons, lire des rapports de 300 ou 1000 pages, sans oublier les étudiants devant lire 100 pages de textes chaque semaine pour obtenir leurs diplômes). Pour ces paresseux geignards, donc, passez votre chemin.

Mais si, par contre, vous pensez comme nous au  BDP, que l’effronterie est une arme contre les dictateurs et qu’il faut tenir contre eux un langage qui soit dur et implacable, vous pouvez continuer la lecture car nous savons que vous ne craindrez pas de lire 10 pages d’un texte qui dit tout, et qui le dit bien. Et si vous n’avez pas le temps de tout lire d’un trait, nous savons que vous reviendrez lire une autre fois et terminerez votre lecture, exactement comme vous faites quand vous lisez un roman, un livre ou tout autre document long. Et vous trouverez forcément que, derrière la véhémence et l’effronterie reconnue de mes propos, il y a des vérités très importantes relevant du combat patriote que nous menons en vue d’un Gabon nouveau. Mais pour les plaignards » et geignards en tous genres, ne vous plaignez surtout pas de la longueur de ce texte car ce n’est pas la longueur du texte qui est en cause dans ce cas, c’est vous et votre cerveau (paresse mentale).

Et pour ceux qui seraient tentés de spéculer, je dis ceci: Ce texte n’est pas un texte d’homme politique (je n’en suis pas un). C’est un texte citoyen (j’en suis un, au sens le plus patriote du terme), écrit en réponse à une effronterie. Comme on dit en fang, l’ambassadeur a parlé « san’g ». Je lui réponds « san’g ». A effronterie, effronterie et demie, dirai-je. Que ceux à qui cela déplaît aillent se plaindre à Belzébuth.



DONC :

Michael Moussa-Adamo s’est révélé aux Gabonais des Etats-Unis, non pas comme un diplomate de carrure digne de respect et de considération, mais bel et bien comme un ambassadeur « cool-mondjer », une sorte de hooligan d’Etat à la gabonaise imbibé jusqu’à la moelle de tout ce que le bongoïsme a de plus pur et de plus dur, voire de plus abject et de plus viscéral. Du coup, ce que les Gabonais des USA ont découvert, c’est un homme, certes très « habile » dans le maniement terre-à-terre du genre de menaces et autres vitupérations anti-démocratiques qui sont la marque de fabrique du bongoïsme dictatorial au Gabon, mais un homme somme toute foncièrement inculte, très éloigné de la maîtrise des faits qu’il prend en exemple pour justifier ses errances verbales contre les VRAIS Gabonais, c’est-à-dire ceux-là mêmes qui refusent de se plier à l’hégémonie animalière et animalisante des Bongo.

Jamais de mémoire de Gabonais avait-on vu autant d’énormités, je dirais même autant de conneries, sortir de la bouche d’un seul homme en l’espace d’à peine 14 minutes et 19 secondes, avec en prime une telle méconnaissance de la politique internationale que cela en est sidérant, surtout de la part d’un diplomate supposé maîtriser son objet au niveau le plus haut. Est-ce là, vraiment, l’homme qui mérite de porter le très ronflant titre d’« Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Gabonaise près les Etats-Unis d’Amérique » ? J’ai de sérieux doutes à ce sujet car il me semble que les inepties sorties de la bouche trop bavarde du nouvel ambassadeur du Gabon aux Etats-Unis d’Amérique n’ont rien qui soit, dans leur fond comme dans leur forme, dignes d’un diplomate qui comprenne réellement ce que c’est que son rôle quand on l’envoie dans un pays comme les Etats-Unis représenter, non pas Ali Bongo et son régime comme il semble le croire, mais bel et bien le Gabon et … ses citoyens. Il me semble que notre zozo ne sait pas encore trop faire la différence entre les deux…

En tous les cas, notre nouveau plénipotentiaire a non seulement tout mélangé, il a aussi tout déformé et tout contorsionné dans sa vaine et maladroite tentative de plier les faits internationaux et le rôle d’un ambassadeur à la logique très bongoïste du régime au pouvoir, tout cela à la grande stupéfaction de la vingtaine de Gabonais partis voir à quoi ressemblait le nouveau représentant du Gabon aux Amériques de l’oncle Sam.

Etant un peu, en tant que leader du mouvement « Bongo Doit Partir », le doyen politique des cyber-opposants gabonais (et même du monde, le site du BDP ayant été parmi les deux premiers au monde à faire de la cyber-opposition dès 1998), je me suis senti visé. Voilà pourquoi je me suis permis, moi, Daniel Mengara, de remettre à sa juste place notre très pansu, très joufflu et très cossu représentant, histoire de lui apprendre le respect qu’il dit attendre de nous, communauté gabonaise des USA. Contrairement au Gabon où les zozos du régime peuvent tout se permettre en toute impunité, ici aux Etats-Unis, on ne nous la fait pas. Quand on se frotte à nous avec le type d’effronterie démontrée de prime abord par le plénipotentiaire égaré, on finit toujours pas s’y piquer. A arrogance, arrogance et demie, pourra-t-on dire dans ce cas. Je dirai donc à notre ambassadeur que, nous, Gabonais des Etats-Unis, n’apprécions aucunement que l’on vienne ici nous manquer de respect. Pour citer ses propres paroles, quand on nous manque de respect, nous répondons par le manque de respect. Cela n’est que justice, hein, Excellence ?

Ma réponse à notre nouvel homme fort de l’ambassade du Gabon à Washington se fera donc sous forme de commentaires insérés dans le texte ci-dessous, qui représente les paroles de Monsieur l’Ambassadeur telles que retranscrites par nos soins, en reflet exact de ce qu’on peut entendre dans la vidéo ci-jointe, vidéo qui montre l’ambassadeur invectivant des Gabonais et autres Africains lors d’un barbecue organisé le samedi 1er octobre au parc de Wheaton dans le Maryland (aux environs de Washington, DC), sous le thème de  « l’unité dans la diversité de la communauté gabonaise aux USA ». On se rend, hélas, très vite compte que ce barbecue, au lieu d’être celui de l’unité, fut plutôt l’occasion d’une énième invective bongoïste dont les Gabonais auraient pu se passer.

Allons-y, donc :

Monsieur MICHAEL MOUSSA-ADAMO (dans la vidéo) : L’ambassadeur du Gabon, sa première responsabilité, c’est être le père et la mère de chacun d’entre vous, quel que soit son parti politique. (…)

Dr. DANIEL MENGARA (Réponse) : Ah, non, Monsieur l’Ambassadeur. Personne ici aux USA ne veut être ni votre fils, ni votre sœur, ni votre fille, ni votre petit-frère, et encore moins votre « péti » comme vous aimez dire dans les parlotes bongoïstes. Ce type de langage villageois, on l’a trop souffert depuis 44 ans. Vous ne serez donc  « le père et la mère » de personne ici, surtout pas d’adultes dans la quarantaine comme moi, dont certains ont leurs propres familles à nourrir, et des parents qui meurent de faim au village à cause, justement, du régime que vous servez. Les « papa Bongo » par-ci, et les « mama Bongo » par-là, nous, Gabonais des Etats-Unis et d’ailleurs, franchement, en avons plus que marre. S’il faut maintenant encore y ajouter « papa Moussa » ou « tonton Moussa », vraiment, on n’en sort plus là. C’est le genre de langage villageois qui me donne parfois envie de gifler les Bongo, et tous ceux qui, au sortir d’une audience avec eux, disent comme des automates avoir reçu des « conseils d’un  père », comme si un Bongo, et encore moins un ambassadeur bongoïste, pouvait réellement savoir ce que c’est qu’un père, tant la moralité douteuse des Bongo et des bongoïstes en tous genres laisserait à désirer.

A mes yeux, travailler pour un Bongo, c’est déjà un gros manquement moral. Et, personnellement, si j’avais eu un père de la trempe d’un Omar ou d’un Ali Bongo, je me serais suicidé dès mes 18 ans (l’âge de la maturité), au moment où, étant désormais capable de comprendre les choses par moi-même, ma conscience se serait retrouvée confrontée à l’animalité de mes parents. Le choix, dans ce cas, aurait été soit de les tuer moi-même, ou simplement me tuer moi-même. Vivre ma vie avec de tels parents aurait été un véritable traumatisme. Contentez-vous, donc, de faire le sale boulot qu’on vous a envoyé faire aux Etats-Unis, Monsieur l’ambassadeur, le reste, laissez-le à nos propres parents, qui sont pauvres, mais dignes. S’il vous manque un vocabulaire avancé pour exprimer l’idée simple d’un ambassadeur se devant, devant TOUS les citoyens gabonais, au devoir d’impartialité qui incombe à tout état de droit digne de ce nom, alors repartez à l’école améliorer votre vocabulaire. Ce sera mieux pour vous.

Monsieur MICHAEL MOUSSA-ADAMO : Maintenant, les gens qui ne respectent pas leur pays, qui n’ont pas de fierté pour leur pays, qui ne respectent pas leurs institutions, nous on ne peut pas les respecter. Ce n’est que justice.

Dr. DANIEL MENGARA (Réponse) : Vous avez une bien curieuse conception de la notion de respect, Monsieur l’Ambassadeur. Je crois avoir déjà mentionné, plus haut, ce que je pense de la notion de respect telle qu’argumentée par votre plénipotentiaire Excellence. Et comme je l’ai dit, nous respectons également ceux qui nous respectent. Mais vous ne pouvez tout de même pas attendre de nous un quelconque respect quand, d’entrée de jeu, vous nous menacez de rétention de services et de discrimination d’Etat sur la base de nos affiliations politiques ! C’est aussi simple que cela.

Ne vous y méprenez donc pas, éminentissime Excellence. Nous savons tous ce que vous voulez dire quand vous parlez de Gabonais « qui ne respectent pas leur pays ». Pour vous, respecter le Gabon, c’est se plier aux impératifs du bongoïsme. Pour vous, respecter les institutions, c’est faire dans le « Bongo Oyé ! Mbêmbêêê…» comme des moutons. En gros, Monsieur l’ambassadeur, vous confondez apparemment la notion de respect des institutions avec celle de respect vis-à-vis des Bongo. Comprenez quand-même que certains d’entre nous puissent se refuser à faire ces « mbêê mbêê » de moutons au profit des Bongo !

Dans tous les cas, je ressens personnellement vos menaçantes élucubrations comme une insulte envers ma personne. Et je suis sûr que tous les VRAIS Gabonais aux Etats-Unis et ailleurs, c’est-à-dire ceux qui, comme nous, aiment tellement leur pays qu’ils se battent et sacrifient leurs vies pour son émancipation immédiate, partagent ce sentiment. Les VRAIS Gabonais que nous sommes, permettez-moi de vous le dire, aiment leur pays. Ces VRAIS Gabonais que nous sommes, pour avoir justement vécu aux Etats-Unis, savent ce que c’est que la VRAIE liberté d’expression. Ces VRAIS Gabonais sont également conscients de leur droit à aimer leur pays sans forcément avoir à aimer Ali Bongo. Ces deux choses, à nos yeux, ne se confondent pas. Il y a, d’un côté, le Gabon, dont nous souhaitons le développement et la démocratisation, et de l’autre, les Bongo et acolytes, dont nous souhaitons le départ parce qu’ils représentent une famille, celles des Bongo Ondimba, qui a pris en otage le pays, confisqué la démocratie et nanifié son potentiel de développement. Et cela fait 44 ans que ça dure.

S’agissant particulièrement de cette notion de respect qui semble tant vous préoccuper, on a bien envie de vous demander à quel moment les Bongo ont respecté le peuple gabonais ? Il me semble que respecter son peuple, c’est se refuser à le violer, se refuser à le détrousser et, enfin, se refuser à le retarder dans son développement démocratique et économique. Respecter son peuple, son pays, ses institutions, c’est, en plus, et surtout, respecter la voix et le choix de ce peuple dès lors que ce peuple se sera exprimé dans une élection. A quel moment est-ce que les Bongo ont respecté le choix du peuple ? Quand ce n’était pas le parti unique qui confisquait le droit à la parole, ce furent des Constitutions et lois sur mesure qui, même en contexte de multipartisme, confisquèrent la démocratie, et donc, la volonté du peuple. Insulter de telles institutions, c’est-à-dire ces personnes qui manipulent et utilisent les institutions pour violer le droit du peuple au libre arbitre et à la souveraineté, il me semble, est un devoir que doit s’imposer chaque Gabonais. Relisez les proclamations citoyennes contenues dans les déclarations françaises des droits de l’homme. Relisez aussi la déclaration d’indépendance américaine. Le droit des peuples à se défaire, par tous les moyens, de leurs dictatures y est inscrit comme un précepte inviolable.

C’est vous dire, Monsieur l’ambassadeur, que, en réalité, le seul acte véritablement citoyen qui vaille aujourd’hui, pour les Gabonais, serait de construire, directement devant le palais de la honte du bord de mer, un mur des lamentations sur lequel on mettra le visage d’Omar Bongo et d’Ali Bongo Ondimba, pour que les Gabonais puissent aller pisser dessus. Voilà ce que mérite le régime que vous défendez, ce régime qui vous permet de venir aux Etats-Unis menacer des citoyens gabonais libres. Sachez seulement, au cas où vous ne le sauriez pas encore, qu’après Ali Bongo, le Gabon restera. Et c’est ce Gabon qui restera qui est la préoccupation majeure de nous autres, opposants irrévérencieux, car nous estimons que le Gabon n’appartient pas aux Bongo Ondimba. A vous d’en faire ce que vous voulez. Mais si vous pensez que vous pouvez venir aux Etats-Unis ici menacer des Gabonais libres ou faire le type de chantage que vous annoncez, c’est-à-dire refuser les services de l’Etat aux Gabonais opposants tant qu’ils n’auront pas renoncé à leur droit à la libre expression politique, vous vous trompez. Ici, aux USA, on ne courbe pas l’échine.

Monsieur MICHAEL MOUSSA-ADAMO : La liberté d’expression ne veut pas dire licence. Ce que certains Gabonais écrivent sur le Net, ou ce qu’ils font, je pense que les Etats-Unis c’est le pays de la liberté d’expression, est-ce que vous voyez les gens faire ça pour Obama ? Je vous défie, ce que vous voyez sur le Net, que certains d’entre vous, que certains Gabonais écrivent sur leur pays, sur leur président, est-ce que vous voyez les Américains faire ça ? Pourtant on est dans le pays de la libre expression. Parce qu’ils savent les conséquences d’un tel acte. Ils connaissent les conséquences d’un tel acte. Est-ce que le Gabon est le premier pays où il y a des opposants ? Est-ce que vous voyez les Congolais faire ce que les Gabonais font sur le Net ? Est-ce que vous voyez les Ivoiriens faire ce que les Gabonais font sur le Net ? Est-ce que vous voyez les Camerounais faire, les Nigérians faire ?

Dr. DANIEL MENGARA (Réponse) : Tsoouuooo, vous aussi, Monsieur l’ambassadeur. Vous qui êtes supposé maîtriser les affaires internationales, vous qui êtes supposé savoir tout ce qu’il y a à savoir sur le monde, y compris comment les citoyens s’expriment librement aux USA, il me semble que vous faites montre ici de l’ignorance la plus choquante non seulement des affaires américaines, mais aussi des affaires africaines. Savez-vous au moins ce que vous dites, quand vous balancez de telles contre-vérités, surtout pour quelqu’un qui dit avoir vécu plus de 10 ans aux Etats-Unis ?

Non, Monsieur l’ambassadeur, aux Etats-Unis, il n’y a aucune conséquence quand on critique l’Amérique en tant que citoyen américain libre. Ici aux Etats-Unis, il existe des milices armées avec la claire intention de se protéger d’une hypothétique attaque du gouvernement américain dont ils craindraient l’hypothétique dictature. Jamais le gouvernement n’est allé les arrêter car le droit de porter des armes et de s’opposer politiquement au régime en place est protégé. Tant qu’on ne fait pas un usage criminel de ces armes, et tant que leurs proclamations resteront des proclamations politiques protestataires sans attaque militaire contre le gouvernement, personne n’y touche.

Ici, aux Etats-Unis, il n’y a par ailleurs aucune conséquence quand on critique le président américain, même avec des insultes. N’oubliez pas : des citoyens américains qui doutaient de l’américanité d’Obama ont quand-même forcé le président Obama, un président en exercice s’il vous plaît, à aller chercher l’original de son acte de naissance à Hawaï où il était né, pour prouver qu’il était Américain, tout cela après que le peuple américain l’avait élu, et donc, entériné comme président démocratiquement élu, donc légitime ! Avait-il l’obligation, une fois, élu, de montrer, sans injonction légale, l’original de son acte de naissance deux ans après sa prise de pouvoir ? Non. Pourquoi l’a-t-il fait ? Tout simplement parce que, dans une démocratie, même des citoyens ignorants ont le droit au respect et à la vérité. Parfois, parce qu’ignorants, ils peuvent par leurs opinions, entraîner toute une nation dans le chaos. Donc, plutôt que de leur envoyer des chars ou des militaires pour leur fermer la gueule, Obama a fait ce qu’il devait faire, apporter la preuve devant tous, et ainsi, accepter de s’humilier pour sauver son pays du chaos de l’ignorance.

Comprenez-vous alors un tout petit peu votre égarement, Monsieur l’ambassadeur ? Comprenez-vous pourquoi votre décision de ne respecter et ne servir que ces Gabonais qui respectent les Bongo représente un acte d’agression dictatoriale contre nous, l’équivalent d’envoyer des policiers chez nous nous arrêter pour avoir osé remettre en doute la légitimité des Bongo Ondimba au Gabon ?

Vous qui avez, soit disant, une maîtrise en sciences de la communication et relations internationales, il me semble, ne faites aucunement honneur à votre diplôme car, en matière communicationnelle, votre performance de Wheaton laissait quelque peu à désirer. Et en matière politique, votre méconnaissance des affaires internationales m’a paru sidérante.

C’est, en tous les cas, un grand signe d’ineptie que de vous entendre dire, au moment où vous faites la morale « façon façon » aux Gabonais, que les Américains n’écrivent pas à l’endroit d’Obama et des USA le genre de choses que les Gabonais (opposants) écrivent sur le Net à l’endroit du Gabon et de leur président. D’abord, qui vous a dit qu’Ali Bongo est notre président? Un président mal élu dans le cadre d’une élection frauduleuse doublée d’une constitution sur mesure léguée par « papa », et dont tout le monde doute de la légitimité, il me semble, ne peut être respecté. Il est la risée de la communauté internationale et l’objet de haines diverses de la part de son peuple.

Concernant l’Amérique, on a envie de vous dire qu’on voit vraiment que vous venez de rentrer du village! De quelle Amérique parlez-vous, s’il vous plaît ? Avez-vous vu le langage que les Républicains utilisent à l’endroit d’Obama et, notamment, ceux regroupés sous la dénomination de « Tea Party », ceux-là mêmes qui ont obligé Barack Obama à montrer l’original de son acte de naissance ? Si, au Gabon, la notion d’opinion publique ne semble avoir aucun sens, rendez-vous à l’évidence suivante : ne confondez point le Gabon des Bongo à l’Amérique des Américains. Ici, l’Amérique appartient aux citoyens, le président y est un simple serviteur qui, dès lors, doit tenir compte de l’opinion publique. Si le public veut la démocratie, le président doit céder. Vous, au Gabon, vous croyez que la légitimité se force et se construit sur l’arrogance. C’est cette arrogance qui, dans un jour très prochain, vous perdra. Dans toute dictature se trouvent obligatoirement les germes de sa chute : au Gabon, les Bongo périront de leur arrogance.

DONC, Monsieur l’Ambassadeur, j’ai presqu’envie d’avoir pitié de vous car j’ai la forte impression que la leçon de démocratie que nous, Gabonais des Etats-Unis, allons vous imposer, voire vous opposer, sera rude pour vous !  Il me semble aussi que si l’image que vous avez gardée de votre séjour aux USA est que les Américains ne critiquent ni leur président ni leur gouvernement, c’est que vous avez dû passer votre temps dans ce pays le visage enfoui dans la fange, à moins que les Bongo-CFA qui vous agrémentaient le séjour aux USA  ne vous aient quelque peu tuméfié le cerveau, au point de vous aveugler jusqu’à la cécité tant intellectuelle que mentale. Il est vrai que le bongoïsme est comme un coma. Une fois que vous y entrez, vous dégénérez pour devenir un vrai légume. Le cerveau, forcément, en prend un rude coup. Le réveil, dans les rares cas où il se produit, est toujours difficile et demande une rééducation sans laquelle les facultés perdues ne pourraient être recouvrées ! Je ne puis, comme contribution à votre rééducation, que vous inviter à visiter la véritable fourmilière de blogs ultra politiques qui, aux Etats-Unis, cannibalisent, pourfendent et mangent par millions Barack Obama tous les jours à la sauce d’arachide, l’appelant de tous les noms possibles au monde (anti-christ, terroriste, incompétent, nègre, Kenyan, imposteur, etc.), avec à l’appui toutes les histoires de conspiration qui sont mises sur le dos de l’Etat par les citoyens, pour vous rendre compte qu’il n’y a aucune démocratie au monde qui puisse arriver à la cheville du système américain quand il s’agit de protéger le droit à la libre expression des citoyens. Mais pour vous, tout cela semble sonner comme du Mvet conté à un boeuf !

Voilà pourquoi quand, par ailleurs, vous dites que les Congolais et les autres Africains ne critiquent pas leurs pays comme les Gabonais, et que, donc, selon vous, les Gabonais qui critiquent les Bongo Ondimba sont irresponsables, j’ai bien envie de vous demander, là encore, « mais d’où sortez-vous donc » ?

J’ai l’impression que soit vous n’avez rien lu sur Internet depuis l’époque de l’homme de Neandertal, soit votre job auprès d’Ali Bongo n’a été que celui de suivre et espionner ce que les Gabonais disent sur Internet, au point que vous n’avez pas vu que ce que font les Gabonais va obligatoirement en parallèle avec l’évolution de la culture mondiale que vous mentionnez si bien dans votre speech. Mais, même dans ce cas, il me semble que vous n’avez même pas remarqué que la pratique de la cyber-opposition, dont j’avais été moi-même l’un des initiateurs il y a 13 ans quand j’ai créé l’un des deux premiers sites au monde à se lancer dans la pratique, est devenue aujourd’hui culture mondiale devenue elle-même arme fatale contre les régimes autocratiques !  Alors qu’on accusait encore il y a peu de temps des mouvements comme le mien de virtualité, la réalité aujourd’hui est que c’est, en fin de compte, grâce à la technologie Internet que les peuples libres du futur triompheront désormais de leurs bourreaux et imposeront la transparence, sans oublier le respect de leurs droits. La Tunisie, l’Egypte, la Lybie, la Syrie : autant d’exemples qui montrent le chemin que prendront, dans les temps qui viennent, les pays sous l’emprise de vieux dictats. Le Gabon ne manquera pas d’emprunter la même voie. Ce n’est qu’une question de temps.

A ce propos, il me semble que vous ne savez même pas que le Mouvement « Bongo Doit Partir » que je dirige a inspiré au Congo Kinshasa (pays de 60 millions d’âmes, donc 60 fois plus peuplé que le Gabon), un mouvement similaire qui s’exprime lui aussi depuis pas mal d’années sur un site qui s’appelle « Kabila Doit Partir » (https://www.kabiladoitpartir.com), et que sur Internet, les Africains opposants dépècent allègrement leurs dictateurs sans discontinuer, qu’il s’agisse du Gabon, du Cameroun, du Sénégal, du Togo, de la Côte d’Ivoire ou, même, du Nigeria (pays dans lequel il existe, d’ailleurs, une guerre civile qui ne dit pas encore son vrai nom).

Non, Monsieur l’Ambassadeur. Les Gabonais ne sont pas une exception. Nous sommes, par le mouvement « Bongo Doit Partir » certes, ceux qui ont plus ou moins initié la cyber-opposition dans le monde au moment où la technologie Internet commençait à peine à se mondialiser et à s’universaliser. Mais nous ne sommes pas les seuls à la pratiquer et à écrire sur Internet ces choses qui ne semblent pas être à votre goût. Réveillez-vous de votre coma, car vous risquez d’être surpris et ne pas savoir ce qui vous est arrivé tellement vous semblez abreuvé de la propagande qui vous fait croire qu’au pays des Bongo, tout roule et les Gabonais « y en a content ».

Monsieur MICHAEL MOUSSA-ADAMO : Il y a une totale irresponsabilité. Beaucoup de jeunes Gabonais pensent que, parce qu’ils ont la double nationalité, ça leur permet d’être irresponsables, et de faire ce qu’ils veulent, sans conséquences. Mais quand vous avez la nationalité dans un pays comme les Etats-Unis, cela vous oblige à être responsables. Parce que aux Etats-Unis, chacun connaît ses droits, mais il connaît aussi la limite de ses droits, et les conséquences quand il [inintelligible] ces droits-là. (…) ça peut faire un effet boomerang. Beaucoup posent des actes, ils ne comprennent pas la conséquence de ces actes. (…) Je crois que vous tous ici vous connaissez, pour ceux qui connaissent bien les Américains, comment le terrorisme est considéré aux Etats-Unis. Y a de jeunes Gabonais qui ont des sites, vous pouvez regarder, ils disent qu’ils sont leaders d’une opposition armée aux Etats-Unis. Y en a qui ont brûlé l’ambassade du Gabon. (…) Si moi en tant qu’ambassadeur ici aux Etats-Unis je dis que c’est un acte de terrorisme perpétré par un citoyen américain, qu’est-ce qui va arriver à ces gens-là ou à ces messieurs-là ?

Dr. DANIEL MENGARA (Réponse) : Monsieur l’Ambassadeur, quand on ne sait pas ce qu’on dit, il vaut mieux se taire. Je vous ai décrit, plus haut, pourquoi ce que vous dites du système américain n’a aucun sens, alors là, aucun. Certes, l’Amérique est un état de droit où la loi sévit comme il se doit dès lors qu’il y a des crimes. Mais ce que vous semblez ne pas comprendre ici est que l’Amérique observe une nette distinction entre les crimes d’ordre civil et les crimes politiques. Le crime politique, c’est justement vos paroles. En Amérique, un agent de l’Etat, de surcroit diplomate, qui aurait prononcé vos paroles aurait commis un crime politique contre les citoyens et aurait été démis immédiatement de ses fonctions. Chez vous au Gabon, tout est de travers et à l’envers. Vous punissez les citoyens qui s’expriment et aux Etats-Unis, on punit les politiciens qui utilisent leurs fonctions pour brimer et faire taire les citoyens. J’espère donc que vous comprenez que c’est justement dans le domaine politique que le système démocratique américain trouve tout son sens. On ne punit pas, aux USA, les « crimes » relevant de la libre expression politique. Autrement dit, tout ce que vous reprochez aux Gabonais des USA est totalement protégé par la loi américaine et aucun Gabonais n’ira en prison aux Etats-Unis pour avoir insulté les Bongo ou fomenté la rébellion contre la dictature des Bongo.

D’ailleurs, au cas où vous ne le sauriez pas, un de vos prédécesseurs, ambassadeur bongoïste, sous les ordres d’Omar Bongo, avait contacté le FBI pour leur demander de faire fermer le site du BDP. Ils avaient dit au FBI que le site du BDP était un site terroriste qui encourageait le terrorisme au Gabon. J’ai donc, un jour, reçu chez moi la visite de deux agents du FBI, qui sont venus me poser des questions sur mes activités politiques. Je leur ai dit, exactement comme je l’ai toujours dit, que les vrais terroristes, ce sont les Bongo, et que, moi, en tant que citoyen libre, je ne cesserai jamais ni de m’opposer à la dictature des Bongo ni d’affirmer mon droit à la libre expression en demandant, justement, l’écroulement par tous les moyens de cette dictature. Les agents du FBI sont partis, et ne sont plus jamais revenus. Ils avaient tout simplement compris, surtout après que je leur avais montré les rapports annuels du département d’Etat américain sur les droits humains au Gabon, que le Gabon était dirigé par un despote, et que cela ne valait même pas la peine de se préoccuper de leurs plaintes. Dossier fermé. Fini. Basta !

Et c’est, vous, Monsieur l’Ambassadeur, qui allez changer la loi américaine pour lui faire faire ce que vous faites au Gabon ? Allez-y. Essayez. Vous y perdrez toutes vos dents contre ce rocher, je pense. Il paraît que votre président a engagé à coup de millions de dollars deux gros avocats français pour leur faire obtenir la fermeture du site du BDP. Dites-lui d’essayer. Il va perdre l’argent des pauvres contribuables gabonais pour rien, je puis vous l’assurer. Mais en attendant de le voir se ridiculiser, le BDP continue son action.

Quant à vos menaces contre les citoyens gabonais qui ont la double nationalité, faites très attention, Monsieur l’Ambassadeur, vous maniez là un couteau à double tranchant. Sachez que, si vous considérez ces Gabonais comme totalement américains, vous n’avez sur eux aucun droit de menace puisque vous les excluez de votre juridiction. Or, c’est là que se trouve tout l’intérêt de vos menaces. Dès lors que de par vos propres paroles vous les avez exclus de votre juridiction, menacer de tels « anciens » Gabonais équivaut à faire contre eux ce qu’on appelle en droit américain des « menaces terroristes » (terroristic threats), ce qui est passible de peines de prison. Et vous, en tant qu’étranger menaçant des citoyens américains n’ayant plus rien, selon vous, à avoir avec le Gabon, seriez donc immédiatement coupable.

Rien ne vous garantit donc, Monsieur l’ambassadeur, que moi, Daniel Mengara, je ne prendrai pas dans quelques jours votre vidéo pour la présenter à un juge américain, et vous faire déclarer persona non grata aux Etats-Unis pour avoir lancé des menaces terroristes à l’endroit de citoyens américains que vous comptez non seulement arrêter s’ils se rendent au Gabon, mais contre qui vous prononcez déjà le refus, sans justification, de délivrance de visas et autres documents auxquels vous êtes liés dans le cadre des accords internationaux. Un étranger diplomate venant menacer des citoyens américains en plein territoire américain, c’est très grave. Vous êtes, dès le moment où vous avez dit ces paroles dans la vidéo, désormais passible de déportation ou d’expulsion si les citoyens américains que vous avez menacés « terroristiquement » décident de porter plainte. Il leur sera possible d’arguer qu’ils se sentent désormais menacés aux Etats-Unis comme lors de leurs voyages à l’étranger par cet ambassadeur, et donc, le gouvernement gabonais qui non seulement « suit tout » et, donc, espionne, traque tous les mouvements, actes et paroles de citoyens américains, mais en même temps pratique l’espionnage en terre américaine (It’s all on the record, right, Mr. Ambassador ?).

Ne vous étonnez donc pas si un jour, à cause de cette vidéo, la justice américaine vous tombe dessus avec toute sa vigueur. A ce propos, je vous dirai que vous aussi vous êtes suivis ici aux Etats-Unis, Monsieur l’Ambassadeur.

Monsieur MICHAEL MOUSSA-ADAMO : Et tôt ou tard ils vont bien revenir au Gabon pour une raison ou pour une autre, et si l’Etat les attend là-bas ? Nous allons tous repartir en Afrique un jour, ou nos parents viendront nous voir, ou ils voudront avoir un visa pour venir nous voir. It’s all on their record. Si l’Etat dit «  non, c’est un parent de tel qui a fait tel et qui ne peut plus rentrer au Gabon, vous ne lui donnez pas le visa », vous pensez qu’ils lui donneront le visa ? Donc, tous les actes qu’on porte dans la vie ont des conséquences. Et tout ce que vous faites est suivi. En Amérique, tout ce que vous faites est suivi. (…) Donc, nous devons avoir un comportement exemplaire.

Dr. DANIEL MENGARA (Réponse) : C’est ce qu’on appelle, en langage bédépiste, un raisonnement manioc venu tout droit d’une partouze de moussoungou quelque part au quartier. Non seulement c’est un raisonnement totalement puéril pour un homme de votre statut, c’est aussi ce qu’on appelle une futilité idéologique. Cela fait 44 ans que nous savons que votre régime récolte toutes sortes d’informations sur tous les Gabonais, qu’ils soient à l’étranger ou au pays, notamment des informations d’ordre politique. Tous les Gabonais savent qu’ils sont suivis, traqués, mis sur écoutes téléphoniques. A qui croyez-vous encore pouvoir faire peur avec ce genre de machins ? La différence entre votre régime et le gouvernement américain est là. Ils suivent leurs citoyens quand ceux-ci sont susceptibles de commettre des crimes contre la démocratie et les droits citoyens. Au Gabon, vous suivez vos citoyens quand ceux-ci sont susceptibles de remettre en cause un régime qui bafoue les droits citoyens. L’Amérique, ce n’est pas le Gabon. La preuve est que ce que nous disons aux Etats-Unis depuis 12 ans n’y a jamais été vu comme un crime, alors que vous, à peine arrivé, vous crachez déjà votre venin bongoïste contre des citoyens libres. Toute la différence est donc là.

Ce qui, cependant, reste intéressant dans votre discours, Monsieur l’Ambassadeur, est le fait que vous nous annonciez déjà que :

1. désormais, sous Ali Bongo, l’Etat nous attendra au Gabon, c’est-à-dire que tous ceux qui, de près ou de loin, se sont engagés dans la critique du régime auront désormais des comptes à rendre à leur retour au Gabon, où on les attendra avec des menottes, je suppose. Cela est extrêmement grave. Les Gabonais de la diaspora que nous sommes aviseront, mais je puis déjà vous assurer que si c’est désormais cela la position de votre régime, et que vous voulez de nouveau condamner à l’exil des citoyens gabonais pour cause d’expression politique, votre régime a de très mauvais jours devant lui.

2. désormais, sous Ali Bongo, les Visas, bourses et autres services attendus de nos ambassades seront refusés à ceux qui continueront à s’activer contre le régime des Bongo Ondimba. Et comme vous surveillez tout, vous suivez tout, et « it’s all on the record » comme vous dites, on peut parier qu’Ali Bongo vous a envoyé aux Etats-Unis vous livrer à une véritable chasse aux sorcières contre les opposants, avec, en plus, une interdiction d’accès au territoire national pour tous ceux d’entre nous qui combattons votre régime.

Mais laissez-moi vous rassurer. Au Gabon, il y aura bel et bien une émergence, mais cela ne sera pas celle de la dynastie des Bongo Ondimba. C’est cela le pacte qui, désormais, unira tous les Gabonais, auxquels votre régime, par vos paroles, vient de déclarer la guerre.

Monsieur MICHAEL MOUSSA-ADAMO : C’est un conseil de grand frère, c’est un conseil de parent, c’est un conseil qu’on m’a demandé de vous donner. (…)

Dr. DANIEL MENGARA (Réponse) : Je vous ai déjà dit que personne ne veut de vous comme père. Ce langage du village est la chose la plus énervante que l’on retrouve chez tous les bongoïstes. Vous pensez vraiment que nous sommes si à court de pères, de mères, de frères et de sœurs que nous soyons obligés de nous retrouver avec des « papa Bongo » et « tonton Moussa » nous donnant des conseils ? Ah non, ça jamais !

Je vous remercie seulement d’une chose : de nous avoir dit, sans ambages, que ce message de dictature renforcée que vous avez transmis aux Gabonais des Amériques, vous le tenez d’Ali Bongo qui, donc, vous a demandé de lancer un vif avertissement aux Gabonais maroufles que nous sommes. Nous prendrons le message, mais refuserons, en passant, d’être votre petit frère ou votre enfant. Vos conseils, vous pouvez, je pense, les mettre dans le trou que vous voulez.

Monsieur MICHAEL MOUSSA-ADAMO : Si vous me respectez, je vous respecte. Celui qui ne me respecte pas, qui ne respecte pas ses autorités et son pays, il se débrouillera. Est-ce que c’est clair ?

Dr. DANIEL MENGARA (Réponse) : Hé ben, mon viè !

Mais dans quelle usine à bêtises les Bongo Ondimba vont-ils souvent chercher ces mouches et moucherons alambiqués qu’ils nous font souffrir depuis 44 ans ? Est-ce là, vraiment, la plus fine crème, le meilleur des meilleurs du Gabon que le régime des Bongo Ondimba a pu trouver pour le représenter dans le pays le plus puissant au monde ?

Nous y voilà donc.

Mais, Monsieur l’Ambassadeur, vous aussi. A-t-on vraiment besoin de vous respecter pour recevoir les services de l’Etat ? Votre salaire, vous croyez qu’il vient de qui ? De Bongo ou des caisses de l’Etat ? Tant que des citoyens gabonais paieront leurs impôts, tant que l’argent du pétrole et des ressources du pays alimentera les caisses de l’Etat qui paient votre salaire, vous devez accepter d’être le tapis sur lequel les Gabonais pourront venir s’essuyer les pieds. C’est cela qu’on appelle employé de l’Etat. Un employé qui, même quand c’est l’amant de sa femme qui vient à son lieu de travail solliciter les services de l’Etat, doit, le temps du service, oublier sa haine et servir le voisin, parce que son job, relève justement de ce voisin comme de tous les autres citoyens qui suent chaque jour pour lui payer le salaire qui le nourrit, lui et sa famille.

En tant qu’Ambassadeur, donc, il est hautement indécent de vous entendre dire que les Gabonais qui critiquent le régime devront se débrouiller, alors qu’ils attendent de vous des services auxquels ils ont droit.

Ce comportement de hooligan politique, il me semble, doit plus que jamais faire comprendre aux Gabonais à quel type de régime ils ont affaire. Un régime fait d’hommes et de femmes qui, plus que jamais, se croient dans l’impunité la plus totale et se permettent désormais de se livrer à un chantage politique vis-à-vis de citoyens Gabonais. On a désormais, au Gabon, des Présidents de Cour vautrés ad vitam aeternam sur leurs sièges, et faisant louer leur propre immeuble privé à la Cour qu’ils président. Maintenant, nous avons des ambassadeurs se faisant les porte-voix de la dictature et annonçant clairement que les services de l’Etat ne seront plus disponibles à l’étranger que pour les « sages » qui ont bu l’émergence jusqu’à l’indigestion. Les opposants, eux, devront faire allégeance s’ils veulent de nouveau être considérés citoyens gabonais.

Pour nous qui vivons aux Etats-Unis, nous avons  presque envie de regretter le prédécesseur de Moussa-Adamo, j’ai nommé le sieur Carlos Victor Boungou qui, sans avoir la langue aussi encline à pondre des inepties, savait au moins faire la part des choses entre son affiliation politique, et le service qu’il devait à TOUS les Gabonais. La preuve : c’est bien Carlos Victor Boungou qui, en 2009, me permit, à moi, Dr. Daniel Mengara, président du mouvement « Bongo Doit Partir », de repartir au pays en me signant une extension de passeport exceptionnelle qui mit fin à l’exil de 11 ans auquel j’avais été confiné, Omar Bongo ayant refusé de me délivrer un nouveau passeport tant que le professeur opposant du New Jersey refuserait de le rencontrer ! Même si cet acte de « vaillance » de Monsieur Boungou fut accompli à la mort d’Omar Bongo, donc un peu tard, il fut quand-même accompli et sur ce point, je ne peux lui reprocher quoi que ce soit.

Le Moussa lui, on a l’impression, aurait, dans cette même situation, condamné le Dr. Daniel Mengara à un exil perpétuel sans espoir de retour au pays !

Ben, mince alors !

C’est donc en chantre du parti et de la pensée uniques que notre diplomate encore enfoui sous les herbes bongoïstes s’est présenté aux Gabonais des Etats Unis le 1er octobre. Les menaces non voilées de cet homme envers la communauté gabonaise des Etats-Unis en disent donc long sur la mentalité non seulement de cet homme, mais également du régime dont il dit être le porte-parole.

Mais je crois sincèrement que notre ambassadeur tout neuf ne connaît apparemment pas les Gabonais des Etats-Unis, les vrais, les affranchis, pas les faux. A moins, évidemment, qu’il ne sache pas encore ce que c’est qu’être un VRAI Gabonais. Et c’est justement là que réside tout le drame de notre pays. Dans notre Gabon à nous, il me semble qu’il y a maintenant trop de Gabonais improvisés, trop de Gabonais brouillons, trop de Gabonais apprivoisés, trop de Gabonais d’occasion, trop de Gabonais façon-façon, sans compter tous les biafreux et biafrisés improvisés président de la République monarchique du Gabon, dont certains avec des cheveux huileux à la Michael Jackson raté, au point qu’on commence réellement à s’y perdre !

Les Vrais Gabonais des Etats-Unis que nous sommes, donc, se feront un devoir de montrer à notre Ouédraogo, pardon, à notre Massa Moussa, que le Gabonais, le vrai, ne craint pas les ambassadeurs villageois qui ont la langue dictatoriale trop pendue. Les Gabonais, les vrais, lui montreront qu’ils n’insultent pas leur pays, mais uniquement les tocards, incompétents, violeurs, voleurs, détourneurs, criminels et autres délinquants et escrocs politiques qui détroussent la nation gabonaise à leur profit et au profit des Bongo Ondimba depuis 44 ans.

A notre Ouédraogo national, pardon, à notre Massa Michael Moussa-Adamo, nous ferons la leçon de démocratie des hommes et des femmes libres : nous lui enseignerons le sens des mots « respect », « démocratie » et « liberté » qui sont encore pour lui comme le Mvet conté à un crapaud.

Nous lui montrerons qu’aucun Gabonais, aux Etats-Unis comme ailleurs, n’est plus prêt à accepter qu’on lui fasse des menaces et qu’on lui tienne ce type de discours de quartier, à la façon des « Cool-Mondjers » qui terrorisèrent jadis les populations de Libreville sous les ordres des Bongo Ondimba.

Et à votre président autoproclamé, transmettez le message suivant :

Les discours villageois, les discours très basse-cour, les discours très poulaillers n’effraient personne ici aux Etats-Unis. Si le but était de faire peur aux Gabonais pour éradiquer les oppositions radicales qui naissent maintenant un peu partout dans le monde, c’est râpé. Personne n’aura peur du biafre, et personne n’aura peur du plénipotentiaire.

Drôles de zozos, quand-même, hein, ces Bongo Ondimba.

Bienvenue, donc, au pays des hommes et des femmes libres, Monsieur l’« Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Gabonaise près les Etats-Unis d’Amérique »

Dr. Daniel Mengara
Président, « Bongo Doit Partir »

P.O. Box 3216 TCB
West Orange, NJ 07052, USA

Tél./Fax: 973-447-9763

Exprimez-vous!

  1. Cher compatriote Makanga,

    Je vous remercie pour votre message, que j’apprécie énormément car, pour une fois, je vois un pédégiste qui non seulement essaie de raisonner, mais en plus signe son message de son vrai nom. Les autres ont tendance à se cacher derrière des pseudos, comme si j’allais les manger ! Ils devraient réaliser que leurs insultes à mon endroit sont loin de me choquer. J’ai cultivé contre de telles insultes une épaisse carapace vieille de 12 ans, qui fait donc que je me plie toujours de rire fou quand je vois un pédégiste sortir de ses gongs et devenir encore plus bas que moi. Autrement dit, pour tout pédégiste que j’énerve et qui se retrouve au bord de la crise cardiaque ou à baver de haine envers moi, je me dis que j’ai accompli un tout petit peu de mon but, qui est de traumatiser tous ceux qui, de près ou de loin, participent au traumatisme et au dépeçage du Gabon et, donc, se font les feudataires véreux et parasitaires du roi incompétent comme aime à le dire un ami.

    CEPENDANT :

    Je me trouve quelque peu confus face à votre message. D’emblée, en lisant le début de votre texte commençant par « Monsieur Mengara qui est Monsieur Michael Moussa-Adamo? », je m’attendais à en savoir un peu plus sur Monsieur Moussa-Adamo.

    Il se trouve que vous avez passé plus de temps à parler de moi et de mes errements que de Monsieur Moussa.

    J’apprécie votre vaillante tentative de me parler de moi, mais j’oserai arguer que ce n’était peut-être pas nécessaire car je me connais déjà assez bien, je pense, depuis que je suis devenu conscient de mon image dans le miroir. Et j’avoue être d’accord avec vous : je me sais arrogant, fou, perdu, clochard, petit, inutile, vaurien, menteur, et tous les épithètes que vos collègues et vous-mêmes utilisez dans votre description de moi. J’accepterai même les descriptifs de moi, y compris celui de « couilles microscopiques », lancés récemment par certains de vos collègues du PDG, apparemment très piqués au vif – à mon plus grand plaisir –par ma citoyenne diatribe sur Monsieur votre très grand ambassadeur. Je dois même le concéder à votre collègue : elles sont vraiment trop petites, mes couilles, car plus je les regarde, plus je me dis, eh ben alors, elles auraient pu être un tout petit plus grosses quand même. Mince ! Qui sait ce que j’aurais pu en faire, hein, pour augmenter mon égo déjà si éléphantesque !

    Mais que voulez-vous que j’y fasse, moi ? Je ne peux pas me refuser. On naît comme on naît, et ce n’est pas moi qui vais aller me mettre de l’huile sur ces déjà petites boules, comme certains le font au Gabon avec leurs cheveux, à l’image de l’émerjouisseur en chef, c’est-à-dire se mettent de l’huile sur des cheveux à la faux Michael Jackson curly curly. J’ai passé l’âge des enfantillages et je m’accepte comme mes parents et le bon Dieu m’ont fait, moi.

    Et c’est parce que je m’accepte comme je suis que je suis au regret de vous annoncer que je continuerai à être exactement comme je l’ai toujours été. On ne change pas un homme de mon âge.

    Je vous remercie donc, vous et vos collègues, de m’avoir dévoilé au monde exactement comme je suis. Mais comme je me connaissais déjà exactement comme vous le dites et continuerez à le dire, Je n’en perdrai cependant pas le sommeil, bien au contraire.

    Maintenant, voudrez-vous bien, au moins, me parler de Massa Mousssa comme promis en première ligne de votre message, s’il vous plaît ?

    Dr. Daniel Mengara

  2. Subject: Réponse a Mengara sur GabonLibre/Enervant

    ________________________________________
    Cher Vrai Gabonais,
    Le temps est assurément quelque chose d’extraordinaire et produit des effets tout aussi extraordinaire sur certaines personnes.
    Cher vrai Gabonais des USA, le temps est venu pour toi de te relire pour que tu voies combien est grande ta bêtise et comment ta mémoire te fait défaut. Tu écris un chapelet d’injures sur onze pages pour essayer vainement de créer la confusion et ouvrir une polémique politique à partir des échanges fraternels et cordiaux entre un ambassadeur et des gabonais venus lui souhaiter la bienvenue, chose très conforme à nos cultures africaines.
    Onze pages d’invectives, c’est à croire que la maternité de l’injure s’appelle Daniel MENGARA, qui sait c’est peut être dans le fond ce que tu es réellement. Se refusant de nourrir ta logique d’instaurer le KO dans notre pays, on peut tout de même te demander à toi le vrai gabonais quelle est la véritable raison qui te fasse agir de la sorte, que cherches tu à cacher ?
    N’étant pas tenu par le droit de réserve comme l’ambassadeur Michaël MOUSSA ADAMO, je me permettrais donc de te rappeler à toi qui comme frappé d’amnésie, ne se souvient plus avoir fait usage de vocables tels que « Grand frère » ou « nous sommes en famille ».
    Je me rappelle ce matin quand tu nous as téléphoné, tu étais en larmes, parce que ta mère venait de mourir et que tu voulais venir assister à son inhumation, la validité de ton passeport avait expiré. Je me souviens que tu m’as supplié d’aller voir « le grand frère » pour qu’il intervienne auprès de l’ambassadeur en poste à cette période, pour qu’il t’accorde en urgence les documents de voyages. Je te laisse révéler l’identité du « grand frère » toi qui vit au pays de la vérité et de la liberté.
    Autre souvenir toujours en rapport avec « LE GRAND FRERE » veux tu dire qui t’a gracieusement loué le pickup qui t’a permis d’aller t’incliner sur la tombe de ta mère.
    Bien plus intéressant encore, à qui voulais tu emprunter les cinq millions de francs cfa pour payer ta caution, quel grand frère t’a aidé pour payer les frais de ton dossier de candidature pour l’élection présidentielle après avoir payé tes examens médicaux et la légalisation des pièces du dossier ?
    Doit-on voir à travers ton attitude, la peur que ces segments de ta vie soient connus de tous ?
    Dans nos coutumes africaines, lorsque quelqu’un t’a rendu service, la courtoisie nous impose de lui dire merci et de conter son acte de bon samaritain.
    Franchement, c’est pas difficile de dire merci.

    NKOULOU NGUEMA Paskhal Blaise

  3. Monsieur Mengara qui est
    Monsieur Michael Moussa-Adamo?

    Son Excellence Monsieur Michael Moussa-Adamo est le nouvel Ambassadeur de la République Gabonaise aux Etats-Unis d’Amériques qui, pour avoir répondu à l’invitation de ses compatriotes à un barbecue communautaire, a bien voulu s’adresser à l’assistance pour lui présenter une partie de sa mission qui le tient à cœur d’accomplir sur le territoire Américain. Très vraisemblablement son discours a attiré votre attention particulière, Monsieur Daniel Mengara, qui a suscité l’intérêt pour vous de réagir au nom des opposants Gabonais des Etats-Unis d’Amériques.
    C’est donc pour avoir assisté à cet évènement que nous, membres du Parti Démocratique Gabonais aux Etats-Unis d’Amériques, nous voyons dans l’obligation d’apporter des précisions et des éclaircissements par rapport à ce qui a été dit par le dit Ambassadeur et la façon dont vous avez rapportez les faits dans votre intervention. Pour ensuite vous faire comprendre exactement quelle est la personne de Monsieur Michael Moussa-Adamo.

    Sans vouloir nous étaler sur tout le contenu des propos de Monsieur l’Ambassadeur son Excellence Michael Moussa-Adamo, nous procèderons point par point selon vos dénonciations.
    • Nous abordons premièrement le point sur l’acte criminel cité par notre Ambassadeur ; il s’agit de l’incendie perpétré par des citoyens Gabonais à l’ancien bâtiment abritant l’Ambassade du Gabon aux Etats-Unis d’Amériques.
    Ce que son Excellence Monsieur l’Ambassadeur disait est selon nous tout à fait normal et légitime de la part de n’importe quelle institution dans n’importe quel pays. Ce genre d’acte sera désormais tenu avec beaucoup de rigueur par les autorités Gabonaises que ce soit aux Etats-Unis d’Amériques ou au Gabon. Personne ne peut se donner le droit de détruire des bien publiques sans être punit.
    Détruire les biens de son pays c’est manquer de respect à ce pays et à ses institutions. L’Ambassadeur vient faire comprendre qu’être rigoureux quand il le faut est la nouvelle donne pour un nouveau Gabon. Que ce soit dans nos écoles primaires, dans nos universités ou dans nos administrations, la rigueur dans notre quête de meilleurs résultats et dans notre façon de tenir nos responsabilités doit devenir une culture entière dans l’esprit de tous les Gabonais où qu’ils ou elles se trouvent. Il est donc important que chacun d’entre nous comprenne à quel point les autorités Gabonaises ce sont engagées à vouloir éliminer les mauvaises habitudes au Gabon et au sein de son entière population ; il nous faut éradiquer la corruption sous toutes ses formes, recréer l’esprit patriotique, motiver les populations pour véritablement avancer.
    • Vous avez en définitive noté deux points selon vous très importants ; il s’agit de ceux dans lesquels vous dite je cite, que :
    1. désormais, sous Ali Bongo, l’Etat nous attendra au Gabon, c’est-à-dire que tous ceux qui, de près ou de loin, se sont engagés dans la critique du régime auront désormais des comptes à rendre à leur retour au Gabon, où on les attendra avec des menottes, je suppose. Cela est extrêmement grave. Les Gabonais de la diaspora que nous sommes aviseront, mais je puis déjà vous assurer que si c’est désormais cela la position de votre régime, et que vous voulez de nouveau condamner à l’exil des citoyens gabonais pour cause d’expression politique, votre régime a de très mauvais jours devant lui.

    2. Désormais, sous Ali Bongo, les Visas, bourses et autres services attendus de nos ambassades seront refusés à ceux qui continueront à s’activer contre le régime des Bongo Ondimba. Et comme vous surveillez tout, vous suivez tout, et « it’s all on the record » comme vous dites, on peut parier qu’Ali Bongo vous a envoyé aux Etats-Unis vous livrer à une véritable chasse aux sorcières contre les opposants, avec, en plus, une interdiction d’accès au territoire national pour tous ceux d’entre nous qui combattons votre régime.

    Malheureusement Monsieur Mengara, nous craignons ici que vous déformiez totalement les propos de Son Excellence Monsieur Notre Ambassadeur ; car ce dernier dans ses propos du premier cas cité, émettait le cas de figure selon lequel les autorités Gabonaises aux Etats-Unis d’Amériques auraient, au moment de la mise à feu de l’Ambassade, pris les mesures visant à poursuivre les auteurs de cet acte de terrorisme en justice. Quoi que l’on dise, que ces activistes auraient été citoyens Gabonais ou Américains, les sanctions auraient été les mêmes pour avoir porté atteinte à un lieu publique appartenant à la nation Gabonaise. Dès lors, leurs identités étant révélées, ils pourraient être interpelés aux Etats-Unis d’Amériques ou au Gabon au cas échéant.
    Encore une fois, quand vous réécouterez la bande sonore de la vidéo dont il est question, vous pourrez vous rendre cette fois compte que Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur utilise les mots « Exemple et Si » au début de l’intervention à laquelle vous faite allusion.
    Nous pensons que les opposants de la communauté Gabonaise des Etats-Unis d’Amériques vous y compris, devraient comprendre que ce point tient une place d’honneur dans la distinction entre les libertés de leurs actions et les débordements dans leurs actions. Un acte de protestation est un acte de protestation et un acte criminel est un acte criminel ; des sanctions doivent s’imposer et s’imposeront dorénavant, et strictement.

    Dans votre deuxième point vous vous êtes même permis cette fois de prêter des mots et des intensions à Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur. Et puisque nous comprenons, sans vouloir penser que nos compatriotes n’écoutent et ne lisent attentivement, que c’est à nous de bien répéter le message de notre distingué diplomate.
    En effet, vos allusions et mauvaises interprétations sont directement liées au profile dont nous avons débattus au point précédant ; donc Son Excellence Monsieur Michael Moussa-Adamo argumentait (toujours au conditionnel) en disant que toutes personnes ayant commis des actes de terrorisme envers la nation Gabonaise ou leurs proches quelles que soient leurs nationalités, pourraient se voir refusés de titre de séjour en terre Gabonaise ; vous connaissez les exigences en Sécurité Nationale quant aux cas de terrorisme.

    Si Notre Président de la République son Excellence Ali Bongo Ondimba avait comme projets de se lancer à une chasse aux sorcières dans ce harem politique National, plus de la moitié de nos hommes politiques auraient par conséquent quitté le Gabon pour un long exil. D’aucun on d’ailleurs tenté de ce voir interdits de séjour en menaçants clairement le coup d’Etat au Gabon, sans gain de cause. Bien au contraire, malgré les intentions que toute l’opposition Gabonaise lui prêtait avant les élections présidentielles, cet homme s’est jeté corps et âme dans une quête absolue de la Réconciliation National et une recherche effrénée d’un Gabon Nouveau tant souhaité par les Gabonaises et Gabonais que nous sommes.

    • Cher compatriote Monsieur Daniel Mengara, nous vous prions de bien vouloir véhiculer le bon message à vos disciples ; celui de l’Unité Nationale, pas autre chose. Notre souhait à nous est que les Gabonais s’acceptent d’Est en Ouest, du Nord au Sud et travaillent ensemble pour construire leur pays ; nos différences de langues ne changent en rien notre appartenance au Gabon.
    Nous au PDG reconnaissons d’où nous revenons ; être villageois n’est pour nous pas un mal en soit, et c’est parce que nous pensons à nos parents restés au village que nous nous efforçons à tout mettre en œuvre pour réussir à nos études. C’est grâce aux encouragements de nos parents villageois que nous arrivons à tenir moralement lors des temps difficiles. Quand vous dite, je cite : « c’est le genre de langage villageois qui me donne parfois envie de gifler les Bongo ». Nous réalisons que la vie des Amériques a transformé ce jeune qui un jour avait un village, en un grand homme orgueilleux et dédaigneux qui n’a d’yeux que pour lui-même.
    Vous êtes allé jusqu’à rejeter ce que nous ont inculqué nos parents et grands parents au village ; des notions de la reconnaissance du droit de naisse ; de la fierté de nos origines, un vrai vecteur de transmission d’un esprit de reconnaissance et de sagesse. Une vraie Gabonaise et un vrai Gabonais savent qu’un aîné reste tel, quel que soit son rang social ou l’endroit où il vit. Si des plus jeunes vous appellent grand frère, papa ou tout simplement grand, c’est parce que vous êtes né avant eux ; selon le cas et l’ethnie la notion d’ainé reste une valeur en soit irrévocable. C’est dans notre culture ! Vivre aux Etats-Unis d’Amériques ne devrait pas vous faire abandonner les valeurs de nos ancêtres ; ces valeurs-là sont le socle de notre identité.

    Quand nous lisons vos écris, je cite : « Ah, non, Monsieur l’Ambassadeur. Personne ici aux USA ne veut ici. Etre ni votre fils, ni votre sœur, ni votre fille, ni votre petit-frère, et encore moins votre « péti » comme vous aimez dire dans les parlotes bongoïstes. Ce type de langage villageois, on l’a trop souffert depuis 44 ans. Vous ne serez donc « le père et la mère » de personne. ».
    Nous souffrons de constater avec tristesse quel genre de dirigeants vous feriez pour nos enfants ; le Gabon n’existe pas depuis 44 ans seulement ; personne au Gabon n’a besoin d’être le père ou la mère de qui que ce soit pour appeler un ou une plus jeune ma fille ou mon fils. Ce sont des meurs que nous devons continuer de cultiver dans notre pays pour que la marque particulière de nos ancêtres continue d’ouvrer dans notre progéniture.

    Je vous cite encore : « Nous Gabonais des Etats-Unis n’apprécions aucunement que l’on vienne ici nous manquer de respect ».

    Vous vous permettez de parler au nom des Gabonais de tous les Etats-Unis d’Amériques sans tenir compte des opinions de tout un chacun et vous voulez faire des leçons de morale sur le respect. Toutefois si vous faites référence aux Gabonais qui pensent que parce qu’ils ont la nationalité Américaine ils peuvent se permettre des actes criminelles sur les biens publiques Gabonais, il reste à vous informer qu’il y en a parmi eux qui essaient encore de garder leurs pieds sur terre parce qu’ils comprennent que leurs doubles nationalités les engagent à respecter leurs deux nations et les bien publiques des deux pays. Vivre aux Etats-Unis d’Amériques ne nous donne pas le droit d’aller bruler l’Ambassade du Gabon.

    • Le Parti Démocratique Gabonais s’est toujours battu pour protéger l’unité du peuple Gabonais ; nous avons toujours cultivé une politique culturelle rivée vers la communion de toutes les couches sociales et de tous les groupes ethniques. Quand vous dites, je cite : « C’est ce qu’on appelle en langage bédépiste, un raisonnement manioc venu d’une partouze de moussoungou quelque part au quartier ».
    Voulez-vous aussi insinuer que les buveurs de Moussoungou (boisson traditionnelle du Gabon) sont des Gabonais d’un langage inférieur au votre ? Ou alors que les traiteurs et traiteuses de Moussoungou ne peuvent débattre d’aucunes discussions constructives ? Ceux-là même qui ont su préserver la culture ancestrale du vin traditionnel !
    Saviez-vous que le nom Moussoungou est originaire du groupe ethnique Pounou au Gabon ? Et saviez-vous aussi que l’on pourrait vous attribuer des tendances rétrogrades vis-à-vis de l’ethnie qui n’est pas la votre ?
    Pendant longtemps vous avez avec d’autres compatriotes devenus aujourd’hui opposants, prôné un engagement à la violence et au trouble social, à la guerre civile et au coup d’Etat. Vous injectez des idées de divisions au sein des communautés Gabonaises ; jurez même la mort à la famille Bongo quand de l’autre côté, vos sœurs et frères Gabonais attendent de vous le reflet d’un soupçon de sagesse et de maturité d’esprit. Vous dites avoir passé treize années aux Etats-Unis d’Amériques pendant lesquelles vous garantissiez aux Gabonais la liberté par la prise en main des affaires de la République; pourtant durant ces onze premières années aucun Gabonais n’avait connu aucune association, fondation ou même simple mutuelle des Gabonais aux Etats-Unis d’Amériques initiée par notre compatriote Monsieur Daniel Mengara. Mais en 2009 vous vous êtes levé en prétendant que les Gabonais vous sont chers et pour que vous fassiez quoi que ce soit pour eux, ils devaient vous élire Président du Gabon.
    Avec toute la versatilité possible vous nous tenez aujourd’hui un discours comme quoi je cite : « Ce texte n’est pas un texte d’homme politique (je n’en suis pas un). C’est un texte citoyen (j’en suis un au sens le plus patriotique du terme). S’il vous plait, rendez vous service et essayez de vous ressaisir, recadrez un idéal et donnez un meilleur sens à votre vie parce que même quand on veut faire des efforts pour essayer de vous comprendre, la raison nous rattrape. Votre plateforme citoyenne n’a pas d’âme.

    Son Excellence Notre Ambassadeur Monsieur Michael Moussa-Adamo est le Gabonais qui a été désigné pour servir de premier administrateur national sur le territoire Américain. Cet homme est celui qui vient présenter à ses jeunes sœurs et jeunes frères Gabonais étudiants aux Etats-Unis d’Amériques les nouvelles dispositions de l’administration Gabonaise vis-à-vis de la sureté de la continuation de leurs études. Monsieur Michael Moussa-Adamo est ce nouvel Ambassadeur qui vient avec comme consignes du numéro un Gabonais Son Excellence Ali Bongo Ondimba, réunir la communauté Gabonaise dans son ensemble sous les notions de respect de la Nation et de ses couleurs.
    Le Gabon s’est donné une destination qui nécessite l’encouragement au succès pour nos étudiants ; une destination qui appelle à la responsabilité et l’implication de toutes personnes désirant contribuer à l’essor d’un Gabon producteur et précurseur de développement ; un Gabon lancé dans une course contre une Histoire difficile et de nombreux défis. Monsieur Michael Moussa-Adamo est votre humble serviteur qui ne demande à tous que de vouloir le bien de chaque citoyen Gabonais où qu’il soit, particulièrement aux Etats-Unis d’Amériques.
    Nous prions pour que le bon Dieu vous aide à retrouver un équilibre psychologique afin de vous permettre de réussir à rendre au Gabon un de ses fils qui a été complètement désorienté.

    Pour la Fédération du Parti Démocratique Gabonais aux Etats-Unis d’Amériques

    JULDAS MAKANGA
    SECRETAIRE A L’ORGANISATION ET LA DISCIPLINE

    Fait à AUSTIN, TEXAS le 11 Octobre 2011

  4. Le pouvoir actuel au Gabon n’a pas de cadres crédibles dans ses rangs. C’est ainsi qu’ils sont obligés de fabriquer des phénomènes naturels de ce genre qui déshonorent notre pays tous les jours que Dieu fait sous le soleil. Ils sont tous à l’image de leur chef incompétent et qui a fabriqué un CV dont les références ne se trouvent que dans leur tirelire familial et nul part ailleurs. C’est cette médiocrité notoire que le Gabon subit à nos jours. C’est vraiment très honteux d’être gabonais à l’ère de l’émergence bananière d’ali bongo comme à l’époque de son « père »!!!

  5. REPONSE A MENGARA, L’HOMME AUX COUILLES MICROSCOPIQUES:

    Et rebelote, notre simple instructeur de français en service au new jersey a raté une fois de plus l’occasion de se taire. Egale à lui-même, il effectue sa sempiternelle rentrée politique par un monologue de bouffonnerie comme lui seul en a le secret. Fait majeur, il s’auto proclame bouffon en chef et activiste incontestée de l’effronterie. Quelle calamitée….

    Pourvue d’une duplicité déconcertante, ses contradictions et ses contorsions mentales relèvent d’un état psychiatrie plus qu’inquiétant. Notre iconoclaste de bouffon en chef serait-il devenue schizophrène, mégalomane, égocentriste, narcissique, flagorneur?

    Imbue de sa personne, en bon adepte des diarrhées verbales sanglées d’acrimonies, d’injures, de diffamation, de délation, d’incitation à la haine, de critique facile et fantaisiste, il nous livre de nouveau ces écritures kilométriques. Du haut de son piédestal de dégénéré verbal, il menace et insulte comme à son habitude toutes les personnes, c’est à dire la majorité du peuple Gabonais, qui n’adhèrent pas à son mode de pensé pernicieux et dénuer de toute cohérence idéologique.

    La république de Mengara est une république d’homme rivalisant à longueur de journées les uns contre les autres par des injures à se faire saigner les oreilles et se fendre la rate. C’est une énième entrée en matière digne des plus grands actes de tragicomédie. Cher Mengara, bravo et mention spécial pour votre persistance dans l’aneurisme sans frontière.

    L’injure, la critique facile, la bouffonnerie deviennent incontestablement ses marques de fabrique, véritable fonds de commerce d’un homme politique de pacotille, amer, isolé, et aigri à force se cherche depuis bientôt 13ans un moyen d’existé politiquement.

    Conseil d’ami, cher frère Mengara, au risque de vous atomiser d’aigreur, il serait grand temps de changer de métier. Convertissez-vous franchement dans la comédie au lieu de végéter dans une opposition virtuelle sans issue. Vos prédispositions de comédien patenté vous assurerez des jours meilleurs. A quand votre One-Man-Show à l’Apollo?

    Après 12 ans de guérilla verbale, n’avez-vous pas encore compris que l’activisme politique ne se résume pas à l’injure, la critique facile, la diabolisation de l’autre, et à la mobilisation contre. La politique c’est un choix positif pour un projet, pour un espoir, pour un avenir. Quel est le vôtre?

    Professeur d’opérette, de par la tragédie et la comédie de vos mise en scène sur votre site internet; Quel est ce corpus idéologique basé sur l’effronterie, l’invective, et le langage terre à terre, vulgaire, et décapant? Est-ce le fruit d’une négation psychosomatique de votre historique et calamiteux cuisant échec de vos lamentables ambitions de candidat à l’élection présidentielle anticipée d’août 2009?

    A force de vous voir vous vautrer dans la fange, et de vous prélasser dans la bouffonnerie, plus le temps passe, il n’y a désormais aucun doute à se faire sur votre réel nature d’amuseur de galerie. Vous n’aspirer nullement à contribuer positivement à quoi que ce soit si ce n’est que de vous illustré dans les actes de niaiserie les plus abjectes. Venant d’un soit disant activiste politique, cela est très pathétique, et décevant car aucun vraie leader politique de premier plan, qui ambitionne sérieusement à accéder un jour à la magistrature suprême ne saurait et/ou ne pourrait avoir l’idée de se comporter comme vous le faites.

    Bref, à beau chasser sa vraie nature, elle finit toujours par revenir au gallot et à s’incruster durablement.

    QuotidienDuPolitique,

  6. aaaaaaakiiiiiiiiiééééééé , PAUVRE GABON , MON BEAU PAYS !!! …Je ne trouve pas des mots qui conviendraient à cet état de regression dont souffre le Gabon et l’Afrique entière . Alors que nous sommes en 2011, au 21e siècle, 51 ans après la dite indépendance ou autonomie des peuples africains, nous avons encore des éléments comme ce  » Paysan » pour représenter le gabon ? … Le minstre Paul Yembi au tant de Léon MBA n’avait pas des idées terre-à-terre comme ce Mr!!!! … Je pense que Nous avons besoin d’un vrai diagnostique pour suivre une thérapie à la hauteur du mal afin de former des citoyens dignes de ce nom !!!

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