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Gabon : CAPO envahit la gare routière de Libreville

Las de leurs difficultés à rallier la banlieue Sud de Libreville où se trouve leur établissement scolaire, les élèves du Lycée technique national Omar Bongo, communément appelé Capo, ont procédé à une manifestation, le 11 octobre, à la gare routière de Libreville. L’année scolaire pourrait être donc mouvementée, si des solutions ne sont pas trouvées.

Connus pour leur esprit vindicatif, les élèves du Lycée technique national Omar Bongo ont envahi la rue, le 11 octobre, en milieu de matinée à l’ancienne gare routière de Libreville, rapporte le quotidien « Gabon Matin ». Ce mouvement d’humeur avait pour mobile la difficulté pour ces élèves de rallier Owendo, la banlieue sud de Libreville, où se trouve leur établissement scolaire.

«Il n’y a pas de jours où nous ne sommes confrontés aux problèmes de transport (…) il faut que les pouvoirs publics trouvent des solutions», explique Arielle, une élève abordée par « Gabon Matin ». «L’absence de bus au Gabon est fréquent (…) Cette situation cause malheureusement beaucoup de dommages, notamment le retard des élèves dans leurs lieux d’apprentissage. Le mouvement d’humeur des élèves est une colère, car certains chauffeurs de bus de la Sogatra ont décidé de ne plus circuler dans la zone d’Owendo», précise Randy, un autre élève.

Unique société de transport urbain, la Société gabonaise de transport (Sogatra) ne dispose de 80, assure le quotidien. Il est donc difficile pour elle de quadriller efficacement la capitale gabonaise. Une source sûre de cette entreprise, cité par « Gabon Matin », assure qu’il «faudrait au moins 200 bus pour arriver à desservir toute la ville de Libreville et ses environs.»

Par ailleurs, les taxi-bus rouges et blancs, empruntés en recours par ces élèves, boudent la ligne d’Owendo sur laquelle sont érigés de nombreux postes de contrôle. Et, il est de notoriété publique au Gabon, qu’à chacun de ces contrôles, les taximen doivent graisser la patte aux agents des forces de l’ordre et de défense, parfois postés sur de courtes distances pour un seul et même corps.

« Gabon Matin » indique que «les usagers de l’axe pont Nomba-Lycée technique, par exemple, constatent qu’entre ces deux distances, il y a de nombreux contrôles de la gendarmerie». Ce qui est tout de même absurde sur une ligne littéralement droite et donnant au cul-de-sac qu’est Owendo.

On ose croire que l’alerte sonnée par les élèves de CAPO, sera entendue par les pouvoirs publics qui devront étoffer davantage le parc automobile de la Sogatra et réduire ces contrôles qui s’appliquent quotidiennement sur les mêmes véhicules. Le Lycée technique national Omar Bongo, communément appelé Capo du fait de s’être jadis dénommé Centre d’apprentissage professionnel d’Owendo (CAPO), est le «porte-étendard des établissements scolaires dans les manifestations», rappelle « Gabon Matin ». Il faut donc éviter une récidive qui pourrait se contaminer à d’autres établissements secondaires.

Publié le 12-10-2011 Source : Gabon Matin Auteur : Gaboneco

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