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Ali Bongo Ondimba apprécie son bilan tandis que la diaspora de France salue la délocalisation universitaire

Deux ans après son accession au pouvoir, le Président Gabonais, Ali Bongo Ondimba a récemment dressé un bilan – qu’il a jugé positif – de son action à la tête du pays.

Pendant les deux premières années de sa présidence, Bongo Ondimba s’est employé à construire « les sous-bassement, les fondations » qui permettront au « bâtiment de monter très rapidement ». Parmi ces « sous-bassement » du développement prôné par le chef de l’Etat Gabonais se trouve la délocalisation des universités et grandes écoles dans l tout le pays.

Ce chantier a été vivement salué par les gabonais de France interrogés par Gabonews.

« Délocaliser les grandes écoles est salutaire. C’est une politique qui inversera le sens des flux migratoires favorisant le développement des localités hôtes. La sédentarisation des populations devrait par exemple encourager le développement des projets immobiliers », a estimé Wenceslas Yaba épidémiologiste vivant Paris.

« Si mes souvenirs sont bons, ce projet est né avant que je ne vienne en France, étudier. Le problème chez nous, c’est la mise en pratique. J’insiste sur la grandeur des projets et la véritable volonté de mettre en place toutes les commodités qui vont avec l’implantation d’une université. J’espère que c’est vers cet objectif que tend le projet, dans le cas contraire, la désillusion sera grande », a confié pour sa part Dieudonné Michel Ghiamana Mouelet doctorant en Droit à l’Université Via Domitia de Perpignan.

Christian Maganga, un autre doctorant de l’Université Via Domitia s’est dit favorable au projet parce qu’il sous-tend un désengorgement de l’UOB donnant une aura scientifique aux villes choisies pour accueillir les nouvelles écoles.

« Il restera à savoir dans quelles conditions vont vivre les étudiants de ces nouvelles universités. Nous savons que nos villes manquent de structures communautaires de base tels les centres de loisir et les transports. Ce sont des réalités à prendre en compte pour réussir l’implantation des universités en province », a nuancé Régis Kouédé, juriste.

Lors du conseil des ministres délocalisé de la Ngounier, le gouvernement gabonais a annoncé la délocalisation de certaines grandes écoles à Fougamou, Mbigou et Ndendé dans la Ngounié ; Koulamoutou dans l’Ogooué Lolo ; Makokou dans L’Ogooué Ivindo ; et Franceville dans le Haut Ogooué.

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