Le gouvernement gabonais vient d’adopter un nouvel outil d’aide à la décision permettant d’acquérir, de représenter, d’analyser et d’intégrer des données géographiques dans un système d’information, à travers le Plan national géomatique (PNG).

Le ministre gabonais du Budget, Emmanuel Issozet, a présidé le 6 décembre 2011 à Libreville, le séminaire de restitution des résultats d’évaluation sur l’efficacité du nouveau Plan national géomatique (PNG).

«Le développement technologique actuel offre des possibilités certaines en matières de collecte, de traitement et de diffusion de l’information. Les progrès de l’informatique et des technologies spatiales autorisent désormais la mise en place des systèmes d’information et de la création d’outils performants d’aide à la décision», a expliqué le ministre du Budget, Emmanuel Issozet.

Le phase pilote menée d’août à décembre de cette année, a été conduite autour de quatre grandes thématiques, notamment, les ressources en eau, les infrastructures, l’agriculture et la santé.

Selon les représentants des administrations présents au séminaire, le Plan national géomatique permettra dorénavant de planifier les investissements, de les prioriser, de simuler les retombées des projets mis en œuvre, et d’évaluer l’impact des politiques publiques menées.

En effet, le PNG se décline en trois phases. À savoir, la phase diagnostic (avril-mai 2011) ; la phase pilote (août-décembre) qui vient de s’achever et le déploiement qui s’étendra sur deux ans (2012-2014).

La géomatique concerne les domaines suivants: Agriculture de précision ; les travaux hydrauliques ; l’utilisation des multiples instruments et techniques de relevés topographiques (théodolite, niveau, GPS, photogrammétrie) ; l’aménagement du territoire et le cadastre ; la construction de routes ; la gestion de projets ; les systèmes d’information géographique (SIG/GIS) ; le traitement et analyse d’image satellitaire (télédétection), etc.