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Législatives 2011 : Discours du Président de la République gabonaise

GABONEWS vous offre en intégralité le discours du Président de la République, chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba à l’occasion de l’ouverture de la campagne électorale des Législatives du 17 décembre prochain:

Mes Chers Compatriotes

Le calendrier républicain et institutionnel nous amène aux urnes le 17 Décembre prochain, en vue de renouveler le mandat de nos députés. Ce sont des élections législatives, ciment de la légitimité populaire qui fonde le principe de tout Etat moderne.

Un Etat moderne attaché au renouvellement du mandat de ses représentants et tout aussi garant du respect, non seulement de l’expression du suffrage universel, mais surtout de l’inviolabilité de ce qui représente le socle de notre organisation et de notre existence, en tant qu’Etat : je veux parler de la Constitution.

L’un des fondements essentiels de la démocratie, est l’organisation et la tenue d’échéances électorales à date, sauf événement exceptionnel imprévu, imprévisible et irréfragable.

Ces élections législatives interviennent presque deux ans et trois mois après les élections présidentielles anticipées à l’issue desquelles vous m’aviez porté à la magistrature suprême de notre pays.

Elles seront donc l’occasion pour l’ensemble des candidats, qui ont fait le choix de se soumettre aux suffrages populaires, symbole de la légalité et de la démocratie, d’être confronté au verdict des populations dans la transparence et ceci pour la vie et la pérennité de nos institutions.

Ce sera une compétition de femmes, d’hommes, de jeunes qui aspirent, chacune et chacun, à sa manière, selon sa vision, ses convictions et son programme, à servir nos concitoyens.

J’exprime le vœu que cette élection soit un moment fort de confrontation d’idées, de projets, d’approches ; un moment d’écoute, de dialogue et de contradiction. Cela est nécessaire et vital pour la démocratie.

C’est votre choix, libre et transparent, qui désignera ceux et celles qui ouvriront, au soir du 17 décembre 2011, la page de notre prochaine législature. Ce sera donc l’occasion pour nos futurs élus d’exercer le rôle traditionnel de contrôle de l’action gouvernementale et surtout d’harmonisation de nos différences intellectuelle, idéologique, culturelle et religieuse.

Je suis confiant quant-à la sincérité et la crédibilité de votre expression.

Le gouvernement a fait voter un certain nombre de dispositions réglementaires visant à renforcer la transparence, conformément aux recommandations de la Cour constitutionnelle. De surcroît, l’établissement généralisé de la nouvelle carte nationale d’identité participe de cette volonté du gouvernement de consolider la transparence électorale.

Je voudrais inviter chaque parti, chaque candidat à s’inscrire dans une logique positive et à adopter une attitude de sérénité, de respect mutuel, tout en défendant ses idéaux. Notre droit et notre devoir de citoyen est celui d’aller voter et d’accepter le résultat qui sortira des urnes.

Quitte à chaque citoyen d’utiliser toutes les voies de recours usuelles répondant à des procédures précises, devant des juridictions dédiées, afin de faire valoir son droit à la contestation.

Si elle demeure une confrontation d’idées et de projets, la démocratie ne saurait, par contre, être assimilée à la guerre. Au-delà du verbe, elle ne peut et ne doit pas être synonyme de désordre, l’amie de la violence ou la parente de la division. Il n’est point utile de rappeler ici que les élections ne doivent pas être le terreau de l’intolérance, du fanatisme, de la xénophobie, de l’ethnisme et de la violence.

La démocratie ne peut prévaloir que dans la paix et la libre expression de celles et ceux dont nous sollicitons les suffrages, parce que nous avons tout simplement fait le choix de la politique et non celui de la violence permanente.

Les Gabonais ont toujours vécu en parfaite concorde, malgré les vicissitudes affrontées. Cette homogénéité est notre héritage le plus précieux en ce qu’elle constitue, de l’avis de toutes les grandes puissances, ce qui est aujourd’hui appelé : la REFERENCE GABON. Plus qu’un label, il doit être notre identité commune.

Mes Chers Compatriotes

La parole sera à vous, les décisions seront les vôtres et je vous invite à une mobilisation pour une forte participation afin d’élire les candidates et candidats de votre choix, dans le calme, la liberté et la transparence.

L’Etat, pour sa part, assurera son rôle pour que vos suffrages puissent s’exprimer dans une atmosphère sécurisée, apaisée et républicaine.

En ce qui me concerne, je travaillerai avec celles et ceux que vous aurez choisi pour poursuivre les réformes profondes et les chantiers multiples en cours et nouveaux sur l’ensemble du territoire national.

C’est dire que de la majorité que vous me donnerez, dépendront l’accélération et le succès durable de l’édifice en construction, des programmes en cours pour nous tous et pour les prochaines générations.

Gabonaises, Gabonais, Mes chers compatriotes

Votre vote est capital.

Même s’il s’agit d’élections à forte connotation locale, votre expression, pour ses incidences nationales, sera déterminante au regard des défis immédiats et futurs que notre cher pays doit relever.

Exercez ce droit, votre droit inaliénable, avec cette même lucidité dont vous avez toujours su faire montre et qui a permis à notre pays, à notre nation, de bâtir sa particularité.

Vive la démocratie en action !
Vive le Gabon Uni et Prospère !
Que Dieu bénisse le Gabon!

Exprimez-vous!

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