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Gabon : Dix points de progrès en perception de la corruption

Vraisemblablement, le Gabon fait des efforts en matière de lutte contre la corruption. Le pays a en effet grimpé quelques marches dans le classement africain de l’Indice de perception de la corruption (IPC) publié par Transparency International publié le 1er décembre dernier. Le Gabon y occupe la 100e place avec un score de 3.0 sur 183 pays concernés. Ce qui figure un gain de 10 crans par rapport à 2010.

Selon l’Indice de perception de la corruption (IPC) 2011 de Transparency International, qui évalue la perception de la corruption dans le secteur public pays par pays, le Gabon a réalisé quelques performances dans le classement mondial, en occupant la 100e place sur 183 pays évalués cette année. Ce qui pourrait signifier que la lutte contre la corruption dans le pays commence à prendre pied dans le pays, car en 2010 celui-ci occupait la 110e place.

«2011 a été l’année d’un élan irrésistible pour plus de transparence, les citoyens du monde entier exigeant que leurs gouvernements leur rendent des comptes. Les pays les mieux notés dans l’IPC démontrent que les efforts menés à long terme pour améliorer la transparence peuvent, s’ils sont maintenus, être fructueux et profiter aux citoyens», commente le Directeur exécutif de Transparency International, Cobus de Swardt.

L’Indice de perception de la corruption 2011, montre que la corruption continue d’affecter de trop nombreux pays à travers le monde. Il établit que certains gouvernements ne protègent pas leurs citoyens de la corruption, qu’il s’agisse de détournements de fonds publics, de versements de pots-de-vin ou de processus de décision opaques.

Selon le classement de l’IPC 2011, dans la sous-région Cemac, le Gabon apparait comme le meilleur élève devant le Cameroun (134e avec un score de 2.5), la République Centrafricaine (154 avec un score de 2.2), le Congo (154e ex aequo avec 2.2), le Tchad (168e avec un score de 2.0) et la Guinée équatoriale (172e avec 1.9) qui fait office de l’Etat le plus corrompu de cette zone.

Au niveau continental, la palme d’or revient au Botswana se classe à la 32e place avec un score de 6.1. Il est suivi par le Cap vert (41e avec 5.5), l’Ile Maurice (46e avec 5.1), le Rwanda (49e avec 5.0) et les Seychelles (50 avec 4.8). Ces pays représentent les cinq majors africains.

Dans l’IPC 2011, la Nouvelle-Zélande, suivie de la Finlande et du Danemark occupent le haut du tableau. La Somalie et la Corée du Nord (incluse dans l’indice pour la première fois) arrivent au dernier rang du classement.

Certes, cet indicateur n’est qu’un indice de perception de la corruption, mais il conditionne dans une certaine mesure l’attractivité du pays pour nombre d’investisseurs. Et le Gabon qui multiplie les initiatives pour accrocher les investisseurs dans le cadre du projet de Gabon émergent est appelé à poursuivre son élan et améliorer son indice.

L’indice évalue 183 pays et territoires,, notés de 0 (perçu comme extrêmement corrompu) à 10 (perçu comme extrêmement intègre) en fonction du niveau perçu de corruption affectant leur administration publique et classe politique. Il est calculé sur la base de données issues de 17 enquêtes portant sur des points précis, tels que l’application des lois anti-corruption, l’accès à l’information ou encore les conflits d’intérêts. Deux tiers des pays évalués obtiennent une note inférieure à 5.

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